Soutenances de thèse

Soutenances de thèse

Résultats des évaluations de connaissances de l’année académique 2023-2024

Le Rectorat de l’Université souhaite porter à l’attention des étudiants, que les résultats des évaluations de connaissances de l’année académique 2023-2024, sont disponibles sur le site web de l’Institution. Les étudiants ayant répondu aux exigences d’ordre administratif peuvent y accéder à partir de l’adresse suivante : (https://unifa-edu.info/contenu/bulletin/).

« Année spéciale, bourse spéciale » : l’Université de la Fondation Dr Aristide investit dans l’avenir

Le président de l’Université de la Fondation Dr Aristide, Dr Jean-Bertrand Aristide, s’est entretenu, ce vendredi 14 juin, avec les représentants des différentes classes pour évaluer l’année académique 2023-2024. À cette occasion, il a annoncé que tous les bacheliers réussissant le concours d’admission et intégrant la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture bénéficieront d’une bourse complète pour tout le cycle d’études. « Année spéciale, bourse spéciale », a-t-il déclaré.

L’ancien président de la République a débuté la réunion par une réflexion profonde sur le thème « Représentant et Corrélations Neuroanatomiques », en utilisant un pictogramme chinois représentant le mot « amour ». Ce pictogramme est composé de trois radicaux essentiels à l’expression de l’amour : « griffe », « toit » et « amitié ».

Dr Aristide a détaillé que « griffe » symbolise la défense de ceux que l’on aime. « Quand on aime quelqu’un, quand on aime quelque chose, quand on aime son pays, quand on aime son université, on est prêt à défendre ce qu’on aime. Voilà pourquoi le premier radical signifie griffe et exprime cette volonté de sortir ses griffes pour défendre ceux qu’on aime », a-t-il dit.

« Toit » représente la protection et l’abri pour ceux qu’on chérit. « Quand on aime quelqu’un, quand on aime son pays, quand on aime une université, on cherche un toit pour l’abriter. On ne peut pas le laisser dehors, dormir à la belle étoile, sans penser à la maison où il devrait se retrouver. Donc, les Chinois en développant « mi » qui veut dire « toit », deuxième radical, pensent à donner à ceux qu’on aime un toit », a-t-il précisé.

Le troisième radical, « you » en chinois, signifie « amitié » et souligne l’importance des liens amicaux dans l’amour. « On ne peut pas aimer sans qu’il y ait la force d’une amitié. Ce sont souvent des amis qui deviennent des amoureux. Papa et maman étaient peut-être des amis avant de se mettre en couple », a-t-il ajouté.

Dr Aristide a ensuite comparé l’Unifariste à ce pictogramme, affirmant que chaque étudiant symbolise l’amour de ses parents. Il a également clarifié la portée du terme « représentant », en montrant aux étudiants comment ce mot active des aires cérébrales spécifiques, telles que le lobe frontal et le lobe temporal. Ce discours inspirant a fourni un cadre propice aux échanges visant à évaluer l’année académique.

Avant d’engager la discussion, le président a pris soin d’expliquer pourquoi l’année académique 2024-2025 serait spéciale et la raison pour laquelle des bourses complètes seront octroyées aux nouveaux étudiants de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture. Il a rappelé qu’à la création de l’Université de la Fondation Dr Aristide, l’accent avait été mis sur le secteur de la santé, avec l’ouverture de la Faculté de Médecine. Il a signalé qu’Haïti, étant un pays essentiellement agricole, nécessite une attention particulière dans ce domaine crucial. Depuis l’année dernière, selon lui, des efforts significatifs ont été entrepris pour développer cette filière, notamment avec la réalisation de deux poulaillers à la Ferme Agricole de l’Université. En 2023, près de 3 000 poules pondeuses ont été produites et rapidement écoulées sur le marché, illustrant ainsi l’engagement de l’université dans le secteur agricole.

À la fin de la réunion, des tirages au sort ont été effectués pour octroyer des bourses aux représentants de classe. Une photo de groupe a immortalisé ce moment précieux avant que la rencontre ne se termine par une collation conviviale.

En somme, cet atelier de travail a mis en lumière l’engagement de l’université envers ses étudiants et a souligné l’importance de leur participation active, via leurs représentants, aux grandes décisions de l’Université de la Fondation Dr Aristide. L’implication des étudiants dans les décisions majeures de l’université reflète une gouvernance participative et inclusive, incarnant parfaitement la devise de l’institution : « Éducation, sans exclusion ».

Déroulement des examens de la deuxième session à l’Université de la Fondation Dr Aristide

Les examens de la deuxième session à l’Université de la Fondation Dr Aristide se sont déroulés du lundi 3 au samedi 8 juin 2024, dans une atmosphère de concentration et de calme. Durant cette semaine intense, le campus a été témoin d’une effervescence particulière, marquée par la détermination et l’assiduité des étudiants.

Sur la cour de l’institution, de petits groupes d’étudiants se sont formés, chacun révisant ses notes. L’ambiance mêlait nervosité et camaraderie, avec des discussions souvent centrées sur les épreuves récemment passées. Certains étudiants préféraient une approche plus individuelle, déambulant tranquillement avec une tablette, un téléphone ou un cahier à la main, essayant de mémoriser le maximum d’informations.

À l’auditorium, le climat était différent. Des étudiants en médecine, plongés dans leurs textes, réfléchissaient en silence. La salle était paisible, propice à la concentration. Dehors, cependant, la scène était plus vivante. Des groupes joyeux se préparaient activement, espérant être fin prêts pour les défis à venir.

Dans la salle dédiée aux étudiants de la quatrième année des sciences de la nature et de l’agriculture, le silence régnait en maître. Les étudiants, sereins, composaient tranquillement. Selon Mityl Guerby, futur ingénieur agronome, les examens étaient abordables, bien que la période ait été, d’après lui, marquée par des hauts et des bas, notamment à cause du climat socio-politique tendu du pays qui a influencé les conditions d’étude.

La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques était plongée dans un calme absolu. Les couloirs, habituellement animés, étaient désertés. Les étudiants se concentraient à l’intérieur sur leurs épreuves.

A la Faculté de médecine, la situation n’était pas différente. Les couloirs vides témoignaient de l’intensité des examens. Les sacs d’étudiants étaient soigneusement alignés dans le hall, tandis que sous les arbres, des groupes de camarades discutaient et révisaient ensemble, partageant leurs connaissances et stratégies.

Louis Mary Elie, Gorvengton Eugène et Woodny Chery, trois étudiants en cinquième année de médecine, ont trouvé l’épreuve du cours de « Maladie infectieuse » à leur portée. Les questions portaient sur les sujets abordés en classe, offrant une certaine familiarité avec le texte d’examen.

Des étudiants de quatrième année de médecine, ont, de leur côté, souligné un manque de temps pour une préparation optimale et des difficultés de concentration. Malgré ces défis, ils ont apprécié d’avoir eu plus de temps pour composer durant cette session.

Cette période d’évaluation à l’Université de la Fondation Dr Aristide s’est déroulée dans un climat de travail intense et sérieux, où chaque étudiant a tenté de donner le meilleur de lui-même. Les différentes facultés, chacune avec son ambiance particulière, ont su créer un environnement propice à la concentration et à la réussite. Malgré les difficultés liées à la situation socio-politique du pays, les étudiants ont montré une résilience remarquable, déterminés à réussir et à avancer dans leur parcours académique.

L’Université de la Fondation Dr Aristide a fait preuve de détermination sans faille, surmontant tous les défis, pour offrir une formation de qualité et respecter son calendrier universitaire. L’institution a su s’adapter en dispensant des cours à distance durant les périodes de troubles, permettant ainsi aux étudiants de continuer leur apprentissage sans interruption. Cette flexibilité a non seulement garanti la continuité des études, mais aussi renforcé la résilience des étudiants face aux imprévus.

Ineffectivité du droit à l’éducation en Haïti : analyse d’une étudiante en Sciences juridiques

L’étudiante à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de la Fondation Dr Aristide, Wesfarly Hude Cavine Germain, a brillamment soutenu, le vendredi 31 mai 2024, son mémoire de sortie en vue de l’obtention du grade de Licenciée en Sciences juridiques. Intitulé « Ineffectivité du droit à l’éducation en Haïti : Cas de la localité de Pernier de 2009 à 2019 », son travail a été défendu devant un jury présidé par Me Joseph Ducasse, avec Me Alcilien Ed et Me Frédéric Donelet comme membres.

Dans cette recherche, Germain met en lumière un problème fondamental de la société haïtienne : l’ineffectivité du droit à l’éducation dans la localité de Pernier, un droit pourtant garanti par la constitution haïtienne et plusieurs conventions internationales. Selon elle, les articles 32 et suivants de la constitution, l’article 13 alinéa 2 du cadre international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que l’article 24 de la convention relative aux droits des personnes handicapées, imposent à l’État haïtien des obligations claires. Il s’agit notamment de rendre l’enseignement primaire gratuit, d’établir un système éducatif inclusif pour les personnes handicapées, et de renforcer les campagnes d’alphabétisation.

La future juriste formule ainsi la question centrale de son mémoire : en quoi l’ineffectivité du droit à l’éducation dans la localité de Pernier paralyse-t-elle le système éducatif ? À partir de cette question, elle avance l’hypothèse suivante : l’ineffectivité du droit à l’éducation en Haïti est liée au non-respect et à la non-réalisation des obligations de l’État, qui s’est déresponsabilisé malgré les engagements constitutionnels et internationaux.

L’objectif principal de son étude était de réaliser une analyse socio-juridique des aspects liés au droit à l’éducation dans la localité de Pernier. Pour ce faire, elle a adopté une méthodologie combinant la recherche documentaire et des entretiens individuels semi-directifs. Cette approche lui a permis de recueillir des données qualitatives et quantitatives pertinentes pour son étude.

Les résultats de sa recherche sont édifiants. Germain constate un désintéressement manifeste de la part des autorités étatiques à Pernier, ce qui a conduit à de sérieuses difficultés pour les parents, les professeurs et les directeurs d’écoles. Cette négligence de l’État a entraîné un sous-développement notable de la zone, avec des répercussions directes sur la qualité et l’accessibilité de l’éducation.

L’ineffectivité du droit à l’éducation à Pernier, comme l’a démontré l’impétrante, n’est pas seulement une question de manque de ressources, mais surtout de volonté politique et d’engagement étatique. Son mémoire appelle à une prise de conscience et à une action urgente de la part des autorités pour respecter et réaliser les droits fondamentaux garantis par la constitution et les conventions internationales.

En conclusion, le travail de Wesfarly Hude Cavine Germain souligne un enjeu crucial pour Haïti : la nécessité de renforcer le cadre juridique et institutionnel afin de garantir le droit à l’éducation pour tous, et en particulier dans les zones défavorisées comme Pernier. Son mémoire représente un appel à l’action pour un avenir où chaque enfant haïtien pourra bénéficier d’une éducation de qualité, gratuite et inclusive.

 

          

Une étude inédite sur le consentement dans la relation Médecin-Patient en Haïti

L’étudiant en Sciences Juridiques à l’Université de la Fondation Dr Aristide, Obed Sanon, a soutenu avec succès, ce jeudi 23 mai 2024, devant un jury composé de Me Joselaine Mangnan (Présidente), Me Luigi Mahfoud (Directeur) et Dr Ulysse Fred Ronald (Lecteur critique), son mémoire de sortie intitulé « Analyse de la prise en compte du consentement dans la relation Médecin-Patient en Haïti ». Ce sujet, inédit dans le contexte du droit haïtien, représente une contribution précieuse dans un domaine encore peu exploré par les chercheurs locaux.

Un sujet pionnier

Ce travail de recherche se distingue par son caractère novateur. « Il n’y a pas vraiment de littérature abondante sur la question en Haïti, ni beaucoup de chercheurs qui s’y consacrent véritablement. Ce mémoire est donc une contribution dans un domaine où la littérature est quasi-inexistante », a-t-il souligné. Face à cette lacune, Sanon a développé une approche méthodologique rigoureuse.

Une approche méthodologique tridimensionnelle

Pour aborder ce sujet complexe, le futur juriste a utilisé trois approches complémentaires :

  1. Recherche documentaire : En combinant les sources jurisprudentielles et normatives, il a établi une base théorique solide sur les normes existantes en matière de soins en Haïti.
  2. Approche comparative : Il a confronté les normes haïtiennes avec celles de la France, reconnue pour son système de droit de la santé, l’un des meilleurs au monde. Cette comparaison a permis de mettre en lumière les spécificités et les lacunes du système haïtien.
  3. Observations directes : En adoptant une méthode phénoménologique, il a étudié les expériences vécues des patients en situation de soins. Cette approche lui a permis de comprendre la dynamique de la rencontre médecin-patient, et d’identifier les éventuelles violences ou violations des droits humains.

    Obed Sanon

Résultats et implications

Les résultats de cette étude montrent que les normes régissant la relation de soin en Haïti sont trop générales et négligent le consentement des patients, ce qui porte atteinte à leurs droits fondamentaux et soulève des questions éthiques. Sanon souligne que le contrat médical en Haïti est considéré comme un contrat de droit commun, et les normes trop générales rendent difficile la pleine prise en compte du consentement du patient.

Cette étude pionnière invite à un approfondissement du sujet, ouvrant la voie à des recherches futures qui pourraient contribuer à une réforme législative nécessaire pour garantir le respect des droits des patients en Haïti.

En définitive, le mémoire de sortie d’Obed Sanon représente une avancée significative dans le domaine du droit de la santé en Haïti. Il met en lumière les défis et les lacunes actuels, tout en proposant des pistes pour une meilleure prise en compte du consentement dans la relation médecin-patient, essentielle à la protection des droits fondamentaux des patients.

     

       

 

Célébration du 221ème anniversaire du bicolore haïtien à l’Université de la Fondation Dr Aristide

L’Université de la Fondation Dr Aristide a célébré, ce samedi 18 mai, le 221ème anniversaire du drapeau haïtien par une commémoration profondément symbolique. Cet événement a été marqué par la traditionnelle montée du bicolore, symbole de la liberté et de la fierté nationale.

A l’ouverture de la cérémonie, le Père Wesner Nérée, Responsable de discipline à l’université, a prononcé un discours poignant rappelant l’importance de cette célébration. « Cela fait à peu près 21 ans que des patri-porches ont décidé de ne pas célébrer les 200 ans du drapeau. Ils organisaient des manifestations. Ils n’ont pas voulu de gouvernement pour célébrer dignement cette fête. Mais aujourd’hui, nous, à l’UNIFA, nous voulons vous transmettre ce patrimoine que représente pour nous le drapeau », a-t-il déclaré. Il a souligné l’importance de cette journée pour préparer les étudiants à devenir des hommes et des femmes intègres, capables de servir dignement leur pays.

Puis, les étudiants, organisés en deux rangs, ont défilé au son d’une musique dédiée au bicolore, portant fièrement à bout de bras le drapeau national d’une part, et celui de l’Université de la Fondation Dr Aristide d’autre part. La procession a été suivie par une montée du drapeau empreinte de respect et de fierté.

Le moment culminant de la cérémonie fut la formation du mot RESTITUTION par les étudiants. Ces derniers étaient alignés de manière à composer ces lettres avec leur corps. Ce geste symbolique était un appel puissant à la restitution de la rançon de la dette de l’indépendance d’Haïti. Rappelons que le Dr Jean-Bertrand Aristide fut le premier Président de la République et l’unique qui a héroïquement réclamé cette restitution, le 7Avril 2003.

L’événement s’est déroulé dans un contexte où l’Université de la Fondation Dr Aristide a repris les cours en présentiel depuis le début du mois de mai 2024, après une période de deux mois de cours en ligne.

En commémorant des moments extrêmement importants de notre glorieux passé, l’Université de la Fondation Dr Aristide montre son dévouement à la promotion des valeurs patriotiques et à l’enseignement d’une histoire riche en luttes et en victoires. De plus, elle renforce l’identité nationale ainsi que le sentiment d’appartenance et de responsabilité chez ses étudiants. Ce faisant, l’Université de la Fondation Dr Aristide prépare activement la jeunesse haïtienne, capable de relever les défis et de servir dignement leur pays.

           

           

Décès de l’étudiante Laurise Dorival

L’Université de la Fondation Dr Aristide pleure la perte d’une de ses étudiantes, Mlle Laurise Dorival. L’UNIFA est en deuil.

En ce moment de profonde tristesse, nous, professeurs et camarades avons une pensée spéciale pour Laurise qui est partie trop tôt… avant la cérémonie de collation de diplôme.

Chère Dr Dorival, ton nom restera à tout jamais gravé au cœur de la promotion 2017 et de ton Alma Mater.

Début de la deuxième session de l’année académique 2023-2024 à l’Université de la Fondation Dr Aristide

La deuxième session de l’année académique 2023-2024, à l’Université de la Fondation Dr Aristide, a débuté, sous les auspices d’une ambiance empreinte d’enthousiasme et de détermination. Les couloirs, peu fréquentés durant la « période carnavalesque », s’animent, ce lundi 19 février, du murmure joyeux des étudiants, contents d’entamer une nouvelle étape de leur parcours académique.

Ce début de session est marqué par la découverte de nouvelles matières, l’exploration de nouveaux horizons académiques et la rencontre avec de nouveaux visages qui deviendront des guides et des mentors pour les étudiants. Ces derniers se nourrissent de cette effervescence intellectuelle, trouvant dans l’université un havre de savoir et de créativité.

Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques, l’Université de la Fondation Dr Aristide se lève comme un phare d’espoir, offrant aux étudiants un refuge intellectuel où les idées peuvent s’épanouir et les esprits s’élever. Fidèle à sa vocation d’institution éducative engagée, elle a redoublé d’efforts pour soutenir ses étudiants et maintenir la continuité de l’enseignement. Des professeurs et le personnel administratif ont fait un effort considérable pour adapter les méthodes d’enseignement et fournir un soutien supplémentaire aux étudiants confrontés à des défis multiples.

En dépit des incertitudes qui persistent à l’extérieur, l’Université de la Fondation Dr Aristide reste un bastion de progrès, offrant à ses étudiants un environnement propice à l’épanouissement personnel et académique. À travers leur engagement et leur détermination, les Unifaristes continueront à façonner l’avenir de leur pays, faisant de chaque journée une nouvelle opportunité de transformation et de croissance.

Malgré des défis persistants, l’Université de la Fondation Dr Aristide demeure une source d’inspiration et d’espoir pour la communauté éducative en Haïti. Sa capacité à s’adapter et à innover dans des circonstances difficiles témoigne de sa résilience et de son engagement envers l’éducation et le progrès.

Cérémonie de prise de coiffe et d’habit à l’Université de la Fondation Dr Aristide

L’Université de la Fondation Dr Aristide a organisé, ce jeudi 18 janvier 2024, une cérémonie de « prise de coiffe et d’habit » pour 122 étudiants issus des promotions 2023-2027 et 2022-2026 de la Faculté des Sciences Infirmières (FSI). Cet événement empreint de solennité marque leur accès officiel au milieu hospitalier. Sous le regard bienveillant des Responsables de la FSI, de leurs parents et amis, ces futurs professionnels de la santé ont franchi un nouveau cap vers leur carrière prometteuse.

 

La cérémonie a débuté par une procession des étudiants vêtus de leurs uniformes blancs. Dans son allocution, la Directrice de la FSI, Miss Marjorie Gaussaint, a souligné l’importance cruciale de cette étape dans leur carrière. Elle a ensuite mis l’accent sur le rôle essentiel des infirmiers et infirmières dans des équipes soignantes multidisciplinaires. « Vous êtes à l’aurore de votre carrière professionnelle, et tout au cours de l’exercice de votre profession, vous serez aux premières lignes de la prestation de service, apportant une réponse aux besoins sanitaires des individus et des communautés. Les infirmiers, les infirmières sont les membres clés, souvent les chefs de file d’équipes soignantes multidisciplinaires. Ils assurent une vaste gamme de services à tous les niveaux du système de santé », a-t-elle déclaré.

Miss Gaussaint a également mis en lumière la diversité des soins infirmiers, allant de la promotion de la santé à la prise en charge des malades et des personnes à besoins spéciaux. Elle a insisté sur la nécessité pour les futurs-es infirmiers-ères de faire preuve d’empathie, de cultiver la compassion, et de placer la qualité et la sécurité des soins comme boussole de leur pratique. « La prise de coiffe est une cérémonie solennelle marquant votre entrée officielle dans la profession infirmière. Le pays, les patients, UNIFA attendent beaucoup de vous, de vos compétences. Soyez toujours fiers de votre profession, chers étudiants. Exercez-la avec passion. Cultivez la compassion. La qualité et la sécurité des soins en tout temps seront votre boussole. Vous aurez, infirmiers, infirmières, à administrer des soins continus », a-t-elle dit.

De son coté, Mme Maritza Firmin, infirmière, ancienne étudiante de l’UNIFA et professeure à la FSI, a pris la parole pour présenter Marie Emilie Damier comme modèle dans la pratique de cette profession. Selon elle, Mme Damier, experte en santé publique, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la profession infirmière en Haïti, incarnant les valeurs d’excellence et de dévouement. « Experte en santé publique, gestionnaire et spécialiste en communication, Marie Emilie Damier née à Maïssade le 16 avril 1948 et décédée le 11 octobre 2009 à Montréal. Elle a travaillé tant au Canada qu’en Haïti », a-t-elle indiqué.

Après ces émouvantes allocutions, les responsables de la FSI ont procédé à la coiffe des étudiantes et à la remise d’habit aux étudiants, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre dans leur parcours professionnel.

                           

La Faculté des Sciences Infirmières de l’Université de la Fondation Dr Aristide se distingue comme un établissement dédié à la formation de professionnels de la santé engagés et compétents. Son programme d’études est connu pour son excellence académique et sa rigueur. Grâce à un cursus axé sur des stages pratiques à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, elle s’efforce de façonner la prochaine génération d’infirmiers-ères, les préparant à relever les défis complexes du secteur de la santé.

Célébration de la dignité à l’UNIFA : une journée inoubliable de joie et de partage

Distingués Membres du Rectorat, des Décanats et du Corps professoral,
Chers Unifaristes,

Unie au Président de l’Université et à nos deux filles, Christine et Michaëlle, j’ai le plaisir de vous souhaiter une chaleureuse bienvenue à notre célébration de la dignité.
Il s’agit en vérité d’un sujet crucial. Comment célébrer la dignité là où cette dignité est bafouée par les autorités étatiques?
Figi lari Pòtoprens kouvri ak fatra endiyite.
Lontan se te abdenwèl.
Kounye a se fatra de nwèl.
Ce tableau hideux reflète une violation flagrante de la dignité humaine.
Les droits fondamentaux tels le droit à la nourriture, droit à l’éducation, droit à la sécurité sont aussi violés au quotidien.
La lutte pour le respect de la dignité humaine nous invite à construire un monde où la justice et l’égalité se dressent comme des piliers inébranlables.
Voilà pourquoi nous sommes fiers-es de célébrer la dignité inhérente à la nature humaine.
A vous, chers-es Unifaristes qui avez préparé cette célébration, mes sincères félicitations!
A vous tous ici présents, nos vœux les meilleurs pour une bonne et heureuse année année 2024!
Bravo! Bravo unifaristement!
Merci

Mme Mildred Aristide

 

Le vendredi 22 décembre 2023, l’Université de la Fondation Dr Aristide a vécu une journée mémorable empreinte de dignité, de musique douce et charmante, de danses frénétiques et de moments de partage inoubliables. La célébration de la dignité à l’UNIFA a transcendé les frontières académiques pour devenir une déclaration passionnée sur l’importance des valeurs humaines dans la formation des leaders de demain.

La cérémonie a débuté avec un discours d’accueil poignant de Mme Mildred Aristide. Elle a questionné la célébration de la dignité dans une société où cette dernière est sans cesse bafouée et a mis en lumière les défis persistants auxquels elle est actuellement confrontée en Haïti. « Il s’agit en vérité d’un sujet crucial. Comment célébrer la dignité là où cette dignité est bafouée par les autorités étatiques ? « Figi lari Pòtoprens kouvri ak fatra endiyite. Lontan se te ab de nwèl, kounya se fatra de nwèl. » Ce tableau hideux reflète une violation flagrante de la dignité humaine. Les droits fondamentaux tels que le droit à la nourriture, droit à l’éducation, droit à la sécurité sont aussi violés au quotidien », a déclaré l’épouse du Président de l’UNIFA. Elle a, par ailleurs, appelé à la construction d’un monde où la justice et l’égalité constituent des piliers inébranlables.

Les étudiants ont ensuite pris le devant de la scène avec des interprétations musicales exceptionnelles et des déclamations percutantes. Le mini-orchestre de l’Université de la Fondation Dr Aristide a captivé l’audience avec un excellent morceau de musique, créant une atmosphère vibrante de célébration. Une déclamation intitulée « sispann bay manti, dekolonizasyon mantal », un texte du Dr Jean-Bertrand Aristide a ravivé l’ambiance. Elle a souligné l’importance de la vérité et de la décolonisation mentale.

La danse a pris une place importante dans la cérémonie. Des groupes d’étudiants, vêtus de t-shirt et jeans ou jupes de même couleur, ont offert une prestation chorégraphique époustouflante. Le spectacle a charmé l’assistance et a fait exploser la salle. L’énergie contagieuse a entraîné des applaudissements, des cris de joie et même quelques hurlements de plaisir.

    

Le point culminant de la journée a été le défilé du Club de l’Excellence, où un étudiant de chaque faculté a défilé avec une tenue représentant sa profession. La compétition a été féroce, et la Faculté de Pharmacie et des Sciences Biomédicales a mérité la première place, suivie de près par la Faculté de Génie et d’Architecture et la Faculté des Sciences de Réhabilitation.

Pour couronner cette journée déjà exceptionnelle, les responsables de l’Université de la Fondation Dr Aristide ont organisé un tirage au sort par faculté, offrant à 12 étudiants chanceux une assurance santé d’un an à l’Hôpital Dr Aristide.

En somme, la célébration de la dignité à l’UNIFA a été bien plus qu’un simple événement festif. C’était une déclaration puissante sur l’importance des valeurs humaines dans l’éducation et un rappel que, même dans un monde parfois tumultueux, la dignité demeure un pilier essentiel pour la construction d’une société équitable et juste. La communauté de l’Université de la Fondation Dr Aristide peut être fière de cette journée extraordinaire qui restera gravée dans les mémoires comme un moment de célébration, de solidarité et d’espoir pour l’avenir.

             

 

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