Les représentants de promotion et des classes à l’honneur
L’Université de la Fondation Dr Aristide a accueilli, ce jeudi 13 février, dans le cadre des « jeudi de l’UNIFA », les représentants des différentes promotions des Facultés, soigneusement sélectionnés pour leur excellence académique, leur savoir-faire et leur savoir-vivre. Cet événement a été l’occasion pour deux anciens étudiants de l’Unversité, Dr Angenaëlle Desca et Dr Handel Petit, de partager leurs parcours académiques et professionnels avec l’assistance, offrant ainsi une source d’inspiration pour la nouvelle génération d’étudiants.
Dr Angenaëlle Desca : un parcours marqué par la persévérance
Issue de la promotion 2013-2019, Dr Desca a captivé l’auditoire en retraçant son parcours académique et professionnel. Après avoir obtenu son diplôme de médecine, elle s’est spécialisée en pédiatrie à l’Hôpital la Paix. Aujourd’hui, elle exerce en tant que médecin de service à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, où elle occupe également le poste de Responsable des internes.
Dans son allocution, Dr Desca a souligné l’importance de la résilience face aux défis. « Ce qui se passe dans le pays actuellement affecte tout le monde. Malgré les difficultés, si vous êtes encore en Haïti, vous devez tout faire pour avancer », a-t-elle déclaré. Des propos qui ont encouragé les étudiants à ne pas baisser les bras malgré les obstacles. Son message a résonné profondément auprès des jeunes présents, qui ont vu en elle un modèle de détermination et de réussite.
Dr Handel Petit : de l’incertitude à la passion pour l’orthopédie
De son côté, Dr Handel Petit, unifariste, membre de la promotion 2011-2017, a partagé un parcours marqué par une découverte progressive de sa vocation. Après ses études de médecine, il avoue ne pas avoir eu une idée claire de la spécialisation qu’il souhaitait poursuivre. Initialement attiré par la chirurgie, c’est au cours de son service social qu’il a développé une passion pour l’orthopédie. Il a ensuite effectué sa spécialisation en chirurgie orthopédique à l’Hôpital la Paix.
Aujourd’hui, Dr Petit travaille à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide en tant que chirurgien-orthopédiste et occupe le poste de Responsable Réhabilitation. Dans son intervention, il a insisté sur l’importance de la persévérance dans le choix de sa spécialité. « Trouvez ce qui vous passionne et donnez le meilleur de vous-même », a-t
-il conseillé aux étudiants.
Un échange enrichissant pour les étudiants
Ce « Jeudi de l’UNIFA » a été marqué par des moments d’émotion et d’échanges fructueux. Les étudiants, visiblement inspirés par les parcours de Dr Desca et Dr Petit, ont profité de l’occasion pour poser de nombreuses questions sur les défis de la profession médicale, les choix de spécialisation et les stratégies pour réussir dans un contexte souvent difficile.
L’événement a une fois de plus démontré l’importance de ces rencontres qui permettent aux jeunes de s’identifier à des modèles de réussite et de puiser dans leurs expériences pour construire leur propre avenir. Dans un pays confronté à de multiples défis, les mots de Dr Desca et Dr Petit résonnent comme un appel à l’espoir et à la persévérance : malgré les obstacles, l’excellence reste à portée de main pour ceux qui osent croire en leurs rêves.
Ce « jeudi de l’UNIFA » restera sans aucun doute gravé dans les mémoires comme un moment fort de partage et d’inspiration pour toute la communauté universitaire.
Éthique et surveillance des examens
C’est autour du thème « Éthique et surveillance des examens » que s’est déroulé ce 6 février 2025 le jeudi de l’UNIFA. Animée par le Révérend Père Wesner Nérée, professeur d’éthique, cette conférence a suscité des réflexions profondes sur les enjeux éthiques liés à la surveillance des examens et au comportement des étudiants.
Le Révérend Nérée a débuté son intervention en contextualisant le sujet, évoquant les questionnements soulevés par le déroulement des examens à l’Université de la Fondation Dr Aristide. Les observations des responsables de l’institution et les rapports du comité de surveillance ont mis en lumière des préoccupations concernant le comportement de certains étudiants, notamment en ce qui concerne la tricherie. Pour le professeur, la simple mise en place de mesures disciplinaires ne suffit pas à résoudre le problème. Il a insisté sur l’importance de l’éthique dans l’acte d’évaluer, rappelant que l’évaluation ne se limite pas à mesurer les connaissances, mais aussi le savoir-faire et le savoir-être des étudiants.
Quatre axes majeurs développés
La conférence s’est articulée autour de quatre points clés. Tout d’abord, le Révérend Nérée a défini le concept d’éthique, qu’il a distingué de la morale. Selon lui, l’éthique est une réflexion argumentée visant à bien agir, tandis que la morale renvoie à un ensemble de valeurs permettant de distinguer le bien du mal. Il a ensuite abordé la question « Pourquoi surveiller ? », soulignant que la surveillance des examens est essentielle pour garantir l’intégrité, la transparence et l’équité des épreuves. Le rôle des surveillants a également été examiné, leur présence étant cruciale pour minimiser les risques de tricherie et assurer un environnement d’examen sécurisé et réglementaire.
Enfin, le professeur a analysé l’attitude des étudiants lors des examens, mettant l’accent sur l’importance de l’honnêteté. Il a défini cette valeur comme la capacité à agir avec sincérité, intégrité et authenticité, même dans les situations difficiles. Pour lui, l’honnêteté est une qualité fondamentale qui doit être cultivée par chaque étudiant.
L’examen : un outil de reconnaissance et de certification
Le Révérend Nérée a également rappelé que l’examen est bien plus qu’une simple évaluation. Il s’agit d’un outil permettant aux étudiants d’intégrer des connaissances, de tester leurs compétences et de faire reconnaître leurs acquis. Pour l’institution, les examens garantissent que les étudiants possèdent les compétences nécessaires pour obtenir leur diplôme. Pour la société, ils valident la qualité de la formation dispensée par l’établissement.
Un appel à l’honnêteté et à l’intégrité
En conclusion, le Révérend Nérée a invité les étudiants à cultiver l’honnêteté et à devenir des personnes intègres et authentiques. Il a exprimé l’espoir que, un jour, l’Université de la Fondation Dr Aristide puisse organiser des examens sans surveillance, grâce à une culture de l’honnêteté profondément ancrée chez les étudiants. « Oh ! que je serais content si un jour l’UNIFA décide d’organiser des examens sans présence de surveillants. Qu’en pensez-vous ? », a-t-il déclaré, concluant ainsi son intervention sur une note inspirante.
Cette conférence a non seulement mis en lumière les défis éthiques liés à la surveillance des examens, mais elle a aussi rappelé l’importance de l’intégrité et de l’honnêteté dans la formation des futurs professionnels. Un message fort, qui résonne bien au-delà des murs de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Une semaine d’examens: Entre stress, détermination et espoir
Le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide vibre cette semaine au rythme des
examens de la première session. Depuis ce lundi 27 janvier, les étudiants de toutes les
facultés sont plongés dans une atmosphère à la fois studieuse et électrique. Stress,
concentration, éclats de rire nerveux et murmures de révisions : tout se mêle dans cet espace
où l’avenir se joue, feuille après feuille.
Ce jeudi matin, à l’auditorium, la scène est remarquable. Dès 8 heures, la salle est comble.
Des étudiants en première, quatrième et cinquième années de médecine patientent, le regard
rivé sur leurs textes d’examen. Les visages sont tendus, les mains crispées sur les stylos.
Parfois, un soupir ou un froissement de papier rompt le silence. On sent le stress dans l’air,
mais il y a aussi une détermination incroyable.
Plus loin, à quelques minutes de marche, dans la salle de première année d’agronomie,
l’ambiance est différente, mais tout aussi intense. Les futurs agronomes, penchés sur leurs
copies, griffonnent des calculs et des schémas. Le silence est si profond qu’on pourrait
entendre le vol d’un moustique. Dehors, par contre, sous les arbres du campus, d’autres
étudiants de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA) révisent en
groupe, échangeant des notes et des conseils à voix basse.
« C’est une question de bon sens »
Vixamar Sergio, étudiant en première année d’agronomie, vient tout juste de sortir de la salle
d’examen. Il s’installe calmement sur la « Place Dignité », un coin ombragé du campus, et
savoure un petit goûter, l’air détendu après plusieurs heures d’intense concentration. « C’était
à ma portée. Si on a étudié, on peut s’en sortir », confie-t-il. Mais il reconnaît que la semaine
n’a pas été de tout repos. « Il y a eu des hauts et des bas. Certains examens étaient plus
difficiles que d’autres, mais je pense que je vais réussir. Je le dois à mes professeurs et à mes
parents. »
Non loin de là, dans le bâtiment voisin, les étudiants en troisième année de génie préparent
leurs épreuves d’analyse numérique. Assis en petits groupes, ils discutent calmement,
échangeant des formules et des concepts. À quelques mètres, des étudiants de la Faculté des
Sciences Économiques et Administratives (FSEA) révisent leurs cours de mathématiques
avec une énergie joyeuse, presque décontractée. Pourtant, dans une autre salle, leurs
camarades de quatrième année affrontent une épreuve de finance publique, le visage
concentré et les sourcils froncés.
Médecine : entre soulagement et regrets
À l’entrée de l’auditorium, un groupe d’étudiants en quatrième année de médecine débriefe
l’épreuve de pharmacologie qu’ils viennent de passer. Gabriel Murat-Loritch, Enica Jose et
Juamé-Amardis Dronald semblent globalement satisfaits. « Les questions étaient dans nos
cordes, mais on aurait aimé avoir plus de temps pour réviser », explique Gabriel, un sourire
aux lèvres, comme pour tempérer ses propos.
Pour Lubin Sendy, Jeudi Djenika, Nelson Yamishka et Louis Fédia Daïna, les épreuves de
ODS ont été un mélange de facilité et de pièges. « C’était plus technique qu’on ne
2
l’imaginait, mais on reste optimistes », confie Sendy, tout en ajustant sa blouse d’un geste
rapide. Malgré la pression d’une semaine chargée, avec plusieurs matières à enchaîner, le
groupe garde le moral. « On a travaillé dur, et on croit en nos chances », ajoute Djenika,
souriante.
Confiance et solidarité chez les infirmières et les dentistes
Du côté de la Faculté des Sciences Infirmières, l’ambiance est plus sereine. Etienne
Loudenie, Etienne Loudena, Daniel Christelle et Mainviel Andieunika, toutes en première
année, estiment que les examens étaient à leur portée. « Les questions portaient sur ce qu’on
a vu en classe. On est confiantes », affirme Loudenie, tout en rangeant ses affaires.
À la Faculté d’Odontologie, l’ambiance est tout aussi intense. Les étudiants se massent dans
les couloirs, certains récitant à voix basse, d’autres cherchant leurs salles d’examen. Une
effervescence qui reflète bien l’importance de cette semaine d’évaluation.
Une semaine riche en émotions
Cette semaine d’examens aura été un véritable marathon émotionnel pour les étudiants de
l’Université de la Fondation Dr Aristide. Entre le stress des épreuves, la joie des questions
maîtrisées et les regrets des révisions incomplètes, chacun a vécu des moments intenses. Mais
au-delà des résultats, c’est une leçon de résilience et de persévérance qui restera gravée dans
les mémoires.
Alors que la session touche à sa fin ce samedi, les étudiants peuvent enfin souffler. Les
résultats, eux, se feront attendre. Mais une chose est sûre : cette semaine aura été bien plus
qu’une simple évaluation académique. Elle aura été une épreuve de caractère, un pas de plus
vers l’avenir.
Semaine de pause avant les examens de la première session
Le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide sombre dans un profond silence cette semaine. Les habituelles discussions animées entre étudiants ont laissé place à une ambiance studieuse. Les salles de classe sont désertes. Les étudiants préfèrent se rassembler dans les espaces ouverts du campus : place Dignité, cafétéria ou encore à l’ombre des arbres. Cette période de battement, qui précède les examens de la première session, pousse chacun à trouver son propre rythme de préparation.
Sur les tables de pique-nique de la place Dignité, un groupe d’étudiants en quatrième année d’agronomie échange à voix basse. Pour Saintyl Douneld, Darius Josué, Musac Marc Dalinet Yoné Maxo, travailler en groupe est parfois nécessaire. « En agronomie, il y a beaucoup de cours à assimiler. Le travail collectif facilite la compréhension », révèle Yoné.
En face, l’atmosphère est tout aussi studieuse, mais plus silencieuse. Delberis Samson et Vil Benjamin P. Edouard, étudiants en architecture, sont absorbés par leurs écrans. Contrairement à leurs collègues, ils n’ont pas d’examens à passer. Leur priorité : finaliser des projets architecturaux. Une tâche exigeante qui nécessite tout autant de concentration.
Plus loin, devant le kiosque de distribution d’eau traitée,Wideline Honorat et deux de ses camarades, étudiantes en troisième année de médecine, sont plongées dans leurs notes. « Le stress est inévitable, mais il peut aussi être positif. Il me motive à donner le meilleur de moi-même », confie Wideline.
À la cafétéria, l’ambiance est plus détendue. Un groupe de cinq étudiantes en troisième année (C) de médecine révise dans la bonne humeur. Sourire aux lèvres, elles échangent des conseils et abordent les examens avec une confiance palpable. « Le travail en groupe est essentiel à l’UNIFA. Nous sommes un peu stressées, mais très motivées pour réussir », expliquent-elles.
Non loin de là, un autre groupe d’étudiants en deuxième année de médecine préfère rire et plaisanter pour évacuer la pression. Pour eux, c’est une manière d’alléger l’atmosphère tout en restant concentrés sur l’essentiel. « On sait comment se déroulent les épreuves, donc on gère mieux le stress. Cela ne veut pas dire que ce sera facile, mais on fait de notre mieux», affirme Thélusma Gaëthan Rimpel, en arborant un large sourire.
Sous les arbres de la cour principale, des étudiants de la Faculté des Sciences Infirmières discutent, étudient et mangent ensemble. La plupart sont en première année.Contrairement à d’autres, ces nouveaux étudiants, pour qui les examens de la première session seront une première, affichent une concentration exemplaire. Ils savent que la réussite passe par un sérieux à toute épreuve.
Entre révisions intensives, moments de détente et travail collectif, le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide vibre au rythme des préparatifs. Une chose est sûre : tous les étudiants partagent la même ambition. Réussir, coûte que coûte.
Comprendre l’Intelligence Artificielle
Ce jeudi 30 novembre, l’intelligence artificielle a été au centre des réflexions à l’auditorium de l’Université de la Fondation Dr Aristide. En effet, la dernière session des « jeudi de l’UNIFA » pour le mois de novembre 2023 a été marquée par une exploration du thème « Comprendre l’intelligence artificielle : avantages et inconvénients ». Dans le cadre de cette conférence, l‘intervenant, Ingénieur Evens Toussaint, Doyen de la Faculté de Génie et de l’Architecture, a livré, de manière éloquente, une présentation approfondie et engageante sur ce thème qui ne cesse de dominer les esprits.
Ingénieur Toussaint a amorcé son intervention en montrant son intérêt pour ce sujet brûlant d’actualité. Il a pris le temps d’expliquer clairement ce qu’est l‘intelligence artificielle.Comme c’est un concept difficile à définir, il a mis en avant son objectif premier qui consiste à créer des systèmes capables d’effectuer des tâches nécessitant de l’intelligence.
Le Doyen s’est ensuite plongé profondément dans les composantes de l’IA, mettant en lumière les différentescatégories. Selon lui, il y a deux types d’intelligence artificielle : l’IA faible et l’IA forte. L’IA dite faible est spécialisée. Elle a été entrainée dans un domaine spécifique. Par contre, elle ne peut pas utiliser ce qu’elle a appris pour le transposer dans un autre domaine. L’orateur a illustré ses propos avec des exemples concrets d’application de l’IA dans certains domaines.
Concernant l’IA forte, l’Ingénieur Toussaint a souligné que nous ne sommes pas encore arrivés à ce niveau. « L’IA serait forte, c’est quand le système peut raisonner. C’est quand il peut adapter ses connaissances dans d’autres situations et raisonner de manière autonome », a-t-il révélé.
Le conférencier a, par la suite, retracé l’histoire de l’IA. Il a offert une rétrospective captivante de l’évolution de cette dernière, depuis ses débuts dans les années 1950 jusqu’à son développement contemporain. Il a souligné les étapes majeures, les avancées technologiques et les moments clés qui ont façonné cette discipline en constante évolution.
Les avantages de l’IA ont été présentés de manière exhaustive, couvrant des domaines tels que la production agricole, la prise de décision plus intelligente, l’innovation médicale, et l’amélioration de la qualité de vie. L’intervenant a, d’un autre côté, abordé les préoccupations légitimes entourant l’IA, notamment les questions éthiques liées à la discrimination algorithmique et à l’impact potentiel sur l’emploi.
La conférence « Intelligence Artificielle : Avantages et Inconvénients » a été une exploration éclairante et éclairée de ce domaine en constante évolution. Ingénieur Evens Toussaint a réussi à équilibrer les perspectives, en offrant à l’auditoire une compréhension nuancée des enjeux entourant l’IA.
Ce jeudi de l’UNIFA a pleinement répondu à son objectif dans la mesure où il a permis à la communauté Unifariste de mieux discerner les contours de l’intelligence artificielle. L’Université de la Fondation Dr Aristide, en organisant cette session, a démontré une fois de plus son engagement à fournir une plateforme éducative permettant d’aborder des sujets de pointe et d’encourager une pensée critique parmi ses étudiants et le public en général.
La Ferme Agricole de l’Université de la Fondation Dr Aristide
La Ferme Agricole de l’Université de la Fondation Dr Aristide franchit une nouvelle étape dans son développement en se lançant dans la production d’abeilles. Ce projet ambitieux a vu le jour en juillet dernier, avec l’installation d’un rucher composé de quatre ruches. L’objectif est de favoriser la production de miel, mais aussi de soutenir la biodiversité locale grâce à l’implantation d’une population d’abeilles.
Placé sous la supervision d’anciens étudiants de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA), le rucher bénéficie de l’expertise de l’Agronome Dann Kathia Cénéus,Responsable du volet apiculture sur la ferme. Chaque rucheest minutieusement surveillée en vue de garantir le bon développement des colonies. Des visites régulières sont effectuées par l’équipe d’agronomes afin d’évaluer l’évolution des abeilles et veiller à leur plein épanouissement.
Pour l’instant, la date exacte de la première récolte de miel reste à déterminer. Toutefois, Agr. Cénéus reste optimistequant à l’avenir de cette initiative, qui pourrait bien devenir un des fleurons agricoles du pays.
En résumé, ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de diversification des productions agricoles de la ferme, en mettant l’accent sur la durabilité et l’équilibre écologique. Les Responsables espèrent ainsi contribuer à la préservation des pollinisateurs : Une initiative fascinante et passionnante.
Prise de coiffe et d’habit
L’Université de la Fondation Dr Aristide a organisé, ce jeudi 9 janvier, une cérémonie de prise de coiffe et d’habit en l’honneur des étudiants de première année de la Faculté des Sciences Infirmières (FSI). Au total, 145 filles et 5 garçons ont été accueillis sur le podium. Cet événement, marqué par l’émotion et la solennité, symbolise leur engagement envers la profession infirmière et les valeurs qu’elle représente.
Dans son discours, la Directrice de la FSI, Mme Marjorie Gaussaint, a adressé des mots d’encouragement aux étudiants. « Chers étudiants, futurs coiffés, chers étudiants, candidats pour la prise d’habit, vous êtes au tout début de votre carrière professionnelle. Au long de ce parcours, vous serez aux premières lignes de la prestation de services, apportant une réponse aux besoins sanitaires des individus et des communautés. Les infirmiers, les infirmières sont les membres clés, souvent les chefs de file d’équipes soignantes multidisciplinaires. Ils assurent une vaste gamme de services à tous les niveaux », a-t-elle souligné.
Mme Gaussaint a également insisté sur les valeurs fondamentales que les futurs infirmiers doivent incarner : l’intégrité, le respect de la personne, l’excellence des soins, et l’esprit d’équipe. « Soyez toujours fiers de votre profession, chers étudiants. Exercez-la avec passion. Cultivez la compassion. La qualité et la sécurité des soins, en tout temps, seront votre boussole », a-t-elle ajouté.
La cérémonie a également été marquée par un hommage rendu à Mme Lucile Charles, ancienne présidente de l’Association Nationale des Infirmières, Infirmiers Licenciés d’Haïti (ANILH). Sa biographie, lue par l’étudiante Chrismine Michel, a mis en avant son rôle crucial dans la promotion des droits des travailleurs de la santé et dans l’amélioration des conditions de travail. Mme Charles a été saluée pour son leadership et son plaidoyer en faveur de la reconnaissance de la profession infirmière en Haïti.
Le point culminant de l’événement a été la pose des coiffes par les infirmières enseignantes, un geste symbolique qui marque l’intégration des étudiants à la grande famille des professionnels de santé. La cérémonie s’est terminée par une visite guidée de l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, offrant aux étudiants une première immersion dans leur futur cadre de travail.
Cet événement reflète l’engagement de l’Université de la Fondation Dr Aristide à former des professionnels de santé dévoués, prêts à relever les défis du système de santé en Haïti et à répondre aux besoins des communautés avec compétence et humanité.
Célébration de la dignité
L’Université de la Fondation Dr Aristide a tenu ce vendredi 20 décembre, à l’auditorium de son campus, sa traditionnelle célébration de la dignité, une valeur essentielle dans un contexte national marqué par des défis sociaux majeurs. Organisé dans une ambiance conviviale et festive, l’événement a rassemblé étudiants, professeurs et invités spéciaux.
Dans son discours d’ouverture, Mme Mildred Aristide a souligné l’importance de célébrer la dignité humaine, particulièrement en Haïti. « Faut-il célébrer cette valeur fondamentale ici, où les droits de la personne sont bafoués au quotidien ? Oui, il le faut bien. Cette célébration revêt une importance particulière pour notre université. Diyite a se nou menm menm. Respekte yon moun, se respekte diyite l. Ayiti ak diyite inifaris, se pase pran m, m ap pase chèche w », a-t-elle déclaré.
Mme Aristide a également insisté sur le rôle de l’institution dans la formation de générations conscientes et responsables. «Chaque année, en célébrant la dignité, nous revitalisons notre engagement académique et notre détermination à former des générations conscientes de leur responsabilité envers leursconcitoyens et concitoyennes. Kote ki gen respè pou diyite moun, gen manje pou tout moun, gen sekirite, gen bonjan lekòl ak inivèsite, gen lopital pou bay bon swen sante », a-t-elle ajouté, tout en félicitant les étudiants pour leur implication dans l’organisation de l’événement. À la fin de son allocution, elle leur a présenté ses meilleurs vœux, ainsi que ceux du PrésidentAristide, pour l’année 2025, et a conclu avec une phrase célèbre du Président de l’Université: « Si n pa sove diyite n, diyite n ap sove kite n. »
La cérémonie a ensuite laissé place à une série de prestations artistiques orchestrées par les étudiants. Entre danses, slams, théâtre et musique, l’auditorium s’est transformé en un véritable espace d’expression culturelle. Chaque performance, saluée par des acclamations enthousiastes, a fait vibrer le public. Ces moments de créativité ont fait de cette journée un souvenir inoubliable.
Pour ajouter une touche solidaire à la fête, une collecte de sang a été organisée. Les participants au don ont été récompensés par un plan d’assurance santé, une prime qui symbolise l’importance de leur geste.
L’un des moments forts de la célébration a été la finale du concours de Miss et de Mister UNIFA 2024. Anne Marie et Smith Décembre, respectivement couronnés Miss et Mister UNIFA 2024, ont incarné l’élégance et l’excellence académique.
L’événement s’est terminé dans un élan de générosité, marqué par un tirage au sort qui a permis au Rectorat d’offrir des bourses d’études et une assurance santé à des étudiants sélectionnés danschaque faculté.
Une fois de plus, l’Université de la Fondation Dr Aristide a démontré son attachement aux valeurs humaines et son rôle combien important dans la promotion d’une société respectueuse de la dignité de chacun. À travers cette journée, elle a montré qu’au-delà des mots, elle continue de poser des gestes concrets pour construire une communauté fondée sur le respect, la solidarité et l’excellence.
L’événement s’est terminé en générosité, avec un tirage au saur réalisé par le Rectorat en vue d’offrir à des étudiants de chaque faculté des bourses d’études et d’assurance à des étudiants de chaque faculté.
Une fois de plus, l’Université de la Fondation Dr Aristide a démontré son attachement aux valeurs transcendantales et son rôle combien important dans la promotion d’une société respectueuse de la dignité humaine.
Discours de Mme Mildred Aristide
Voilà pourquoi, ce 20 Décembre nous offre l’occasion de réaffirmer notre engagement à défendre les droits fondamentaux du Peuple haïtien, à lutter contre le néocolonialisme, l’exclusion et l’injustice sociale. En effet, pour promouvoir et protéger la dignité humaine, les institutions académiques doivent jouer un rôle crucial. Chaque année, en célébrant la dignité, nous revitalisons notre engagement académique et notre détermination à former des générations conscientes de leur responsabilité envers leurs concitoyens, concitoyennes.
Soutenance de mémoire à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
Jovanie Louis, étudiante à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de la Fondation Dr Aristide, a soutenu avec succès, ce vendredi 13 décembre, son mémoire de sortie pour l’obtention du grade de Licenciée en Sciences juridiques. Le jury, composé de Me Joselaine Mangnan (Présidente), Dr Fritz Lucien Maurepas (Lecteur critique), et Me Elysée Jean Chadick (Directeur de mémoire), a salué la pertinence de son travail intitulé « Le droit de l’enfant en famille d’accueil : une analyse juridique de l’exercice du droit à l’éducation en Haïti de 2013 à 2021 ».
Cette étude audacieuse explore un sujet souvent négligé par la recherche juridique en Haïti : la protection et l’éducation des enfants placés en famille d’accueil. Inspirée par des tragédies marquantes, telles que le scandale de traite de mineures à Kaliko Beach et l’incendie mortel d’un orphelinat à Kenscoff, Jovanie a centré son analyse sur les obstacles qui empêchent ces enfants de jouir pleinement de leur droit à l’éducation.
Les résultats de cette recherche sont édifiants. Dans les familles d’accueil examinées, les enfants biologiques bénéficient d’un accès nettement supérieur à l’éducation par rapport aux enfants placés. Une disparité qui, selon Jovanie, s’explique par des conditions économiques, sociales et affectives précaires. Environ 53 % des enfants en famille d’accueil n’atteignent pas le niveau secondaire à l’âge de 15 ans. 77 % d’entre eux sont de sexe féminin et se trouvent confinés à des tâches domestiques, en violation des dispositions clés de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Les travaux de l’étudiante révèlent également que ces enfants sont privés de leur temps libre, souvent consacré à des corvées au détriment d’activités éducatives. Ces pratiques mettent en évidence les limites du cadre légal et institutionnel qui régit les familles d’accueil en Haïti.
Pour remédier à cette situation, Jovanie Louis propose des solutions ambitieuses, notamment l’adoption d’un code de la famille, comme prévu à l’article 262 de la Constitution haïtienne. Ce code, selon elle, offrirait une base légale solide pour protéger les droits des enfants en famille d’accueil et établir des mesures concrètes, telles qu’un programme national d’assistance publique à l’enfance, des allocations pour les familles d’accueil, et un mécanisme de suivi de la scolarité et du bien-être des enfants.
Son mémoire constitue un plaidoyer pour une réforme profonde du système, visant à garantir à chaque enfant placé en famille d’accueil des conditions propices à son épanouissement intellectuel, affectif et physique.
Avec ce travail, Jovanie Louis éclaire une zone d’ombre du droit haïtien, mettant en avant l’urgence d’agir pour le respect des droits fondamentaux des enfants les plus vulnérables. Une contribution remarquable qui, espérons-le, saura influencer les décideurs et inspirer d’autres recherches sur le sujet.