Soutenances de thèse
Soutenances de thèse
Une semaine d’examens: Entre stress, détermination et espoir
Le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide vibre cette semaine au rythme des
examens de la première session. Depuis ce lundi 27 janvier, les étudiants de toutes les
facultés sont plongés dans une atmosphère à la fois studieuse et électrique. Stress,
concentration, éclats de rire nerveux et murmures de révisions : tout se mêle dans cet espace
où l’avenir se joue, feuille après feuille.
Ce jeudi matin, à l’auditorium, la scène est remarquable. Dès 8 heures, la salle est comble.
Des étudiants en première, quatrième et cinquième années de médecine patientent, le regard
rivé sur leurs textes d’examen. Les visages sont tendus, les mains crispées sur les stylos.
Parfois, un soupir ou un froissement de papier rompt le silence. On sent le stress dans l’air,
mais il y a aussi une détermination incroyable.
Plus loin, à quelques minutes de marche, dans la salle de première année d’agronomie,
l’ambiance est différente, mais tout aussi intense. Les futurs agronomes, penchés sur leurs
copies, griffonnent des calculs et des schémas. Le silence est si profond qu’on pourrait
entendre le vol d’un moustique. Dehors, par contre, sous les arbres du campus, d’autres
étudiants de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA) révisent en
groupe, échangeant des notes et des conseils à voix basse.
« C’est une question de bon sens »
Vixamar Sergio, étudiant en première année d’agronomie, vient tout juste de sortir de la salle
d’examen. Il s’installe calmement sur la « Place Dignité », un coin ombragé du campus, et
savoure un petit goûter, l’air détendu après plusieurs heures d’intense concentration. « C’était
à ma portée. Si on a étudié, on peut s’en sortir », confie-t-il. Mais il reconnaît que la semaine
n’a pas été de tout repos. « Il y a eu des hauts et des bas. Certains examens étaient plus
difficiles que d’autres, mais je pense que je vais réussir. Je le dois à mes professeurs et à mes
parents. »
Non loin de là, dans le bâtiment voisin, les étudiants en troisième année de génie préparent
leurs épreuves d’analyse numérique. Assis en petits groupes, ils discutent calmement,
échangeant des formules et des concepts. À quelques mètres, des étudiants de la Faculté des
Sciences Économiques et Administratives (FSEA) révisent leurs cours de mathématiques
avec une énergie joyeuse, presque décontractée. Pourtant, dans une autre salle, leurs
camarades de quatrième année affrontent une épreuve de finance publique, le visage
concentré et les sourcils froncés.
Médecine : entre soulagement et regrets
À l’entrée de l’auditorium, un groupe d’étudiants en quatrième année de médecine débriefe
l’épreuve de pharmacologie qu’ils viennent de passer. Gabriel Murat-Loritch, Enica Jose et
Juamé-Amardis Dronald semblent globalement satisfaits. « Les questions étaient dans nos
cordes, mais on aurait aimé avoir plus de temps pour réviser », explique Gabriel, un sourire
aux lèvres, comme pour tempérer ses propos.
Pour Lubin Sendy, Jeudi Djenika, Nelson Yamishka et Louis Fédia Daïna, les épreuves de
ODS ont été un mélange de facilité et de pièges. « C’était plus technique qu’on ne
2
l’imaginait, mais on reste optimistes », confie Sendy, tout en ajustant sa blouse d’un geste
rapide. Malgré la pression d’une semaine chargée, avec plusieurs matières à enchaîner, le
groupe garde le moral. « On a travaillé dur, et on croit en nos chances », ajoute Djenika,
souriante.
Confiance et solidarité chez les infirmières et les dentistes
Du côté de la Faculté des Sciences Infirmières, l’ambiance est plus sereine. Etienne
Loudenie, Etienne Loudena, Daniel Christelle et Mainviel Andieunika, toutes en première
année, estiment que les examens étaient à leur portée. « Les questions portaient sur ce qu’on
a vu en classe. On est confiantes », affirme Loudenie, tout en rangeant ses affaires.
À la Faculté d’Odontologie, l’ambiance est tout aussi intense. Les étudiants se massent dans
les couloirs, certains récitant à voix basse, d’autres cherchant leurs salles d’examen. Une
effervescence qui reflète bien l’importance de cette semaine d’évaluation.
Une semaine riche en émotions
Cette semaine d’examens aura été un véritable marathon émotionnel pour les étudiants de
l’Université de la Fondation Dr Aristide. Entre le stress des épreuves, la joie des questions
maîtrisées et les regrets des révisions incomplètes, chacun a vécu des moments intenses. Mais
au-delà des résultats, c’est une leçon de résilience et de persévérance qui restera gravée dans
les mémoires.
Alors que la session touche à sa fin ce samedi, les étudiants peuvent enfin souffler. Les
résultats, eux, se feront attendre. Mais une chose est sûre : cette semaine aura été bien plus
qu’une simple évaluation académique. Elle aura été une épreuve de caractère, un pas de plus
vers l’avenir.
Semaine de pause avant les examens de la première session
Le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide sombre dans un profond silence cette semaine. Les habituelles discussions animées entre étudiants ont laissé place à une ambiance studieuse. Les salles de classe sont désertes. Les étudiants préfèrent se rassembler dans les espaces ouverts du campus : place Dignité, cafétéria ou encore à l’ombre des arbres. Cette période de battement, qui précède les examens de la première session, pousse chacun à trouver son propre rythme de préparation.
Sur les tables de pique-nique de la place Dignité, un groupe d’étudiants en quatrième année d’agronomie échange à voix basse. Pour Saintyl Douneld, Darius Josué, Musac Marc Dalinet Yoné Maxo, travailler en groupe est parfois nécessaire. « En agronomie, il y a beaucoup de cours à assimiler. Le travail collectif facilite la compréhension », révèle Yoné.
En face, l’atmosphère est tout aussi studieuse, mais plus silencieuse. Delberis Samson et Vil Benjamin P. Edouard, étudiants en architecture, sont absorbés par leurs écrans. Contrairement à leurs collègues, ils n’ont pas d’examens à passer. Leur priorité : finaliser des projets architecturaux. Une tâche exigeante qui nécessite tout autant de concentration.
Plus loin, devant le kiosque de distribution d’eau traitée,Wideline Honorat et deux de ses camarades, étudiantes en troisième année de médecine, sont plongées dans leurs notes. « Le stress est inévitable, mais il peut aussi être positif. Il me motive à donner le meilleur de moi-même », confie Wideline.
À la cafétéria, l’ambiance est plus détendue. Un groupe de cinq étudiantes en troisième année (C) de médecine révise dans la bonne humeur. Sourire aux lèvres, elles échangent des conseils et abordent les examens avec une confiance palpable. « Le travail en groupe est essentiel à l’UNIFA. Nous sommes un peu stressées, mais très motivées pour réussir », expliquent-elles.
Non loin de là, un autre groupe d’étudiants en deuxième année de médecine préfère rire et plaisanter pour évacuer la pression. Pour eux, c’est une manière d’alléger l’atmosphère tout en restant concentrés sur l’essentiel. « On sait comment se déroulent les épreuves, donc on gère mieux le stress. Cela ne veut pas dire que ce sera facile, mais on fait de notre mieux», affirme Thélusma Gaëthan Rimpel, en arborant un large sourire.
Sous les arbres de la cour principale, des étudiants de la Faculté des Sciences Infirmières discutent, étudient et mangent ensemble. La plupart sont en première année.Contrairement à d’autres, ces nouveaux étudiants, pour qui les examens de la première session seront une première, affichent une concentration exemplaire. Ils savent que la réussite passe par un sérieux à toute épreuve.
Entre révisions intensives, moments de détente et travail collectif, le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide vibre au rythme des préparatifs. Une chose est sûre : tous les étudiants partagent la même ambition. Réussir, coûte que coûte.
Soutenance de mémoire à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
Jovanie Louis, étudiante à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de la Fondation Dr Aristide, a soutenu avec succès, ce vendredi 13 décembre, son mémoire de sortie pour l’obtention du grade de Licenciée en Sciences juridiques. Le jury, composé de Me Joselaine Mangnan (Présidente), Dr Fritz Lucien Maurepas (Lecteur critique), et Me Elysée Jean Chadick (Directeur de mémoire), a salué la pertinence de son travail intitulé « Le droit de l’enfant en famille d’accueil : une analyse juridique de l’exercice du droit à l’éducation en Haïti de 2013 à 2021 ».
Cette étude audacieuse explore un sujet souvent négligé par la recherche juridique en Haïti : la protection et l’éducation des enfants placés en famille d’accueil. Inspirée par des tragédies marquantes, telles que le scandale de traite de mineures à Kaliko Beach et l’incendie mortel d’un orphelinat à Kenscoff, Jovanie a centré son analyse sur les obstacles qui empêchent ces enfants de jouir pleinement de leur droit à l’éducation.
Les résultats de cette recherche sont édifiants. Dans les familles d’accueil examinées, les enfants biologiques bénéficient d’un accès nettement supérieur à l’éducation par rapport aux enfants placés. Une disparité qui, selon Jovanie, s’explique par des conditions économiques, sociales et affectives précaires. Environ 53 % des enfants en famille d’accueil n’atteignent pas le niveau secondaire à l’âge de 15 ans. 77 % d’entre eux sont de sexe féminin et se trouvent confinés à des tâches domestiques, en violation des dispositions clés de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Les travaux de l’étudiante révèlent également que ces enfants sont privés de leur temps libre, souvent consacré à des corvées au détriment d’activités éducatives. Ces pratiques mettent en évidence les limites du cadre légal et institutionnel qui régit les familles d’accueil en Haïti.
Pour remédier à cette situation, Jovanie Louis propose des solutions ambitieuses, notamment l’adoption d’un code de la famille, comme prévu à l’article 262 de la Constitution haïtienne. Ce code, selon elle, offrirait une base légale solide pour protéger les droits des enfants en famille d’accueil et établir des mesures concrètes, telles qu’un programme national d’assistance publique à l’enfance, des allocations pour les familles d’accueil, et un mécanisme de suivi de la scolarité et du bien-être des enfants.
Son mémoire constitue un plaidoyer pour une réforme profonde du système, visant à garantir à chaque enfant placé en famille d’accueil des conditions propices à son épanouissement intellectuel, affectif et physique.
Avec ce travail, Jovanie Louis éclaire une zone d’ombre du droit haïtien, mettant en avant l’urgence d’agir pour le respect des droits fondamentaux des enfants les plus vulnérables. Une contribution remarquable qui, espérons-le, saura influencer les décideurs et inspirer d’autres recherches sur le sujet.
Jeudi de l’UNIFA
– Panel de présentation de la Ferme Agricole de l’UNIFA
Intervention d’Agr. Cénéus Dann Kathia
Bonjour et Bienvenue à tous, merci de votre présence aujourd’hui. En entrant dans cet auditorium, vous
avez peut-être eu l’occasion de partager un œuf avec l’un de vos collègues. Mais savez-vous d’où
provient cet œuf ? Connaissez-vous les efforts, l’engagement et le travail qui se cachent derrière chaque
œuf produit et servi ici ? Nous sommes ici pour vous parler de la ferme agricole de l’Université de la
Fondation Dr Aristide (UNIFA), une entité qui symbolise bien plus qu’un simple lieu de production
alimentaire. Cette ferme qui est une initiative du Président Jean Bertrand Aristide et son épouse, incarne
une vision éducative et productive, un espace où se rejoignent la théorie académique et la pratique
agricole, tout en contribuant à l’autosuffisance alimentaire de notre institution.
Présentation de la Ferme Agricole de l’UNIFA
La ferme agricole de l’UNIFA n’est pas une ferme comme les autres. Elle a été créée dans le but de
répondre aux besoins académiques des étudiants, de soutenir l’alimentation de l’université, et de
contribuer à une vision de développement durable. Elle permet de répondre aux objectifs suivants :
1. Formation Pratique pour les Étudiants :
La ferme est un espace de formation pratique et de recherche pour nos étudiants, en particulier pour
ceux en agronomie, mais aussi pour ceux en sciences économiques et administratives. Par
l’intermédiaire de stages, d’ateliers et de visites encadrées, les étudiants mettent en application les
théories apprises en cours, qu’il s’agisse de techniques de culture, de gestion d’élevage, ou de pratiques
de gestion commerciale et marketing.
2. Autosuffisance Alimentaire :
Sur le plan productif, la ferme s’engage activement à approvisionner la cafétéria de l’université avec
des produits frais, de haute qualité, tout en garantissant des prix abordables. Chaque semaine, nous
approvisionnons la cafétéria avec des centaines d’œufs, parfois des légumes , et nous avons même des
périodes de production de poulets de chair qui viennent enrichir l’offre de produits disponibles pour nos
étudiants, professeurs, et employés.
3. Activité Économique pour l’Université :
Outre l’aspect éducatif, la ferme agricole représente également une source de revenus pour l’UNIFA.
Les produits excédentaires sont commercialisés à moindre coût que l’extérieur.
Il est important de souligner l’implication de nombreux agronomes et étudiants dévoués à la réussite de
la ferme agricole. Aux côtés des lauréats ici présents, des agronomes tels que Rebecca Chouloute,
Dedelson Dutreuil, et Mikerline Previl apportent leur expertise pour garantir la qualité de nos
productions. De plus, nos étudiants en agronomie participent directement aux activités de la ferme : les
150 boursiers de première année et les 97 étudiants de quatrième année assument des responsabilités
spécifiques, notamment dans la gestion des poulets de chair, enrichissant ainsi leur formation pratique.
Les Pondeuses et la Production d’Œufs à la Ferme Agricole
Actuellement, la ferme agricole abrite un cheptel de 2 465 pondeuses. Grâce aux soins attentifs et à la
nutrition équilibrée fournie par notre équipe d’agronomes, chaque poule pond en moyenne un œuf par
jour. Cela représente environ 1 500 à 2000 œufs frais produits quotidiennement.
Ces œufs sont récoltés et triés avec soin chaque jour par notre personnel. Ensuite, ils sont acheminés
vers la cafétéria de l’université, où ils sont mis à la disposition de notre communauté à des prix
compétitifs. En consommant ces œufs, les étudiants et le personnel de l’UNIFA bénéficient non
seulement de produits locaux et frais, mais ils soutiennent également un projet éducatif et écologique.
Les Avantages pour les Consommateurs de l’UNIFA
1. Qualité et Traçabilité :
Les œufs produits à la ferme de l’UNIFA sont d’une qualité irréprochable. La santé de nos poules est
suivie de près, et leur alimentation est contrôlée. Nos équipes d’agronomes veillent également au respect
des normes d’hygiène à chaque étape du processus, depuis l’élevage jusqu’à la mise en vente.
2. Prix Abordable :
Comparé aux œufs disponibles dans les marchés extérieurs, le prix des œufs à la cafétéria de l’UNIFA
est largement plus compétitif. Nous tenons à rendre ce produit accessible à tous, tout en maintenant un
haut standard.
3. Soutien au Projet Éducatif :
En consommant les œufs de notre ferme, vous soutenez directement les initiatives de formation pratique
pour les étudiants de l’UNIFA. Chaque achat contribue au financement de nouvelles activités et à
l’amélioration continue des infrastructures de la ferme.
Maintenant que vous connaissez les enjeux, levez la main ceux qui veulent à partir de maintenant
acheter leurs œufs bouillis tous les matins à l’UNIFA
Je vous invite donc, chers collègues et étudiants, à faire de ces œufs locaux un choix quotidien. Votre
consommation encourage non seulement un modèle de développement durable, mais participe
également à l’essor de l’éducation pratique en agriculture.
Intervention de l’Agr. Pierre Neydine
– Production de Poulets de Chair
Parlons maintenant de notre production de poulets de chair. Cette activité est cruciale pour la ferme et
répond à une demande stratégique de viande de qualité lors des périodes de fêtes. Nous organisons la
production de poulets de chair en quatre bandes annuelles, couvrant des périodes de forte demande
comme Noël, Pâques, la fête des mères, et le Carnaval. Ces périodes sont propices à une consommation
accrue, ce qui nous permet de vendre notre production à des prix compétitifs et de répondre aux besoins
spécifiques de nos consommateurs.
Chaque bande comprend environ 1 000 a 2 000 poulets, élevés selon des méthodes respectueuses du
bien-être animal et de la qualité nutritionnelle de la viande. Les étudiants et le personnel de la ferme
s’assurent que chaque poulet soit nourri de manière équilibrée et saine, en utilisant des méthodes de
gestion qui minimisent les stress et optimisent la croissance.
Actuellement, nous avons une bande de 1 000 poulets de chair qui sera prête pour la consommation à
partir du 20 novembre. Cette production sera disponible pour la cafétéria, où les unifaristes pourront
acheter des poulets de chair , vivants ou abattus et Notre objectif est de fournir une viande locale, de
haute qualité, tout en restant abordable pour notre communauté universitaire.
Projets Expérimentaux et Agriculture Durable à la Ferme UNIFA
À l’UNIFA, la ferme agricole s’engage activement dans des projets novateurs pour allier productivité
et durabilité. Sur une parcelle de 1,5 hectare, nous expérimentons une association entre bananiers et
maïs.
Pour la fertilisation, nous valorisons les sous-produits de notre production avicole en utilisant la fiente
de poules comme engrais organique. Cette approche réduit notre dépendance aux engrais chimiques et
enrichit le sol de manière naturelle, garantissant des cultures plus saines et durables.
Le maïs produit dans ce cadre est disponible à la vente, répondant aux attentes de la communauté avec
un produit de qualité, cultivé de manière écologique. Cette initiative démontre notre engagement en
faveur d’une agriculture qui répond aux besoins alimentaires tout en respectant l’environnement.
Intervention de Mlle St-Louis Kimberlyne
– Résultats des Ventes et Impact Économique
Les performances économiques de la ferme témoignent de son importance pour l’institution. Voici un
aperçu des chiffres de vente récents :
1. Mois de Juillet :
En juillet, nous avons vendu 2 269 alvéoles, ce qui représente environ 68 070 œufs générant ainsi un
revenu de plus d’un million de gourdes pour la ferme. Ces revenus soutiennent non seulement le
fonctionnement de la ferme mais aussi d’autres projets de développement au sein de l’UNIFA.
2. Mois d’Août :
En août, malgré une légère baisse, nous avons tout de même réussi à vendre 1 827 alvéoles, avec des
recettes dépassant les 900 000 gourdes. Cette constance dans les ventes témoigne de la fidélité de nos
clients et de la qualité de nos produits.
Ces résultats montrent l’impact économique direct de la ferme sur la communauté universitaire, mais
aussi sa capacité à contribuer au développement local.
Mais imaginez l’impact si vous, étudiants, faisiez de nos produits un choix quotidien ! En choisissant
les œufs de la ferme, vous soutenez directement notre communauté. Vous contribuez à un projet durable,
tout en bénéficiant de produits frais, locaux, et à un prix imbattable. C’est bien plus qu’un simple achat
: c’est un geste qui encourage l’éducation pratique, soutient notre autonomie alimentaire et renforce
l’esprit de notre Alma Mater.
Alors, la prochaine fois que vous passerez à la cafétéria, pensez à cette ferme qui travaille chaque jour
pour vous. Soyez fiers de consommer ce qui est produit ici – pour vous et par vous, unifaristes !
Initiative de Décentralisation de l’Eau Potable
Outre les activités de production alimentaire, l’UNIFA a récemment lancé une initiative de
décentralisation de l’accès à l’eau potable pour l’ensemble de son personnel et de ses étudiants. Cette
initiative, mise en œuvre dès le début du mois d’octobre, vise à garantir un accès élargi à une eau de
qualité, en particulier pour ceux résidant au village de l’excellence de l’UNIFA.
Cette décentralisation est gérée par un ancien étudiant de la FSEA, M. Faustin St Jean, expert en gestion
des ressources en eau. L’eau est désormais disponible du lundi au jeudi, de 8 h à 16 h, avec des pauses
vendredi et dimanche,
et les étudiants peuvent se procurer un gallon de 19 litres pour seulement 80 gourdes. Cette initiative
représente un exemple concret de l’engagement de l’UNIFA pour l’amélioration des conditions de vie
de sa communauté.
Le système de production d’eau est composé de plusieurs réservoirs, chacun jouant un rôle spécifique
dans la purification et le traitement de l’eau, afin de garantir sa potabilité. L’eau brute est collectée,
filtrée, traitée et enrichie avec des minéraux essentiels, ce qui assure une eau saine et sûre pour tous.Conclusion
En conclusion, la ferme agricole de l’UNIFA incarne une approche novatrice et durable de l’agriculture,
intégrant éducation, production alimentaire et développement communautaire. Grâce à des projets
diversifiés – qu’il s’agisse de la production d’œufs, de poulets de chair ou encore de la décentralisation
de l’eau potable – la ferme contribue à la formation de nos étudiants tout en ayant un impact économique
et social important.
L’avenir de la ferme repose sur l’expansion de ces initiatives, l’innovation continue dans les méthodes
de production et un engagement renouvelé en faveur de la durabilité.
Nous profitons aussi de cette occasion pour remercier le Président Jean Bertrand Aristide et son épouse,
de nous avoir offert cette opportunité hors du commun. Car, cette expérience riche et unique au sein de
la ferme de l’UNIFA constitue un atout précieux pour la poursuite de notre carrière et la réussite de nos
projet à venir.
Ce mardi 22 octobre 2024, les étudiants du club de lecture de l’UNIFA ont eu leur première rencontre dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Ils ont effectué des exercices de lecture dans le livre intitulé : Tout homme est un homme, écrit par le Dr Aristide.
En effet, ce club est un espace privilégié où les participants ont l’opportunité de créer de nouveaux liens , d’apprendre à écouter et développer la pensée critique. Ils sont motivés à lire régulièrement, car la lecture est à l’esprit ce que l’exercice est au corps.
Examens d’admission
Avis
Les examens d’admission auront lieu le 20 septembre à 9 hres am, au Campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Une chaleureuse bienvenue vous est réservée. Succès et Bravo à vous !
INSCRIPTIONS POUR L’ANNÉE ACADÉMIQUE 2024-2025
L’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) informe les intéressés.es et le public en général de l’ouverture des inscriptions de l’année académique 2024-2025 pour les options suivantes :
– MÉDECINE
– ODONTOLOGIE
– SCIENCES INFIRMIÈRES
– PHARMACIE
– LABORATOIRE
– PHYSIOTHÉRAPIE
– GÉNIE
– ARCHITECTURE
– SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES (En présentiel et en ligne)
– SCIENCES ÉCONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
– AGRONOMIE
– ÉDUCATION PERMANENTE
INSCRIPTIONS
Les inscriptions sont en cours
Lieu : Fondation Dr Aristide
Heure : 9h AM – 2h PM
PIÈCES À PRÉSENTER
- Deux (2) photos d’identité récentes
- Extrait d’Archives récent ou Acte de naissance (Original et Copie)
- Relevés de notes ou Certificat du Baccalauréat IIème partie (Original et Copie)
- Une pièce d’identité : CIN ou NIF (Original et Copie)
N.B. Pour les postulants qui souhaitent s’inscrire sous réserve, l’UNIFA leur fait obligation de présenter au moment opportun la fiche indiquant leur participation aux examens du Baccalauréat IIème partie de l’année académique 2023-2024 (Original et Copie).
FRAIS D’INSCRIPTIONS
Les frais d’inscriptions sont de cinq mille (5.000.00) Gourdes pour la Médecine et deux mille (2,000.00) Gourdes pour les autres disciplines.
DATE DES EXAMENS
La date des examens sera annoncée ultérieurement.
Pour toutes informations supplémentaires, l’UNIFA vous prie de visiter son site : www.unifa-edu.info ou d’appeler aux : 28110408 – 28170405 – 28170411 – 28170412.
Des Bourses seront accordées aux lauréats sous forme de Scolarité ou de logement gratuit !
Résultats des évaluations de connaissances de l’année académique 2023-2024
Le Rectorat de l’Université souhaite porter à l’attention des étudiants, que les résultats des évaluations de connaissances de l’année académique 2023-2024, sont disponibles sur le site web de l’Institution. Les étudiants ayant répondu aux exigences d’ordre administratif peuvent y accéder à partir de l’adresse suivante : (https://unifa-edu.info/contenu/bulletin/).