Avis
Les résultats du concours d’admission seront disponibles au campus de l’Université le Jeudi 9 Septembre à 10 hres AM.
LES MEDECINS DIPLOMES DE L’UNIVERSITE DE LA FONDATION DR ARISTIDE (UNIFA) SE METTENT AU SERVICE DES BLESSES DES COMMUNAUTES DE LA GRANDE ANSE, VICTIMES DU SEISME DU 14 AOUT 2021.
Des cliniques mobiles sont en cours de réalisation dans la Grande Anse par des médecins diplômés de l’UNIFA. La première clinique mobile a commencé au lycée de Chambellan et d’autres seront réalisées dans des communes et Sections Communales.
Une équipe composée de cinq femmes médecins diplômées de l’UNIFA a innové pour voler au secours des victimes de la Grande Anse. Ces médecins offrent leur aide aux populations du Département de la Grande Anse, touchées par le séisme du 14 aout 2021.
Trois d’entre elles partagent cette expérience avec la communauté unifariste et la population haïtienne en générale.
« Je suis le Docteur Rose Laure Calas, originaire de Jérémie. Je suis de la promotion 2013-2019 de l’Université de la Fondation Dr Aristide. J’étais déjà sur place dans la Grande Anse, en Service Social au moment du séisme. En accord avec d’autres étudiantes de ma promotion qui faisaient leur Service Social dans la Grande Anse, nous avons eu l’idée de former une équipe pour venir en aide aux populations victimes du séisme quand entre temps, le Président de l’UNIFA, le Docteur Jean- Bertrand Aristide nous a contactés et nous a proposé son support en termes de matériels nécessaires et de médicaments pour les patients que nous aurons à consulter
D’autres médecins unifaristes en Service Social à Corail et à Pestel ont rejoint l’équipe et depuis le lundi 06 septembre nous offrons des soins à la population de Chambellan. Notre clinique est installée au lycée de Chambellan, local qui nous a été offert par l’ASEC de la communauté.
En deux jours, j’ai consulté une centaine de patients et ceci pour différentes pathologies et nous leur avons offert gratuitement des médicaments, grâce au support du Président de l’UNIFA.
Je suis contente de cette expérience. J’ai l’opportunité de servir la population du département où je suis née. »
« Je suis le Docteur Elicard Joseph. Ma mère est originaire de Pestel et c’est pour cela que j’avais choisi de faire mon Service Social à Pestel. Le séisme m’a surpris dans la Grande Anse et de là, en accord avec les autres collègues unitaristes, il nous est venu l’idée de nous mettre ensemble pour offrir des soins médicaux aux victimes du séisme.
Le Président de l’UNIFA, le Docteur Jean- Bertrand Aristide nous a contactés entre temps et il a renforcé et soutenu l’idée que nous organisions des cliniques mobiles dans la Grande Anse. Il nous a fourni du matériel et tous les médicaments essentiels pour répondre aux besoins de la population (médicaments contre le diabète, l’hypertension artérielle, des parasitoses etc). Les médicaments non seulement sont disponibles, ils sont suffisants et adaptés à chaque pathologie.
L’expérience va continuer dans tout le département de la Grande Anse. Dans les prochains jours nous serons à Carcasse (Les Irois).
Notre équipe a fait une répartition des patients en fonction de leur sexe et tranche d’âge (enfant, homme, femme). C’est une façon pour nous d’être plus efficace dans notre travail et nous comptons présenter des statistiques de manière périodique pour évaluer le nombre de patients que nous avons consulté et traité.
Durant les deux premières journées de clinique mobile, j’ai consulté 60 personnes. La population apprécie notre travail. Nous allons vers les familles, nous faisons le porte à porte pour aller chercher les personnes qui nécessitent des soins médicaux de même que celles qui ont été blessées ou fracturées au moment du séisme.
Je suis contente de servir la population du département où ma mère a pris naissance. »
« Je suis le Docteur Géraldine Germéus. J’ai réalisé mes études en Médecine à l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA). Contrairement aux autres collègues, je ne suis pas de la Grande Anse mais j’étais en Service Social à Corail quand le séisme a frappé les départements de la Grande Anse, des Nippes et du sud. J’ai été contactée par les Docteurs Calas et Lubin pour intégrer le groupe qui voulait offrir leur service à la population. Je n’ai pas hésité à l’idée d’intégrer le projet et je suis fière d’en faire partie.
Depuis le lundi 06 septembre 2021, je participe avec mes camarades de l’UNIFA à un programme de clinique mobile soutenue par l’Université de la Fondation Dr Aristide à travers des dons en matériel et médicaments qui sont d’ailleurs nettement suffisants. Nous avons répertorié beaucoup de pathologies et nous avons consulté environ 300 malades au cours de ces deux derniers jours.
Il y avait un grand besoin et beaucoup de demandes en soins médicaux parce que dans cette zone, aucun dispositif en termes de soins médicaux n’a été mis en place pour les victimes avant notre arrivée.
Je suis contente d’avoir eu l’opportunité d’offrir mon aide à une population qui avait un si grand besoin en termes de soins médicaux. »
Ce vendredi 03 septembre 2021 l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) organise le concours d’admission pour 2564 postulants dont 211 boursiers en Agronomie.
100 bourses d’étude ont été offertes par la maman du Président Aristide, à l’occasion de la célébration de son centenaire. Au nom de Mme Solange Aristide, originaire de Port-Salut, UNIFA a accordé d’autres bourses aux étudiants du Grand Sud, victimes du séisme du 14 Août 2021.
Félicitations à ces jeunes en quête du savoir scientifique.
Dans la vision du Dr Jean-Bertrand ARISTIDE, l’enseignement, la recherche et le service à la communauté font partie de trois actions sociales indissociables à l’Université. À cet effet, le rectorat s’engage à offrir une formation de qualité aux étudiants. La solidarité agissante, certes, contribue à la formation des universitaires et à la croissance de leur communauté.
S’inscrivant dans cette dynamique, le Dr Daphnée Benoît, Doyenne de la Faculté de Médecine de l’UNIFA dont un grand nombre de diplômés ont pris en charge les victimes du tremblement de terre à travers le grand Sud, a mis en œuvre cette noble vision:
Don de sang,
Don de soi.
Cette initiative, loin d’être la première, intervient trois mois après celle réalisée le 18 mai écoulé à l’occasion de l’édition 2021 de la semaine scientifique de l’UNIFA.
Pour lancer la collecte, Mme Aristide a été la première à se faire piquer pour faire don de son sang en faveur des victimes. Après l’accomplissement de ce beau geste humanitaire, elle a précisé que donner de son sang pour sauver la vie d’autrui est une action citoyenne qui mérite d’être encouragée.
Elle a aussi déploré l’ampleur des dégâts et présenté, encore une fois, les sympathies du Dr Jean-Bertrand Aristide aux nombreuses victimes du séisme.
La collecte de sang réalisée à l’UNIFA en faveur des victimes du séisme du 14 août 2021 s’est poursuivie jusqu’à 16 heures. Cette initiative a mobilisé des professeurs, des cadres de l’UNIFA, des centaines d’étudiants, des membres de la ligue des jeunes de la fondation du Dr Aristide et des riverains de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Rappelons qu’après les analyses médicales, le sang collecté ira directement en faveur des victimes du grand Sud.
Le Conseil d’Administration et le Rectorat de l’Université tiennent à apporter leur solidarité à la population des différents Départements, victimes du tremblement de terre du samedi 14 août 2021. En vue d’un accompagnement concret, des dispositions sont à l’étude et seront divulguées sous peu.
Le Conseil d’Administration et le Rectorat de l’Université s’inclinent devant les dépouilles des hommes, femmes et enfants décédés et souhaitent du courage aux parents et amis éplorés.
Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA)
Le Conseil d’Administration et le RECTORAT s’inclinent devant la dépouille de cet homme exceptionnel qui n’a cessé d’apporter son inestimable support á l’Institution, dès les premiers jours. A son épouse Evangéline et ses enfants, nos sincères condoléances! Aux talentueux musiciens de l’Orchestre Philarmonique Sainte Trinité, nos sympathies. Que notre Frère tant aimé, le Rév Père David repose en paix!
Requiescat in pace!
Le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide vibre cette semaine au rythme des
examens de la première session. Depuis ce lundi 27 janvier, les étudiants de toutes les
facultés sont plongés dans une atmosphère à la fois studieuse et électrique. Stress,
concentration, éclats de rire nerveux et murmures de révisions : tout se mêle dans cet espace
où l’avenir se joue, feuille après feuille.
Ce jeudi matin, à l’auditorium, la scène est remarquable. Dès 8 heures, la salle est comble.
Des étudiants en première, quatrième et cinquième années de médecine patientent, le regard
rivé sur leurs textes d’examen. Les visages sont tendus, les mains crispées sur les stylos.
Parfois, un soupir ou un froissement de papier rompt le silence. On sent le stress dans l’air,
mais il y a aussi une détermination incroyable.
Plus loin, à quelques minutes de marche, dans la salle de première année d’agronomie,
l’ambiance est différente, mais tout aussi intense. Les futurs agronomes, penchés sur leurs
copies, griffonnent des calculs et des schémas. Le silence est si profond qu’on pourrait
entendre le vol d’un moustique. Dehors, par contre, sous les arbres du campus, d’autres
étudiants de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA) révisent en
groupe, échangeant des notes et des conseils à voix basse.
« C’est une question de bon sens »
Vixamar Sergio, étudiant en première année d’agronomie, vient tout juste de sortir de la salle
d’examen. Il s’installe calmement sur la « Place Dignité », un coin ombragé du campus, et
savoure un petit goûter, l’air détendu après plusieurs heures d’intense concentration. « C’était
à ma portée. Si on a étudié, on peut s’en sortir », confie-t-il. Mais il reconnaît que la semaine
n’a pas été de tout repos. « Il y a eu des hauts et des bas. Certains examens étaient plus
difficiles que d’autres, mais je pense que je vais réussir. Je le dois à mes professeurs et à mes
parents. »
Non loin de là, dans le bâtiment voisin, les étudiants en troisième année de génie préparent
leurs épreuves d’analyse numérique. Assis en petits groupes, ils discutent calmement,
échangeant des formules et des concepts. À quelques mètres, des étudiants de la Faculté des
Sciences Économiques et Administratives (FSEA) révisent leurs cours de mathématiques
avec une énergie joyeuse, presque décontractée. Pourtant, dans une autre salle, leurs
camarades de quatrième année affrontent une épreuve de finance publique, le visage
concentré et les sourcils froncés.
Médecine : entre soulagement et regrets
À l’entrée de l’auditorium, un groupe d’étudiants en quatrième année de médecine débriefe
l’épreuve de pharmacologie qu’ils viennent de passer. Gabriel Murat-Loritch, Enica Jose et
Juamé-Amardis Dronald semblent globalement satisfaits. « Les questions étaient dans nos
cordes, mais on aurait aimé avoir plus de temps pour réviser », explique Gabriel, un sourire
aux lèvres, comme pour tempérer ses propos.
Pour Lubin Sendy, Jeudi Djenika, Nelson Yamishka et Louis Fédia Daïna, les épreuves de
ODS ont été un mélange de facilité et de pièges. « C’était plus technique qu’on ne
2
l’imaginait, mais on reste optimistes », confie Sendy, tout en ajustant sa blouse d’un geste
rapide. Malgré la pression d’une semaine chargée, avec plusieurs matières à enchaîner, le
groupe garde le moral. « On a travaillé dur, et on croit en nos chances », ajoute Djenika,
souriante.
Confiance et solidarité chez les infirmières et les dentistes
Du côté de la Faculté des Sciences Infirmières, l’ambiance est plus sereine. Etienne
Loudenie, Etienne Loudena, Daniel Christelle et Mainviel Andieunika, toutes en première
année, estiment que les examens étaient à leur portée. « Les questions portaient sur ce qu’on
a vu en classe. On est confiantes », affirme Loudenie, tout en rangeant ses affaires.
À la Faculté d’Odontologie, l’ambiance est tout aussi intense. Les étudiants se massent dans
les couloirs, certains récitant à voix basse, d’autres cherchant leurs salles d’examen. Une
effervescence qui reflète bien l’importance de cette semaine d’évaluation.
Une semaine riche en émotions
Cette semaine d’examens aura été un véritable marathon émotionnel pour les étudiants de
l’Université de la Fondation Dr Aristide. Entre le stress des épreuves, la joie des questions
maîtrisées et les regrets des révisions incomplètes, chacun a vécu des moments intenses. Mais
au-delà des résultats, c’est une leçon de résilience et de persévérance qui restera gravée dans
les mémoires.
Alors que la session touche à sa fin ce samedi, les étudiants peuvent enfin souffler. Les
résultats, eux, se feront attendre. Mais une chose est sûre : cette semaine aura été bien plus
qu’une simple évaluation académique. Elle aura été une épreuve de caractère, un pas de plus
vers l’avenir.
Le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide sombre dans un profond silence cette semaine. Les habituelles discussions animées entre étudiants ont laissé place à une ambiance studieuse. Les salles de classe sont désertes. Les étudiants préfèrent se rassembler dans les espaces ouverts du campus : place Dignité, cafétéria ou encore à l’ombre des arbres. Cette période de battement, qui précède les examens de la première session, pousse chacun à trouver son propre rythme de préparation.
Sur les tables de pique-nique de la place Dignité, un groupe d’étudiants en quatrième année d’agronomie échange à voix basse. Pour Saintyl Douneld, Darius Josué, Musac Marc Dalinet Yoné Maxo, travailler en groupe est parfois nécessaire. « En agronomie, il y a beaucoup de cours à assimiler. Le travail collectif facilite la compréhension », révèle Yoné.
En face, l’atmosphère est tout aussi studieuse, mais plus silencieuse. Delberis Samson et Vil Benjamin P. Edouard, étudiants en architecture, sont absorbés par leurs écrans. Contrairement à leurs collègues, ils n’ont pas d’examens à passer. Leur priorité : finaliser des projets architecturaux. Une tâche exigeante qui nécessite tout autant de concentration.
Plus loin, devant le kiosque de distribution d’eau traitée,Wideline Honorat et deux de ses camarades, étudiantes en troisième année de médecine, sont plongées dans leurs notes. « Le stress est inévitable, mais il peut aussi être positif. Il me motive à donner le meilleur de moi-même », confie Wideline.
À la cafétéria, l’ambiance est plus détendue. Un groupe de cinq étudiantes en troisième année (C) de médecine révise dans la bonne humeur. Sourire aux lèvres, elles échangent des conseils et abordent les examens avec une confiance palpable. « Le travail en groupe est essentiel à l’UNIFA. Nous sommes un peu stressées, mais très motivées pour réussir », expliquent-elles.
Non loin de là, un autre groupe d’étudiants en deuxième année de médecine préfère rire et plaisanter pour évacuer la pression. Pour eux, c’est une manière d’alléger l’atmosphère tout en restant concentrés sur l’essentiel. « On sait comment se déroulent les épreuves, donc on gère mieux le stress. Cela ne veut pas dire que ce sera facile, mais on fait de notre mieux», affirme Thélusma Gaëthan Rimpel, en arborant un large sourire.
Sous les arbres de la cour principale, des étudiants de la Faculté des Sciences Infirmières discutent, étudient et mangent ensemble. La plupart sont en première année.Contrairement à d’autres, ces nouveaux étudiants, pour qui les examens de la première session seront une première, affichent une concentration exemplaire. Ils savent que la réussite passe par un sérieux à toute épreuve.
Entre révisions intensives, moments de détente et travail collectif, le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide vibre au rythme des préparatifs. Une chose est sûre : tous les étudiants partagent la même ambition. Réussir, coûte que coûte.
Ce jeudi 30 novembre, l’intelligence artificielle a été au centre des réflexions à l’auditorium de l’Université de la Fondation Dr Aristide. En effet, la dernière session des « jeudi de l’UNIFA » pour le mois de novembre 2023 a été marquée par une exploration du thème « Comprendre l’intelligence artificielle : avantages et inconvénients ». Dans le cadre de cette conférence, l‘intervenant, Ingénieur Evens Toussaint, Doyen de la Faculté de Génie et de l’Architecture, a livré, de manière éloquente, une présentation approfondie et engageante sur ce thème qui ne cesse de dominer les esprits.
Ingénieur Toussaint a amorcé son intervention en montrant son intérêt pour ce sujet brûlant d’actualité. Il a pris le temps d’expliquer clairement ce qu’est l‘intelligence artificielle.Comme c’est un concept difficile à définir, il a mis en avant son objectif premier qui consiste à créer des systèmes capables d’effectuer des tâches nécessitant de l’intelligence.
Le Doyen s’est ensuite plongé profondément dans les composantes de l’IA, mettant en lumière les différentescatégories. Selon lui, il y a deux types d’intelligence artificielle : l’IA faible et l’IA forte. L’IA dite faible est spécialisée. Elle a été entrainée dans un domaine spécifique. Par contre, elle ne peut pas utiliser ce qu’elle a appris pour le transposer dans un autre domaine. L’orateur a illustré ses propos avec des exemples concrets d’application de l’IA dans certains domaines.
Concernant l’IA forte, l’Ingénieur Toussaint a souligné que nous ne sommes pas encore arrivés à ce niveau. « L’IA serait forte, c’est quand le système peut raisonner. C’est quand il peut adapter ses connaissances dans d’autres situations et raisonner de manière autonome », a-t-il révélé.
Le conférencier a, par la suite, retracé l’histoire de l’IA. Il a offert une rétrospective captivante de l’évolution de cette dernière, depuis ses débuts dans les années 1950 jusqu’à son développement contemporain. Il a souligné les étapes majeures, les avancées technologiques et les moments clés qui ont façonné cette discipline en constante évolution.
Les avantages de l’IA ont été présentés de manière exhaustive, couvrant des domaines tels que la production agricole, la prise de décision plus intelligente, l’innovation médicale, et l’amélioration de la qualité de vie. L’intervenant a, d’un autre côté, abordé les préoccupations légitimes entourant l’IA, notamment les questions éthiques liées à la discrimination algorithmique et à l’impact potentiel sur l’emploi.
La conférence « Intelligence Artificielle : Avantages et Inconvénients » a été une exploration éclairante et éclairée de ce domaine en constante évolution. Ingénieur Evens Toussaint a réussi à équilibrer les perspectives, en offrant à l’auditoire une compréhension nuancée des enjeux entourant l’IA.
Ce jeudi de l’UNIFA a pleinement répondu à son objectif dans la mesure où il a permis à la communauté Unifariste de mieux discerner les contours de l’intelligence artificielle. L’Université de la Fondation Dr Aristide, en organisant cette session, a démontré une fois de plus son engagement à fournir une plateforme éducative permettant d’aborder des sujets de pointe et d’encourager une pensée critique parmi ses étudiants et le public en général.
La Ferme Agricole de l’Université de la Fondation Dr Aristide franchit une nouvelle étape dans son développement en se lançant dans la production d’abeilles. Ce projet ambitieux a vu le jour en juillet dernier, avec l’installation d’un rucher composé de quatre ruches. L’objectif est de favoriser la production de miel, mais aussi de soutenir la biodiversité locale grâce à l’implantation d’une population d’abeilles.
Placé sous la supervision d’anciens étudiants de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA), le rucher bénéficie de l’expertise de l’Agronome Dann Kathia Cénéus,Responsable du volet apiculture sur la ferme. Chaque rucheest minutieusement surveillée en vue de garantir le bon développement des colonies. Des visites régulières sont effectuées par l’équipe d’agronomes afin d’évaluer l’évolution des abeilles et veiller à leur plein épanouissement.
Pour l’instant, la date exacte de la première récolte de miel reste à déterminer. Toutefois, Agr. Cénéus reste optimistequant à l’avenir de cette initiative, qui pourrait bien devenir un des fleurons agricoles du pays.
En résumé, ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de diversification des productions agricoles de la ferme, en mettant l’accent sur la durabilité et l’équilibre écologique. Les Responsables espèrent ainsi contribuer à la préservation des pollinisateurs : Une initiative fascinante et passionnante.
L’Université de la Fondation Dr Aristide a organisé, ce jeudi 9 janvier, une cérémonie de prise de coiffe et d’habit en l’honneur des étudiants de première année de la Faculté des Sciences Infirmières (FSI). Au total, 145 filles et 5 garçons ont été accueillis sur le podium. Cet événement, marqué par l’émotion et la solennité, symbolise leur engagement envers la profession infirmière et les valeurs qu’elle représente.
Dans son discours, la Directrice de la FSI, Mme Marjorie Gaussaint, a adressé des mots d’encouragement aux étudiants. « Chers étudiants, futurs coiffés, chers étudiants, candidats pour la prise d’habit, vous êtes au tout début de votre carrière professionnelle. Au long de ce parcours, vous serez aux premières lignes de la prestation de services, apportant une réponse aux besoins sanitaires des individus et des communautés. Les infirmiers, les infirmières sont les membres clés, souvent les chefs de file d’équipes soignantes multidisciplinaires. Ils assurent une vaste gamme de services à tous les niveaux », a-t-elle souligné.
Mme Gaussaint a également insisté sur les valeurs fondamentales que les futurs infirmiers doivent incarner : l’intégrité, le respect de la personne, l’excellence des soins, et l’esprit d’équipe. « Soyez toujours fiers de votre profession, chers étudiants. Exercez-la avec passion. Cultivez la compassion. La qualité et la sécurité des soins, en tout temps, seront votre boussole », a-t-elle ajouté.
La cérémonie a également été marquée par un hommage rendu à Mme Lucile Charles, ancienne présidente de l’Association Nationale des Infirmières, Infirmiers Licenciés d’Haïti (ANILH). Sa biographie, lue par l’étudiante Chrismine Michel, a mis en avant son rôle crucial dans la promotion des droits des travailleurs de la santé et dans l’amélioration des conditions de travail. Mme Charles a été saluée pour son leadership et son plaidoyer en faveur de la reconnaissance de la profession infirmière en Haïti.
Le point culminant de l’événement a été la pose des coiffes par les infirmières enseignantes, un geste symbolique qui marque l’intégration des étudiants à la grande famille des professionnels de santé. La cérémonie s’est terminée par une visite guidée de l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, offrant aux étudiants une première immersion dans leur futur cadre de travail.
Cet événement reflète l’engagement de l’Université de la Fondation Dr Aristide à former des professionnels de santé dévoués, prêts à relever les défis du système de santé en Haïti et à répondre aux besoins des communautés avec compétence et humanité.