CANNE ET SUCRE LITTERAIRE
Canne et Sucre Littéraire : un espace pour la production littéraire, le partage de culture et la mise en évidence des talents à l’UNIFA.
La première édition de Canne et Sucre a connu un succès hors pairs.
Le professeur Bordes et des étudiants et etudiantes à la 1ère édition de Canne et Sucre Littéraire.
Madame St Paulin, accompagnée des membres de la ligue des jeunes de la Fondation Dr Aristide.
Membres du Club de l’Excellence
La musique était à l’honneur. Les Unifaristes s’y connaissent aussi en musique.
Quel bonheur d’être étudiante à l’UNIFA. Des moments de détente sont prévus pendant que les exigences académiques sont de rigueur.
Détendues, ces étudiantes apprécient les talents de leurs camarades.
Canne et Sucre Littéraire, un espace privilégié pour mettre en évidence ses talents. Une étudiante en médecine dans un morceau.
Un étudiant interprétant une chanson.
Un morceau de violon par un étudiant de l’UNIFA pendant que ces camarades apprécient et en prennent plaisir.
Nous sommes membres actifs de la Ligue des Jeunes de la Fondation Dr Aristide et nous avons contribué à la réalisation de Canne et Sucre Littéraire.
Un duo… Notre Alma Mater nous offre un espace pour mettre en évidence nos talents artistiques.
Canne et Sucre Littéraire, une vraie détente pour nous, Unifaristes.
La Première Edition de « Sucre et Canne » nous a offert l’opportunité de nous épanouir nous a plongé dans un monde de détente et de bonheur.
LA CEREMONIE DE PRISE DE COIFFE ET DE PORT D’HABIT A L’AUDITORIUM DE L’UNIVERSITE DE LA FONDATION DR ARISTIDE PROMOTION 2021-2025
Le 3 février 2022, la promotion 2021-2025 a été formellement intégrée à la Faculté des Sciences Infirmières à travers la cérémonie de prise de coiffe pour les étudiantes et de port d’habit pour les hommes étudiants en Sciences Infirmières de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Les responsables académiques de l’UNIFA, des professeurs, des parents, étudiants, étudiantes de la FSI et autres facultés ont accompagné les nouveaux dans ce moment si important de leur parcours académique.
Les infirmières chevronnées et expérimentées ( Marjorie GAUSSAINT, Zeila E. STARCK, Joseline JEANTY, Fenelon JOCELYN, Tablada METELLUS) avec leur main experte coiffent les étudiantes de la première année comme pour les transmettre leur savoir faire dans ce métier si noble et si indispensable pour garantir le droit à la vie pour Tous.
La Directrice pédagogique de la Faculté des Sciences Infirmières dans ses mots de circonstance.
Les mots de remerciements de Miss Zeila E. STARCK, ancienne étudiante en Sciences Infirmières, lauréate de sa promotion et travaillant actuellement à la Faculté des Sciences Infirmières.
Miss Dayana LUC, étudiante en 3ème année de la Faculté des Sciences Infirmières de l’UNIFA dans les mots de bienvenue à la cérémonie de la prise de coiffe.
La relève est assurée à l’UNIFA.
Des responsables académiques et administratives de l’UNIFA et l’ancienne Première Dame Mildred T. Aristide, et le Dr Daphnée B. Delsoin, le Doyen de la Faculté d’Odontologie, pour ne citer que ceux-là.
Une vue partielle des futures coiffées bien mises dans leur robe blanche comme la neige.
A l’UNIFA, les modèles sont mis en avant et sont accompagnés dans leur développement personnel.
Une étudiante finissante de 4ème année en Sciences Infirmières, sure d’elle-même, contribuant à la réalisation de la cérémonie de prise de coiffe.
Les mains expertes des responsables académiques et professeures à la FSI coiffant les plus jeunes. Comme pour les souhaiter la bienvenue dans le métier.
Deux étudiantes de 3ème année (Dorveline Georges), et une de la 4ème à la FSI appelant les récipiendaires pour recevoir leur coiffe.
Les coiffées regagnant leur place.
Nous nous engageons déjà à nous mettre au chevet des malades.
Notre cérémonie a été solennelle, nos coiffes blanches comme neige sont bien ajustées sur nos têtes. Nous sommes fières de fréquenter une université si prestigieuse et sommes prêtes pour intégrer le noble métier d’infirmière.
Annonce de décès
Célébration de la Dignité
Célébration de la Dignité
Université de la Fondation Dr Aristide
La célébration de la Dignité à l’Université de la Fondation Dr Aristide, le 23 Décembre 2021, a été l’occasion pour les étudiants et étudiantes de s’exprimer et de mettre en évidence leurs talents.
L’auditorium de l’UNIFA a été transformé en une vraie salle de spectacle où les étudiants et étudiantes se sont détendus pendant des heures, dans une ambiance de fraternité et de convivialité.
Madame Mildred T. Aristide s’adressant à l’assistance lors de l’ouverture de la célébration de la Dignité.
Distingués membres du Rectorat, des Décanats et du Corps professoral,
Chers invités,
Chers Unifaristes,Je suis très heureuse de joindre ma voix à celle du Président de l’Université pour vous souhaiter nos meilleurs vœux, à la veille de l’année 2022.
Cette célébration de la dignité nous conduit directement à l’essence de notre nature humaine. Aussi, devons-nous réserver un respect inconditionnel à toute personne humaine. Là où les préjugés réduisent l’être humain à sa condition sociale, à la couleur de sa peau, à sa fortune ou à son origine ethnique, nos voix s’élèvent et proclament le caractère inaliénable de la dignité humaine.
Compliments à vous qui célébrez la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine. Nés tous égaux en droits et en dignité, mais victimes du système néocolonial qui viole nos droits à longueur de journée, réaffirmons notre volonté de vivre libres et toujours avec dignité. En attendant de voir l’émergence d’un instrument juridique reconnaissant la dignité comme un droit humain, unissons nos voix à celle du Président de l’UNIFA et proclamons fièrement:
“Si n pa sove diyite n,
Diyite n ap sove kite n.”Henry Wildipherson et la chorale de l’Université de la Fondaton Dr Aristde
34 professeurs sont honorés dont Dr Edeline Francisque, Dr Francis Saint Hubert et M. Eliphète Tingué.
Les Unifaristes applaudissent. Ils apprécient toujours les bonnes choses qui leur sont offertes à l’Université de la Fondation Dr Aristide, leur « Alma Mater ».
Mme Rachelle St Paulin, la maîtresse de cérémonie.
Les étudiants et étudiantes de l’UNIFA dans une chorégraphie.
Henry Wildipherson, l’étudiant pianiste
Unifariste saxophoniste en dehors de la salle de classe.
Le théâtre était aussi à l’honneur, le jour de la célébration de la dignité.
Un violoniste Unifariste…
Que de talents, que d’artistes à l’Université de la Fondation Dr Aristide…. !
Clinique mobile à la Fondation Dr Aristide
La santé est le bien le plus précieux dans la vie d’un individu. La Fondation Dr Aristide en est consciente et organise de manière régulière des cliniques mobiles pour répondre aux besoins des plus nécessiteux de la commune de Tabarre et de celles des communautés avoisinantes.
Le Décanat de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) a mobilisé toutes les ressources humaines de ce département ce 22 Décembre 2021 en vue d’offrir des services à la communauté tabarroise et à tous ceux et celles qui sont en quête de soins de santé.
Mme Mildred T. Aristide accompagnée de la Doyenne de la Faculté des Sciences de la Santé, la Docteure Daphnée Benoit Delsoin au moment de l’ouverture de la clinique mobile à la Fondation Dr Aristide.
Le Directeur médical, Dr Joseph Edmond Pierre, accueille les bénéficiaires des soins de la clinique mobile.
Quel sourire ! Il traduit bien cette volonté de l’équipe médicale de rendre service à la communauté haïtienne.
L’équipe médicale de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Une vue des patients de la clinique mobile du 22 Décembre 2021 à la Fondation Dr Aristide. La demande est importante en soins de santé dans la commune de Tabarre.
Quand les Infirmières et médecins de l’Université de la Fondation Aristide prêtent leur service à la communauté.
Les signes vitaux des patients sont importants pour bien poser le diagnostic.
Dans la sérénité, nous prenons soin de nos patients et patientes.
A côté des soins médicaux, des cadeaux sont offerts aux enfants.
Les enfants attendent calmement leur tour pour recevoir leurs cadeaux et les soins dont ils nécessitent.
Les médecins cubains font partis de l’équipe médicale.
Le Droit de vote
Le 16 décembre 2021, l’Université de la Fondation Dr Aristide a consacré sa conférence hedomadaire sur le thème « Le Droit de vote » à la date symbolique du 16 décembre qui représente pour le peuple haïtien, les progressistes en particulier, le symbole de l’expression de la volonté populaire à travers son vote du 16 décembre 1990 et son choix pour vivre dans une société démocratique et choisir librement ses dirigeants.
Un panel a expliqué aux jeunes en quoi consiste le droit de vote mais aussi leur a décrit la situation sociopolitique d’alors qui avait conduit aux élections du 16 décembre 1990 considérées comme la première élection libre et démocratique réalisée en Haiti.Le Docteur Dodley Sévère, Responsable des Affaires Académiques, présentant la thématique de la conférence du jeudi 16 décembre 2021.
Le Père Wesner Nérée, Professeur et responsable de discipline à l’UNIFA, lance l’ouverture de la conférence du 16 décembre 2021 sur le Droit de vote.
Les panélistes, de gauche à droite : Madame Laura Vorbe, Architecte Leslie Voltaire, responsable de la section Architecture et Marie Claudèce Joseph, Professeure de Sciences Sociales et Humaines.
Une vue de l’assistance composée de Doyens et Doyennes des différentes Facultés et de Mme Mildred T. Aristide qui paie toujours de sa présence aux conférences des jeudis de l’UNIFA.
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« Nous avons déjà dix-huit ans » en réponse à la question de l’Architecte Leslie Voltaire pour voir le nombre d’étudiants ayant déjà atteint l’âge les habilitant à exercer leur droit de vote.
Attentifs-ves à la présentation des aînés et professeurs sur non seulement le thème « Le Droit de vote » mais aussi à leurs témoignages sur l’exercice de ce droit, le 16 décembre 1990, pour la première fois.
Toujours avides de questions, de préoccupations, les Unifaristes questionnent leurs aînés et cherchent à comprendre cette page de la vie politique haïtienne.
Soutenance de thèse à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de la Fondation Dr Aristide
UNIFA, soutenance de Larson Eder Achemé comme licencié en droit
Sous la direction de Me Norah Jean François, Me Jean Eugène Pierre Louis et Me Loubens Elysée, respectivement présidente du jury, lecteur critique et directeur de mémoire, Larson Eder Achemé a soutenu, le 15 décembre dernier, à la salle polyvalente de l’Université de la Fondation Dr Aristide, son mémoire pour l’obtention du grade de licencié en droit. Après avoir obtenu une note de 73 sur 100, il est désormais licencié en droit et a l’opportunité de poursuivre ses études dans ce champ disciplinaire.
En présence d’étudiants et d’amis réunis à la salle polyvalente de l’Université de la Fondation Dr Aristide Larson Eder Achemé a bien défendu son mémoire de sortie. « Du statut des couples non-mariés », tel a été le sujet de recherche de Larson Eder Achemé. Un sujet qui a retenu l’attention des membres du jury qui n’a pas été du tout clément à son égard.
Selon les statistiques présentées par l’étudiant, en Haïti le nombre de personnes placées avoisine les 59%. Malgré le nombre important de ce groupe, il n’y a pas encore un texte de loi traitant spécifiquement leurs situations. Certaines lois dans le droit positif haïtien parlent de couples non-mariés. Malgré la stabilité et l’air émerillonné qu’on peut lire sur le visage des placés, ils sont ravagés par une grande inquiétude ; il s’agit de la question de la séparation des biens. C’est pour cela qu’il est conseillé aux « couples placés » de conserver les fiches de transactions. En absence de fiche ou de titre de propriété, le placé ne va pas pouvoir faire valoir ses droits en justice.
Larson Eder Achemé explique que dans le plaçage, la séparation de biens est souvent source de conflit. Cela crée souvent des déchirements regrettables. Le plus souvent, ajoute-t-il, la partie la plus faible économiquement est la grande perdante. Dans la société haïtienne, l’homme en général se charge de tout ce qui concerne les achats. Ce qui fait que les fiches et les titres mentionnent uniquement le nom de l’homme. À la dissolution de l’union, par la rupture ou par la mort, la femme, même si c’est elle qui était à l’origine des fonds, ne va rien en bénéficier.
L’étudiant-chercheur a fait usage de plusieurs textes de lois pour étayer ses points de vue sur le sujet. Il a surtout fait mention de l’article 260 de la Constitution haïtienne qui fait l’obligation aux autorités établies de prendre des mesures en vue de protéger la famille, qu’elle soit constituée ou non dans les liens du mariage.
Dans la société haïtienne, lorsqu’on parle de couples non-mariés, on fait référence, soit aux couples concubins ou aux couples placés. Selon le nouveau licencié, les juristes et les avocats ont toujours tendance à les confondre, pourtant ils sont différents l’un de l’autre. « En Haïti, le plaçage est traité en grande partie par la coutume et la coutume prévoit des rites, des formalités à remplir pour se mettre en plaçage », a-t-il soutenu ajoutant que le plaçage qui est l’union par excellence en Haïti est appelé mariage coutumier en raison de son rapprochement du mariage. La seule chose qui les différencie, c’est la portée officielle qui y est absente.
Pour le nouveau licencié de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, la soutenance de ce travail de recherche lui sert de stimulant pour approfondir ses connaissances dans le champ du droit civil. Ainsi, tous les Unifaristes souhaitent du succès continu à Larson Eder Achemé.
Le 15 décembre 2021, l’étudiant Larson Eder Achemé de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques a soutenu sa mémoire pour l’obtention de son grade de licencié en droit.
Issu de la promotion 2015-2019 et sous la direction de Me Loubens Elysée, Larson Eder Achemé a réalisé son travail de mémoire et l’a soutenu sous le thème « Du statut des couples mariés au regard de la législation haïtienne ».
De gauche à droite, Me Blanchard Jean Baptiste présentant les trois membres du jury : Me Eugène Pierre Louis, Me Norah Jean Francois et Me Loubens Elysée.
L’impétrant Larson Eder Achemé argumentant et soutenant sa thèse sur le Statut des couples mariés en Haïti.
Les membres du jury face à une assistance composée de professeurs et d’étudiant-tes de l’UNIFA.
Une vue de l’assistance au moment de la soutenance. À la première rangée, de gauche à droite: Mme Mildred Aristide, Dr. Dodeley Sévère, Me Joselaine Mangnan, doyenne de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques et Me Blanchard Jean Baptiste.
La présence et l’attention des autres étudiants comme leitmotiv et stimulant à l’apprentissage.
JEUDI DE L’UNIFA DU 9 DECEMBRE 2021
Le jeudi de l’UNIFA du 9 décembre 2021 a eu une touche bien particulière. Des étudiants et étudiantes de toutes les facultés ont analysé et interprété l’hymne de l’UNIFA, leur université. Hymne dont les paroles et la musique sont composées par le Docteur Jean Bertrand Aristide, Président de l’UNIFA.
Le panel composé des représentants de l’Ecole de Physiothérapie, des Facultés de Médecine, d’Odontologie, des Sciences Infirmières, de Génie et d’Architecture, des Sciences de la Nature et d’Agriculture, des Sciences Politiques et Juridiques ont ébloui l’assistance par la qualité de leur intervention.
La maitresse de cérémonie pour la circonstance.
Avec brio, ils, elles ont tous et toutes interprété-es un couplet de l’hymne de l’UNIFA, (leur trait d’union) au sein de leur université. Leur insistance et analyse pointue sur des concepts et/ou affirmations comme « UNIFA, Notre Alma Mater », institution d’offre de formation sans Exclusion ou « Sin pa Sove Diyite n, Diyite n ap Sove kite n » pour ne citer que ceux-là ont charmé le public composé de professeurs mais surtout d’étudiant-es.
Quel Plaisir d’écouter ses camarades ! Cette attention, cet intérêt pour l’activité du jour et ce petit sourire complice traduit bien le niveau de satisfaction et de fierté des participant-tes pour la qualité de la présentation des panélistes.
L’attention est soutenue au moment de la présentation des étudiant-es panélistes. Quelle joie d’apprendre de ses pairs, de ses camarades de classe !
L’insécurité
La famille haïtienne peine, depuis bon nombre années, sous le poids de multiples situations, tantôt sous forme de catastrophes naturelles, tantôt à caractère socio-économique et/ou politique. Cependant, à l’instar des autres nations, elle espère pouvoir continuer à s’adonner aux activités du quotidien. Aujourd’hui, plus que jamais, toile de fond de toutes ces situations vécues, un fléau occupe l’espace et bouleverse la quiétude d’esprit : l’insécurité.
Me James Boyard, éminent avocat du Barreau de Port-au-Prince, auteur et Professeur d’Université, se penche sur ce sujet poignant, qui angoisse la famille haïtienne.
Me Jean Baptiste Blanchard, Décanat de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques /UNIFA
Me James Broyard, Professeur à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques /UNIFA
« La sécurité est la fonction première de l’État. Un État légitime et souverain doit accorder une importance capitale à la sécurité de la nation, car un peuple qui n’est pas en sécurité sur sa propre terre ne peut contribuer à la croissance de son pays »
Les ophtalmologues se font de plus en plus rares en Haïti
Dans le cadre du rendez-vous hebdomadaire baptisé « les Jeudis de l’UNIFA », une conférence débat s’est tenue à l’auditorium de l’Université de la Fondation Dr Aristide le jeudi 25 novembre 2021 autour de l’ophtalmologie. C’est le Dr Réginald Réjouis, ophtalmologue et professeur d’université qui a animé cette conférence à laquelle des centaines d’étudiants, dont ceux en ophtalmologie, en odontologie, en médecine et en sciences infirmières ont pris part.
D’entrée de jeu, le spécialiste en faisant la genèse de cette branche médicale qui s’occupe des problèmes de la vue « Ophtalmologie », a permis à l’auditoire de mieux cerner la définition d’ophtalmologie, l’évolution de cette science et la mission de quelqu’un qui a étudié cette discipline et la situation du pays à ce niveau.
L’ophtalmologie, dit-il, est une discipline qui s’occupe de la maladie des yeux. « Ces derniers font partie des organes de l’homme et contiennent des milieux transparents permettant de voir », a fait valoir le médecin, ajoutant que pour pouvoir voir normalement, il faut avoir des yeux avec des milieux bien transparents.
Cependant, à l’ombre de l’ophtalmologie qui s’occupe des yeux, Dr Réginald Réjouis soutient qu’il y a d’autres sciences connexes qui prennent en compte certains problèmes oculaires. Parmi ces sciences, il cite, entre autres, optométrie, une discipline qui, explique-t-il, étudie la réfraction de l’œil. Cette discipline, souligne le spécialiste, s’occupe uniquement de la prescription des verres. Il a aussi mentionné l’opticien qui se spécialise dans la fabrication et la vente des verres. « Ces deux spécialisations peuvent travailler de concert avec un ophtalmologue », a-t-il précisé.
L’ophtalmologie en tant que science est divisée en plusieurs sous spécialités. Après une spécialisation de 4 ans en résidence hospitalière en ophtalmologie, quelqu’un peut s’orienter vers une sous-spécialité pour acquérir des connaissances approfondies en matière de santé visuelle, a renchéri le professeur d’universités, indiquant qu’il y a également la chirurgie-olfactive comme sous-spécialités qui s’occupent de la défaillance visuelle.
Les dates importantes de cette science
Au cours de son exposé, Dr Réginald Réjouis a cité quelques dates qui ont marqué cette discipline qui s’occupe de la vue. Selon le médecin, le premier livre d’ophtalmologie a été rédigé en 1583 par un médecin Allemand.
Le docteur en a profité pour présenter la situation du pays dans le domaine médical. Ainsi, les informations rapportées laissent croire qu’Haïti ne dispose rien que 3 354 médecins pour 11 millions d’habitants. Le pire, déplore le professeur, est qu’il n’y a même pas 100 ophtalmologues. Pourtant, cette science est apparue en Haïti au cours de la période de l’occupation américaine, période à laquelle ce service a été débuté à l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti, d’après Dr Réjouis.
Faisant l’état des lieux de la situation, le conférencier se dit consterné de voir la dégradation du système de santé haïtien. Pour lui, le système est traité en parent pauvre par les autorités haïtiennes. Le professeur a mis un accent particulier sur le nombre de médecins dont des ophtalmologues qui fuient le pays. Cette situation, de l’avis du médecin, est préoccupante. Ce qui pousse le spécialiste, à encourager les autorités concernées à prendre les décisions qui s’imposent afin de créer un climat sécuritaire dans le pays dans l’optique de pallier ce problème.
Les étudiants font des « les jeudis de l’UNIFA », un rendez-vous à ne pas manquer. Les thématiques choisies sont d’intérêt général. Les conférenciers sont parmi les plus chevronnés sur le marché. La conférence du 25 novembre traduit encore une fois la volonté des responsables de ce centre universitaires de permettre aux étudiants d’avoir une meilleure compréhension des sciences médicales et leur évolution dans le pays.
Depuis Aristote, philosophe grecque de l’antiquité, il est admis que l’être humain possède cinq sens représentés par leurs organes sensoriels inhérents : les oreilles, les yeux, le nez, la langue et la peau. Pendant longtemps en Haïti, une spécialité médicale a regroupé les trois premiers : l’ORL-O (l’otho-rino-laryngologie-ophtalmologie). Depuis déjà une bonne vingtaine d’années, l’Ophtalmologie s’est singularisée chez nous : Nos premiers Ophtalmologues ont été formés à l’unique centre hospitalier universitaire de l’époque.
Le Jeudi 25 novembre, à l’auditorium du campus, le « Jeudi de l’UNIFA » a accueillit le Dr Réginald Réjouis, Ophtalmologue, Professeur d’Université.
Dr Réjouis, le conférencier.
De droite à gauche : Prof Claudèce Joseph, Dr Daniel Gabriel, Doyen de la Faculté d’Odontologie, Mme Mildred Aristide, Dr Francis St Hubert.