Hommage à Toussaint Louverture : Commémoration du 218ème anniversaire de la mort de Toussaint Louverture au 13ème Jeudi de l’UNIFA
Dans la matinée du 7 avril 1803, après huit mois de captivité et une santé chancelante, sous la demande d’un gardien, un chirurgien et son assistant allaient faire le constat de la mort du Précurseur de l’Indépendance d’Haïti. Que devons-nous retenir de la vie et de la mort de Toussaint L’Ouverture ? La haute portée pour notre nation de cette figure, symbole de courage, a été la toile de fond du panel de ce Jeudi de l’UNIFA, à l’Auditorium de l’Institution.
Six anciens/anciennes étudiants.es de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’UNIFA, introduits.es par la Doyenne de ladite Faculté, Me Joselaine Asique Mangnan, ont constitué le panel de ce jeudi 8 avril 2021. Panel qui a rendu un bel hommage à la vie et à la mort de ce grand homme qui a marqué son temps, qui a marqué le monde, qui a marqué l’Histoire et dont la mémoire perdurera car les idéaux qu’il prônait vivant sont universels et se conjuguent à tous les temps.
Wanex Dumé, Edwin Alcide, Shaddaëlle Bolière, Guessy Marechal, Lorens Fayo Louimé et Me Island Gouin ont pris la parole pour parler de Toussaint L’Ouverture, de sa vision et de son combat contre le système colonialiste et esclavagiste instauré à Saint-Domingue. Système dont l’un des piliers est le Code Noir, lois visant à régler les problèmes qui découlent de l’esclavage dans les colonies de la Métropole française, tout en mettant en place des outils pour renforcer le problème lui-même : l’esclavage et la colonisation. C’était donc une situation qui contredisait ces supposées tentatives de solutions.
‹‹ Haïti – Haitii /Pwezi filozofik pou dekolonizasyon mantal ››, livre publié par le Président de l’UNIFA, le Dr Jean-Bertrand Aristide, en 2010, a servi de texte de référence à ces étudiants.es pour leurs réflexions autour de la question du Code Noir, qui se voulait par moment humain, prétextant se pencher sur le sort des esclaves noirs de Saint-Domingue tandis qu’il est, dans son ensemble, un aiguillon dans les yeux et un fouet dans leurs côtés.
Tous et toutes ont rappelé la fougue et l’intelligence avec laquelle Toussaint L’Ouverture a voulu vaincre les actions posées à l’encontre des Noirs esclaves de Saint-Domingue, alors que son épingle était au préalable tirée du jeu et qu’il bénéficiait du statut quo. Ils ont aussi fait retentir son dernier cri, cri de foi en un avenir digne pour les noirs qui rêvent de leur liberté arrachée par les colons : ‹‹ En me renversant, vous n’avez abattu que le tronc de l’arbre de la liberté des noirs de Saint-Domingue. Il repoussera par ses racines car elles sont profondes et nombreuses ››.
Troisième cérémonie de collation de diplômes à l’UNIFA
L’UNIFA a célébré en grande pompe la troisième cérémonie de collation de diplômes de ses deux dernières promotions le dimanche 14 mars 2021.
Sur la cour du campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide, tout fait penser à la particularité de ce jour pour cet établissement d’Enseignement supérieur. Les différents représentants de la presse télévisée, les nombreux/ses photographes prêts.es à immortaliser cet événement de première importance pour les récipiendaires des facultés en général et pour l’UNIFA en particulier, les larges tentes immaculées qui remplacent les habituels bancs verts, la foule des parents et proches enthousiastes : tout a été mobilisé afin de donner un sens particulier à cette cérémonie qu’attendaient avec impatience et joie les deux dernières promotions d’étudiants.es de l’UNIFA. Cette cérémonie de collation de diplômes empêchée l’année dernière par les assauts de la covid-19 a été fastueusement réalisée ce dimanche 14 mars 2021, avec la participation de plusieurs centaines d’invités.
Discours du Président de l’UNIFA, le Dr Jean-Bertrand ARISTIDE, à l’occasion de la cérémonie de collation de diplômes, le dimanche 14 mars 2021
Distingués Membres du Conseil d’Administration de l’UNIFA,
Distingués Membres du Rectorat, des Décanats et du Corps professoral,
Rév. Père David César, Chef de l’Orchestre philarmonique Sainte Trinité,
Distingués invités, chers parents,
Chers amis du 11è Département,
Très chers Récipiendaires, très chers Unifaristes,
Chers amis de la presse,
Mesdames, Messieurs,
Comme deux notes de musique à l’octave, la voix de Minouche et la mienne s’unissent pour vous saluer et vous adresser une cordiale bienvenue à cette troisième cérémonie de graduation. L’année dernière, face à la propagation du coronavirus, nous avons dû annuler cette célébration de collation de diplômes. Ce matin, enfin, enfin, que nous sommes heureux de nous retrouver en votre compagnie ! Aussi, avons-nous le plaisir de saluer votre contribution à la formation de nos 3103 étudiants par un applaudissement chaleureux.
Si la passion habite près de l’amour, UNIFA habite au cœur de Minouche. Elle s’y donne avec amour et passion. A nous aussi de lui témoigner notre gratitude par ce concert d’applaudissements. De ces innombrables rayons d’amour qui émanent des membres de notre Conseil d’Administration, je suis témoin. De leur passion pour la croissance de l’UNIFA, je suis un témoin privilégié. Qu’il me soit permis de vous adresser, distingués Membres du Conseil, nos sincères remerciements.
Assassinat perpétré d’Edeline Mentor Louis, une collaboratrice de la Polyclinique de la Fondation Dr Aristide
La Polyclinique de la Fondation Dr. Aristide condamne énergiquement l’acte barbare d’assassinat perpétré contre sa collaboratrice Edeline Mentor Louis.
Mère de deux enfants, Miss Louis était une infirmière compétente, dynamique et soucieuse.
Elle a été assassinée le mardi 02 Mars 2021 dans l’après-midi, après avoir effectué une transaction dans une banque commerciale de la Route de frère. Polyvalente, chaleureuse et courtoise envers les patients, Miss Louis a laissé de bons souvenirs à ses collaborateurs et collaboratrices. Elle a toujours servi sa communauté consciencieusement.
Au nom de tout son personnel, la Polyclinique de la Fondation Dr Aristide présente ses plus sincères condoléances à la famille de la défunte, à ses amis et tous les proches affectés par ce deuil.
Que son âme repose en paix !!
Polyclinique de la Fondation Dr Aristide
Fin des examens à l’UNIFA
Ce vendredi 26 février annonce la fin de la période d’examens pour la plupart des étudiants.es de l’UNIFA. Durant toute cette semaine, ils/elles ont eu à tester leurs connaissances, leur niveau de compréhension des cours dispensés, des recherches effectuées et des documents consultés.
Le moment est venu pour eux/elles de fournir un dernier effort et de boucler la boucle. Il ne leur faut que quelques heures supplémentaires afin de reprendre leur souffle.
La semaine prochaine, ils/elles salueront le retour à la normalité des horaires de cours et des activités de l’université.
Les examens volent la vedette au Jeudi de l’UNIFA ce jeudi
Le programme des Jeudis de l’UNIFA n’a pas eu lieu ce 25 février 2021 à cause du déroulement des examens à l’Université.
Très tôt ce matin, sept heures sonnées, les étudiants.es déjà éparpillés.es sur le campus se préparent aux examens, allant et venant, les documents comme seuls objets occupant leur champ de vision. L’heure des Mathématiques, de l’Espagnol, de la Physiologie et de la Neurologie s’approchait des étudiants.es de l’Ecole de Physiothérapie ; l’Anglais, l’Anatomie, la Parodontologie et l’Endodontie jaugeraient dans un moment encore ceux/celles de la Faculté d’Odontologie ; les apprenants.es en Faculté de Génie et d’Architecture marchaient droit vers la Chimie, l’Analyse des Structures, les Structures métalliques.
Chacun.e d’entre eux/elles allait, de toute façon, quelque part dans l’une des grandes salles du campus, croiser la route d’examens qui l’évalueraient. A les voir si investis.es dans la révision de leurs documents, on croirait bien qu’ils/elles ont oublié quel nom porte ce jour.
En temps normal, ils/elles ont rendez-vous tous les jeudis à l’auditorium de l’université afin d’assister et de participer au programme des Jeudis de l’UNIFA. Cependant, à cause des examens en cours, cette activité académique n’a pas pu avoir lieu.
Les Jeudis de l’UNIFA sont une série de conférences instaurée par l’Administration de l’université dans le but de susciter la curiosité et l’intérêt de la communauté estudiantine sur des sujets d’intérêt général. C’est également une occasion pour ces etudiants.es d’acquérir des connaissances scientifiques qui ne sont pas toujours de leur ressort : A titre de rappel, l’université héberge en son sein neuf facultés spécifiques. Les sujets d’intervention variés constituent de ce fait, l’ouverture sur un champ scientifique pour les uns.es et pour les autres et une énième visite à ce même champ pour d’autres.
Les intervenants.es aux Jeudis de l’UNIFA sont des figures reconnues et respectées dans leur domaine qui usent de leur savoir et de leur savoir-faire afin d’entretenir les jeunes unifaristes sur des questions d’actualité.
Ainsi, lors de la récente appréciation de notre monnaie locale, la Gourde, le Dr Eddy Labossière, économiste, leur a exposé les mécanismes d’appréciation et de dévaluation des monnaies de façon générale pour mieux les faire comprendre ce qui explique les récurrentes dévaluations et la soudaine appréciation d’alors de la Gourde. La professeure à l’Université, Pharmacienne de formation, Marie Ener Jean-Jacques, a présenté une conférence en décembre dernier, en plein contexte de la covid-19, sur l’importance de la Médecine traditionnelle en Haïti ; et celle pour commémorer la journée du 12 janvier 2010 a été présentée par l’Ingénieur Claude PREPETIT, sur les avancées et les manquements relatifs aux risques sismiques en Haïti.
Troisième journée d’examens à l’UNIFA : A la rencontre des étudiants.es
Dans le couloir menant à la bibliothèque de l’Université, Snaïdy SAINTABLE, Keldine CHERY, Abigaïl S. DARIUS et Kimberlyne ST LOUIS, un groupe d’étudiantes en 2ème année a la Faculté des Sciences économiques et administratives (FSEA), se sont réunies. Elles sont rejointes un peu plus tard par leur camarade Fernando Buteau Fils SENATUS. Là, ils se préparent pour les examens de la journée. Ces étudiant.es, quoique entouré.es de cahiers et de documents, attendent de pied ferme les évaluations prévues pour la journée.
Kimberlyne, toute enjouée, ne cache pas son assurance : ‹‹ Je suis prête. Tout à fait prête. J’ai eu un bon intra et là j’espère obtenir un 80 de moyenne générale ››. Dorana GEDEON, étudiante en 3ème année à la Faculté des Sciences infirmières qui profite tranquillement de sa pause, en prenant toutefois soin de garder près d’elle ses documents de révision, se sent tout aussi sécure. Elle confie : ‹‹ C’est un fait qu’un.e étudiant.e en période d’examen stresse toujours un peu, d’une manière ou d’une autre, parce qu’il/elle craint d’avoir peu ou trop fait ; mais je sais que je vais largement dépasser la moyenne exigée ››.
‹‹ Il est vrai que la distance entre Laboule (son domicile) et l’Université est énorme, ce qui fait que j’arrive souvent tard chez moi et que je manque de temps parfois, mais j’arrive à me préparer au mieux afin d’être en état de passer les examens et de réussir au max ››, fait savoir Filencia PIERRE, cette étudiante en 4ème année a la Faculté de Médecine.
Certaines réalités ne s’expliquent pas, dit-on. Si ces trois étudiantes qui arrivent à tenir le cap malgré leurs contraintes se disent stressées, ce n’est ni le cas de Bedjinie SAINTERME de la Faculté de Médecine, ni de Snaiderson THOMAS, futur odontologue, qui pourraient légitimement s’inquiéter, mais bien décidés à prendre le pas sur l’angoisse. C’est ce que fait comprendre ce dernier : ‹‹ Je ne suis pas vraiment stressé. Je ne maitrise pas à la perfection le contenu de tous les documents, parce qu’ils sont nombreux, mais je les ai lus plusieurs fois et j’en ai même présenté quelques-uns en cours. Alors non, je ne stresse pas. Je passerai mon test ››.
Tendus.es ou pas, tous/toutes les étudiants.es interrogés.es reconnaissent que les plus enclins à l’anxiété due aux examens sont ceux/celles en Médecine à cause des colossales théories liées à leur domaine d’étude et les fameux QCM des tests auxquelles ils doivent répondre en un temps record ; les nouveaux/nouvelles arrivants.es, eux/elles, combinent avec cela les exigences faites en vue de passer en deuxième année. Esperancia BERNARD, Junette CHARLES, Spelancia BELIZAIRE et Marie L. CETOUTE, nouvelles apprenantes à la Faculté de Médecine, acceptent de décrire leur représentation de la situation : ‹‹ Au début, on était effrayées par ce qu’on entendait nos ainés dire. On se sentait également submergées par les fortes vagues de taches qui nous enveloppent. On s’est à présent adaptées et on fera de notre mieux pour réussir l’année ››.
On ne peut pas aimer une rose sans en embrasser les épines. Ces paroles, elles les ont apparemment très bien comprises et elles sont déterminées à ne pas laisser les difficultés étouffer leur motivation.
Deuxième journée d’examens pour les étudiants.es de l’UNIFA
Huit heures avaient sonné. Les étudiants.es de l’UNIFA venaient d’entonner allègrement l’hymne national. L’hymne à l’UNIFA avait suivi immédiatement après, sous la conduite du Père NERE. Une fois terminé, ils/elles se sont répartis.es en groupes sur tout le Campus : certains.es se sont tenus.es dans les portiques des salles de cours, d’autres ont préféré profiter de l’herbe verte sous leurs pieds, de l’ombrage des arbres verts qui se mélangent au décor de toute l’Université, du confort des larges espaces des différentes parties de la cafeteria, en se remplissant le ventre et la tête. Qui a dit que les derniers moments qui précèdent les examens devaient forcément être angoissants pour les étudiants.es ? Détendus.es. Ainsi essayèrent-ils/elles de commencer leur deuxième journée d’examens de première session pour l’année académique 2020-2021 en ce mardi 23 février 2021.
Au cours de la journée, la vaste cour se désemplissait durant les heures d’examens pour reprendre vie lors des moments de pause où elle se convertissait en lieu de de débats, d’échanges sur les épreuves, et de révision par excellence.
Etudiants.es de toutes les facultés ont eu des tests à passer, comme ce fut le cas de la journée de la veille. Ainsi, pour ce deuxième jour d’épreuves, ceux/celles de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA) ont eu leur test de Sociologie, ceux/celles de la Faculté des Sciences juridiques et politiques (1ère à 4ème année) ont été evalués.es en Droit constitutionnel, Droit International Public, Introduction à l’Economie politique, Droit des Régimes matrimoniaux, Droit des Obligations, Droit des Sûretés.
Ce fut une journée beaucoup plus chargée pour La Faculté de Médecine. Ses étudiants.es ont été soumis à des tests pour plus d’une dizaine de cours (1ère à 5ème année) : Biologie, Anglais, Sociologie, Biophysique, Initiation à la Physiologie, Anatomopathologie, Physiologie sanguine, Physiologie respiratoire, Sémiologie rénale, Economie de la Santé, Sémiologie obstétricale, Gynécologie, ORL, Parasitologie. Heureusement, l’administration de l’Université leur accorde une pause de soixante minutes entre chaque examen pour se reprendre.
En ce qui concerne la Faculté de Génie et d’Architecture (FGA), ces évaluations de première session ont porté sur l’Analyse, la Statistique (2ème et 3ème années) ; celles de la Faculté des Sciences infirmières (FSI) sur le Français, les soins infirmiers aux personnes handicapées, l’initiation à la Recherche, l’Hygiène générale, la Sante communautaire, l’Anglais et la Diétothérapie (1ère à 4ème année).
Les examens de la Faculté des Sciences économiques et administratives (FSEA) pour leur part, se rapportaient à l’Economie monétaire et à la Finance personnelle ; ceux de la Faculté d’Odontologie aux Mathématiques et à l’Espagnol. La Biologie et les déterminants du Handicap ont été les tests auxquels les étudiants.es de l’Ecole de Physiothérapie ont été soumis.es.