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Avis

Les résultats du concours d’admission seront disponibles au campus de l’Université le Jeudi 9 Septembre à 10 hres AM.



UNIFARISTES ET CLINIQUES MOBILES DANS LA GRANDE ANSE

LES MEDECINS DIPLOMES DE L’UNIVERSITE DE LA FONDATION DR ARISTIDE (UNIFA) SE METTENT AU SERVICE DES BLESSES DES COMMUNAUTES DE LA GRANDE ANSE, VICTIMES DU SEISME DU 14 AOUT 2021.

Des hommes et des femmes de tous âges, des enfants sont venus chercher des soins
à la clinique mobile des médecins diplômés de l’UNIFA.

Des cliniques mobiles sont en cours de réalisation dans la Grande Anse par des médecins diplômés de l’UNIFA. La première clinique mobile a commencé au lycée de Chambellan et d’autres seront réalisées dans des communes et Sections Communales.

Une salle de classe du lycée de Chambellan transformée en espace de consultation.

Une équipe composée de cinq femmes médecins diplômées de l’UNIFA a innové pour voler au secours des victimes de la Grande Anse. Ces médecins offrent leur aide aux populations du Département de la Grande Anse, touchées par le séisme du 14 aout 2021.
Trois d’entre elles partagent cette expérience avec la communauté unifariste et la population haïtienne en générale.

Très sures d’elles-mêmes, les médecins se concertent entre elles. Elles sont toutes des femmes
à entreprendre cette initiative avec le support matériel de l’Université de la Fondation Dr Aristide.

« Je suis le Docteur Rose Laure Calas, originaire de Jérémie. Je suis de la promotion 2013-2019 de l’Université de la Fondation Dr Aristide. J’étais déjà sur place dans la Grande Anse, en Service Social au moment du séisme. En accord avec d’autres étudiantes de ma promotion qui faisaient leur Service Social dans la Grande Anse, nous avons eu l’idée de former une équipe pour venir en aide aux populations victimes du séisme quand entre temps, le Président de l’UNIFA, le Docteur Jean- Bertrand Aristide nous a contactés et nous a proposé son support en termes de matériels nécessaires et de médicaments pour les patients que nous aurons à consulter 

Des médicaments essentiels sont mis à notre disposition par
le Docteur Jean – Bertrand Aristide, Président de l’UNIFA.

D’autres médecins unifaristes en Service Social à Corail et à Pestel ont rejoint l’équipe et depuis le lundi 06 septembre nous offrons des soins à la population de Chambellan. Notre clinique est installée au lycée de Chambellan, local qui nous a été offert par l’ASEC de la communauté.

Toutes les décisions sont prises à travers la concertation.

En deux jours, j’ai consulté une centaine de patients et ceci pour différentes pathologies et nous leur avons offert gratuitement des médicaments, grâce au support du Président de l’UNIFA.

Je suis contente de cette expérience. J’ai l’opportunité de servir la population du département où je suis née. »

Une vue de la salle de consultation de la clinique mobile à Chambellan

« Je suis le Docteur Elicard Joseph. Ma mère est originaire de Pestel et c’est pour cela que j’avais choisi de faire mon Service Social à Pestel. Le séisme m’a surpris dans la Grande Anse et de là, en accord avec les autres collègues unitaristes, il nous est venu l’idée de nous mettre ensemble pour offrir des soins médicaux aux victimes du séisme.

Le Président de l’UNIFA, le Docteur Jean- Bertrand Aristide nous a contactés entre temps et il a renforcé et soutenu l’idée que nous organisions des cliniques mobiles dans la Grande Anse. Il nous a fourni du matériel et tous les médicaments essentiels pour répondre aux besoins de la population (médicaments contre le diabète, l’hypertension artérielle, des parasitoses etc). Les médicaments non seulement sont disponibles, ils sont suffisants et adaptés à chaque pathologie.

L’expérience va continuer dans tout le département de la Grande Anse. Dans les prochains jours nous serons à Carcasse (Les Irois).

Notre équipe a fait une répartition des patients en fonction de leur sexe et tranche d’âge (enfant, homme, femme). C’est une façon pour nous d’être plus efficace dans notre travail et nous comptons présenter des statistiques de manière périodique pour évaluer le nombre de patients que nous avons consulté et traité.

Durant les deux premières journées de clinique mobile, j’ai consulté 60 personnes. La population apprécie notre travail. Nous allons vers les familles, nous faisons le porte à porte pour aller chercher les personnes qui nécessitent des soins médicaux de même que celles qui ont été blessées ou fracturées au moment du séisme.

Je suis contente de servir la population du département où ma mère a pris naissance. »

Une foule bien calme et patiente où chacun attend son tour.

« Je suis le Docteur Géraldine Germéus. J’ai réalisé mes études en Médecine à l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA). Contrairement aux autres collègues, je ne suis pas de la Grande Anse mais j’étais en Service Social à Corail quand le séisme a frappé les départements de la Grande Anse, des Nippes et du sud. J’ai été contactée par les Docteurs Calas et Lubin pour intégrer le groupe qui voulait offrir leur service à la population. Je n’ai pas hésité à l’idée d’intégrer le projet et je suis fière d’en faire partie.

Depuis le lundi 06 septembre 2021, je participe avec mes camarades de l’UNIFA à un programme de clinique mobile soutenue par l’Université de la Fondation Dr Aristide à travers des dons en matériel et médicaments qui sont d’ailleurs nettement suffisants. Nous avons répertorié beaucoup de pathologies et nous avons consulté environ 300 malades au cours de ces deux derniers jours.

Il y avait un grand besoin et beaucoup de demandes en soins médicaux parce que dans cette zone, aucun dispositif en termes de soins médicaux n’a été mis en place pour les victimes avant notre arrivée. 

Un grand besoin en soins de santé que des médecins de l’UNIFA sont en train de combler.

Je suis contente d’avoir eu l’opportunité d’offrir mon aide à une population qui avait un si grand besoin en termes de soins médicaux. »


Concours d’admission à l’Université de la Fondation Dr Aristide

Ce vendredi 03 septembre 2021 l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) organise le concours d’admission pour 2564 postulants dont 211 boursiers en Agronomie.

100 bourses d’étude ont été offertes par la maman du Président Aristide, à l’occasion de la célébration de son centenaire. Au nom de Mme Solange Aristide, originaire de Port-Salut, UNIFA a accordé d’autres bourses aux étudiants du Grand Sud, victimes du séisme du 14 Août 2021.

Félicitations à ces jeunes en quête du savoir scientifique.


















Collecte de sang à l’UNIFA, coup de coeur réussi en faveur du grand Sud

Dans la vision du Dr Jean-Bertrand ARISTIDE, l’enseignement, la recherche et le service à la communauté font partie de trois actions sociales indissociables à l’Université. À cet effet, le rectorat s’engage à offrir une formation de qualité aux étudiants. La solidarité agissante, certes, contribue à la formation des universitaires et à la croissance de leur communauté.

S’inscrivant dans cette dynamique, le Dr Daphnée Benoît, Doyenne de la Faculté de Médecine de l’UNIFA dont un grand nombre de diplômés ont pris en charge les victimes du tremblement de terre à travers le grand Sud, a mis en œuvre cette noble vision:
Don de sang,
Don de soi.

Cette initiative, loin d’être la première, intervient trois mois après celle réalisée le 18 mai écoulé à l’occasion de l’édition 2021 de la semaine scientifique de l’UNIFA.

Pour lancer la collecte, Mme Aristide a été la première à se faire piquer pour faire don de son sang en faveur des victimes. Après l’accomplissement de ce beau geste humanitaire, elle a précisé que donner de son sang pour sauver la vie d’autrui est une action citoyenne qui mérite d’être encouragée.
Elle a aussi déploré l’ampleur des dégâts et présenté, encore une fois, les sympathies du Dr Jean-Bertrand Aristide aux nombreuses victimes du séisme.

La collecte de sang réalisée à l’UNIFA en faveur des victimes du séisme du 14 août 2021 s’est poursuivie jusqu’à 16 heures. Cette initiative a mobilisé des professeurs, des cadres de l’UNIFA, des centaines d’étudiants, des membres de la ligue des jeunes de la fondation du Dr Aristide et des riverains de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Rappelons qu’après les analyses médicales, le sang collecté ira directement en faveur des victimes du grand Sud.

 


Le Conseil d’Administration et le Rectorat de l’Université tiennent à apporter leur solidarité à la population des différents Départements, victimes du tremblement de terre du samedi 14 août 2021. En vue d’un accompagnement concret, des dispositions sont à l’étude et seront divulguées sous peu.


Le Conseil d’Administration et le Rectorat de l’Université s’inclinent devant les dépouilles des hommes, femmes et enfants décédés et souhaitent du courage aux parents et amis éplorés.



Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA)



INSCRIPTIONS POUR L’ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022



L’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) informe les intéressés.es et le public en général de l’ouverture des inscriptions de l’année académique 2021-2022 pour les options suivantes :

– MÉDECINE

– ODONTOLOGIE

– SCIENCES INFIRMIERES

– PHYSIOTHÉRAPIE

– GÉNIE ET ARCHITECTURE

– SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES

– SCIENCES ÉCONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES

– AGRONOMIE

– ÉDUCATION PERMANENTE



INSCRIPTIONS

Heure : 9h AM – 2h PM



PIÈCES À PRÉSENTER

•Quatre (4) photos d’identité récentes

•Extrait d’Archives récent ou Acte de naissance (Original et Copie)

•Relevés de notes ou Certificat du Baccalauréat IIème partie (Original et Copie)

•Une pièce d’identité : CIN ou NIF (Original et Copie)



N.B. Pour les postulants qui souhaitent s’inscrire sous réserve, l’UNIFA leur fait obligation de présenter au moment opportun la fiche indiquant leur participation aux examens du Baccalauréat IIème partie de l’année académique 2020-2021 (Original et Copie).




FRAIS D’INSCRIPTIONS

Les frais d’inscriptions sont de trois mille (3.000.00) Gourdes pour la Médecine et mille cinq cents (1,500.00) Gourdes pour les autres disciplines.




DATE DES EXAMENS

La date des examens sera annoncée ultérieurement.



Pour toutes informations supplémentaires, l’UNIFA vous prie de visiter son site : www.unifa-edu.info ou d’appeler aux : 28110408 – 28170405 – 28170411 – 28170412.




Des bourses seront accordées aux lauréats.es sous forme de scolarité ou de logement gratuit !





Dans la matinée du 11 Juin 2021, l’Université de la Fondation Dr Aristide a perdu un Frère et un collaborateur exemplaire en la personne du Révérend Père David César. Les souvenirs impérissables de sa coordination lors des prestations de l’Orchestre Philarmonique de Sainte Trinité au cours des cérémonies de collation de Diplômes, resteront á jamais gravés dans les annales de l’Institution.

Le Conseil d’Administration et le RECTORAT s’inclinent devant la dépouille de cet homme exceptionnel qui n’a cessé d’apporter son inestimable support á l’Institution, dès les premiers jours. A son épouse Evangéline et ses enfants, nos sincères condoléances! Aux talentueux musiciens de l’Orchestre Philarmonique Sainte Trinité, nos sympathies. Que notre Frère tant aimé, le Rév Père David repose en paix!

Requiescat in pace!

Collation de diplômes 2019

Réflexion autour des pensées du Dr Jean-Bertrand Aristide et du Dr Jean Price Mars

Le « jeudi de l’UNIFA » du 30 octobre 2025 a pris une dimension particulière, marquant une nouvelle fois la vitalité intellectuelle et le sens critique qui caractérisent l’Université de la Fondation Dr Aristide. Cette édition a réuni les représentants des différentes facultés autour d’un exercice d’analyse portant sur deux citations emblématiques du Dr Jean-Bertrand Aristide, Président de l’Université, et du Dr Jean Price Mars, figure majeure de la pensée haïtienne.

« Pour contribuer à guérir notre pays souffrant d’une négligence spatiale unilatérale, les élites ne doivent être ni des anosognosiques politiques ni des analphabètes politiques », a affirmé le Dr Aristide. Quant au Dr Jean Price Mars, il déclarait : « La classe dirigeante se désintéresse du sort des masses. » Ces deux réflexions, issues d’époques différentes, ont servi de point de départ à un dialogue intergénérationnel autour des responsabilités des élites et de la nécessité d’un engagement citoyen et collectif pour transformer la société haïtienne.

Un jury composé de Me Joselaine Mangnan, Doyenne de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, présidente, Me Blanchard Jean-Baptiste et Me Joseph Ducasse (membres) avait pour mission d’évaluer les interventions des étudiants et de sélectionner les trois meilleures prestations. Chaque participant disposait de cinq minutes pour présenter son analyse, établir les liens entre les deux citations et questionner les similitudes de pensée entre les deux auteurs.

La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques a ouvert la séance avec une intervention alliant profondeur analytique et appel à l’action. La Faculté des Sciences de Réhabilitation a proposé une lecture critique des deux pensées, tandis que la représentante de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA) a su démontrer, avec clarté et conviction, les points de convergence et de divergence entre les deux auteurs, tout en invitant à une prise de conscience collective pour un changement radical du pays.

La représentante de la Faculté des Sciences Infirmières a mis en lumière l’unité de vision entre les deux penseurs, soulignant qu’ils partagent un même constat sur la condition des masses tout en se distinguant par certaines nuances d’approche. Les représentants des autres facultés ont, à leur tour, déployé tous les efforts nécessaires pour captiver l’auditoire, proposant des analyses alliant la profondeur des citations des auteurs à une réflexion lucide sur la situation actuelle du pays. La compétition pour la première place fut particulièrement serrée : les interventions, chacune plus éloquente que la précédente, ont su séduire le public, qui n’a cessé d’applaudir avec enthousiasme à l’issue de chaque prestation.

Après délibération, le jury a décerné le premier prix à la représentante de la FSNA, Kaïla François, saluant la pertinence et la cohérence de son intervention. Rose Sterling Marcellus, la représentante de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques a remporté la deuxième place. Suivie de la Faculté des Sciences Infirmières, classée troisième, représentée par Lois-Shama Catherine Marcellus.

Ce « jeudi de l’UNIFA » a une fois de plus mis en évidence la mission éducative et citoyenne de l’Université de la Fondation Dr Aristide : former des esprits critiques, conscients de leur rôle dans la construction d’une société plus juste, solidaire et équitable.

 

 

Joseph Lois-Shama Catherine, étudiante en 4ème année à la Faculté des Sciences Infirmières
Marcellus Rose Sterling, étudiante en 4ème année à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
Romain May Kelens, 4ème année à la Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Jade Maelie Maignan, étudiante en 4ème année à la Faculté de Génie et Architecture
Francois Kaila, etudiante en 2ème année à la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture
Jean Jacques Kim Wilny Geneviève, étudiante en 5ème année à la Faculté D’Odontologie
Jean Pierre Louidji, étudiante en 5ème année à la Faculté de Médecine
Fortuna Youlivebine, étudiante en 3ème année à la Faculté des Sciences de Réhabilitation

 

Benjamin Widmaier Simeon, étudiant en 3ème année à la Faculté de Pharmacie et des Sciences Biomédicales

 

 

Les trois gagnantes du concours, de la droite vers la gauche: 1ère, 2ème, 3ème
Le jury composé de Me Joselaine Mangnan, Doyenne de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, présidente, Me Blanchard Jean-Baptiste et Me Joseph Ducasse

   

 

 

 

Jeudi de l’UNIFA : retour sur l’impact dévastateur de la Peste Porcine Africaine en Haïti

L’Université de la Fondation Dr Aristide a accueilli, ce 23 octobre, dans le cadre du « jeudi de l’UNIFA », l’Agronome Roger Rosen Jasmin. À travers une conférence sur « L’impact de la Peste Porcine Africaine (PPA) au début des années 80 sur l’élevage porcin en Haïti », il a invité l’assistance à une réflexion approfondie sur l’avenir de cette filière dans le pays.

Au cours de son intervention, l’agronome Jasmin a d’abord présenté la nature et les caractéristiques de la maladie. Selon lui, la Peste Porcine Africaine est une maladie virale hautement contagieuse qui touche aussi bien les porcs domestiques que sauvages, quel que soit leur âge. Elle entraîne des pertes économiques considérables et représente une menace sanitaire majeure pour les pays touchés.

Très résistante, la PPA se propage rapidement, favorisée par les échanges commerciaux internationaux et les mouvements d’animaux et de produits dérivés.

Une maladie redoutable et difficile à contrôler

L’agronome a expliqué que le virus responsable de la PPA, un virus à ADN du genre Asfivirus appartenant à la famille des Asfarviridae, peut rester viable pendant de longues années dans le sang. La transmission s’effectue soit par contact direct entre animaux sains et malades, soit par voie indirecte, notamment à travers les objets contaminés, la nourriture ou le transport d’animaux infectés.

Parmi les symptômes les plus fréquents, il a cité la forte fièvre, les hémorragies cutanées et internes, ainsi qu’un taux de mortalité particulièrement élevé. La période d’incubation varie entre cinq et dix jours. Dans sa forme chronique, la maladie provoque perte de poids, nécroses cutanées, ulcères et raideur articulaire, évoluant lentement sur plusieurs mois.

Un coup dur pour le monde rural haïtien

Revenant sur la situation avant l’épidémie, l’agronome Jasmin a rappelé qu’avant 1978, Haïti comptait plus d’un million de porcs, et près de 80 à 90 % des ménages ruraux en possédaient au moins un. Véritable « banque sur pattes », le porc représentait un pilier économique et social pour les familles paysannes.

Un porc acheté 50 gourdes pouvait être revendu entre 300 et 750 gourdes après engraissement, permettant aux paysans de faire face aux imprévus, de payer les frais scolaires ou même d’acquérir des terrains.

L’entrée de la maladie et la réponse de l’État

L’orateur a ensuite retracé l’historique de l’introduction de la PPA en Haïti. Découverte en République Dominicaine en juillet 1978, la maladie a rapidement inquiété les autorités haïtiennes. Le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) mit alors en place un cordon sanitaire le long de la frontière, allant de la baie de Manseline à Anse-à-Pitres.

Dans cette zone tampon de 15 km, plus de 21 000 porcs appartenant à près de 8 000 éleveurs furent abattus en trois mois, dans une tentative d’empêcher la propagation du virus. Malgré ces mesures drastiques, la maladie finit par se propager sur tout le territoire.

Le programme PEPPA/DEP et ses limites

Face à l’ampleur de la crise, l’État haïtien sollicita l’aide internationale pour éradiquer la maladie, donnant naissance au Programme d’Éradication de la Peste Porcine Africaine / Développement de l’Élevage Porcin (PEPPA/DEP).

Si le programme permit effectivement de supprimer la PPA, il eut des conséquences socio-économiques dramatiques. Le processus d’éradication s’accompagna d’une destruction totale du cheptel porcin haïtien, sans qu’un véritable programme de repeuplement ne soit mis en œuvre, contrairement à la République Dominicaine, où la filière porcine put être relancée.

Un héritage toujours douloureux

En conclusion, l’agronome Jasmin a souligné que cette période a marqué un tournant tragique pour la paysannerie haïtienne. La disparition du porc créole – parfaitement adapté aux conditions locales – a profondément désorganisé les systèmes agricoles et affaibli la résilience économique des ménages ruraux.

Cette présentation a offert aux participants un éclairage historique précieux sur une page sombre de l’agriculture haïtienne et sur la nécessité de politiques agricoles durables et adaptées aux réalités locales.

 

   

Quatorzième année des « jeudi de l’UNIFA »

La restauration solidaire au cœur des échanges

C’est dans une ambiance à la fois solennelle et chaleureuse que s’est déroulée, ce 9 octobre, la première édition du « jeudi de l’UNIFA » pour l’année académique 2025-2026. Tenu à l’auditorium du campus, l’événement a réuni étudiants, professeurs et membres de l’administration autour d’un programme riche en émotions et en réflexions.

La cérémonie s’est ouverte sur une prestation remarquable de l’Orchestre de l’UNIFA, dont les interprétations vibrantes ont captivé l’assistance. L’auditorium, conquis, a salué la performance par de longs applaudissements.

Prenant la parole, Mme Mildred Aristide a exprimé sa joie de souhaiter la bienvenue aux étudiants au nom d’elle-même et du Président de l’Université, le Dr Jean-Bertrand Aristide. Dans son allocution, elle a rappelé les trois piliers fondamentaux de l’institution : l’enseignement, la recherche et le service à la communauté.

Elle a profité de l’occasion pour annoncer un projet phare qui incarne ces trois dimensions: la restauration solidaire. Selon elle, cette initiative dépasse largement le cadre d’un simple service de cafétéria. « Bien plus qu’un simple service de cafeteria, cet espace sera un lieu privilégié d’apprentissage collectif, de recherche appliquée, et de service à notre communauté universitaire, et bien sûr à la communauté haïtienne », a-t-elle souligné. Mme Aristide a précisé que ce projet s’inscrit dans une vision globale que le Président Aristide résume par cette formule : « de la terre à l’assiette et de l’assiette à la santé »

Dans son intervention, le Responsable des Affaires Académiques, Dr Dodley Sévère, a procédé à l’ouverture officielle de l’année académique. Il a mis en avant l’importance des « jeudi de l’UNIFA » dans la formation des étudiants, précisant qu’ils constituent un espace complémentaire d’apprentissage et de réflexion, consacré à des thématiques non abordées dans le cursus de formation. Il a également rappelé que ces conférences feront l’objet d’une évaluation en fin d’année.

La rencontre a ensuite pris une tournure plus festive avec une nouvelle série de morceaux interprétés par l’Orchestre, ravivant une fois de plus la salle. L’enthousiasme de l’assistance témoignait de la vitalité et du dynamisme qui caractérisent la vie universitaire à l’Université de la Fondation Dr Aristide.

Profitant de cette ambiance conviviale, Madame Menos a rappelé aux étudiants les règles essentielles concernant la scolarité, tandis que la Doyenne de la Faculté de Médecine, Dr Daphnée Benoît Delsoin, a détaillé la philosophie et les bénéfices du projet de restauration solidaire. Elle a expliqué que les produits utilisés proviennent directement de la ferme agricole de l’Université, gérée par des agronomes formés au sein même de l’institution.

Selon elle, cette initiative offre trois avantages majeurs aux étudiants : une alimentation saine grâce à des produits locaux et naturels, une contribution citoyenne à la santé collective, et enfin, un accès facilité aux services médicaux de l’Hôpital Universitaire Dr Aristide.

La cérémonie s’est achevée sur cette note d’espoir et de solidarité, laissant présager une année académique 2025-2026 prometteuses, placée sous le signe du savoir, de la responsabilité sociale et de la santé pour tous.

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Une journée portes ouvertes exceptionnelle à la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture

L’enthousiasme était palpable ce mercredi 26 Septembre sur le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide. À l’occasion d’une journée exceptionnelle, la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (FSNA) a ouvert grandes ses portes, attirant une foule nombreuse de visiteurs, dont beaucoup ont parcouru une longue distance, séduits par la perspective de décrocher une bourse complète en sciences agronomiques, offerte par la maman du Président Aristide lors de la célébration de son centenaire.

Sous un soleil clément, les participants ont eu l’opportunité de découvrir les richesses de la Faculté. La visite guidée a conduit les futurs étudiants et leurs parents à travers les infrastructures modernes du campus, le jardin botanique à la fois paisible et pédagogique, ainsi que la ferme agricole, véritable cœur battant de la formation pratique. Ces lieux ont servi de cadre vivant pour présenter les activités de la FSNA et, surtout, souligner le rôle crucial de l’agronomie comme discipline scientifique essentielle pour relever les défis alimentaires et environnementaux de demain.

Le succès de cette journée se mesure à l’affluence. Les organisateurs n’ont pas caché leur satisfaction face à une augmentation significative du nombre d’inscrits, un engouement qui témoigne d’un intérêt grandissant pour les métiers de la terre et de la science.

« C’était une très belle journée d’activités. De nombreux participants sont venus de loin pour y assister, et nous sommes très satisfaits des résultats obtenus », a confié avec un large sourire l’Agronome Dann Kathia Cénéus, Responsable du volet apiculture sur la ferme agricole.

Plus qu’une simple occasion d’obtenir une bourse, cette journée a favorisé de véritables échanges entre étudiants, membres du décanat et participants, créant une atmosphère d’enthousiasme et de collaboration. Les projets d’avenir semblent avoir germé dans bien des esprits.

Sans conteste, ce mercredi 24 septembre 2025 restera dans les annales de la Faculté comme une journée fructueuse, ayant réussi le pari de valoriser l’agronomie et de susciter des vocations. Ce fut, sur tous les plans, une excellente journée.

 

L’Hôpital Universitaire Dr Aristide ouvre ses portes à une nouvelle cohorte de résidents

 

L’ambiance était à la concentration ce mardi 23 septembre à l’Université de la Fondation Dr Aristide, où s’est déroulée l’épreuve écrite du concours d’admission à la résidence de l’Hôpital Universitaire Dr Aristide. Pour cette édition, près d’une centaine de jeunes médecins, issus de diverses universités du pays, ont afflué vers le campus avec une ambition commune : décrocher l’une des places très convoitées au sein de ce programme d’excellence.

Ce concours, structuré en deux phases – écrite et orale –, est bien plus qu’un simple examen. Il représente une porte d’entrée vers une carrière médicale de haut niveau. Les lauréats auront le privilège d’intégrer une formation rigoureuse, d’une durée de trois à cinq ans, conçue pour forger des experts dans leurs domaines respectifs. Ils seront encadrés par des professionnels aguerris, et auront accès à des plateaux techniques très modernes.

Huit spécialités médicales, toutes vitales pour le système de santé haïtien, sont au programme de cette nouvelle cohorte : Anesthésiologie, Chirurgie, Médecine interne, Obstétrique/Gynécologie, Ophtalmologie, Pédiatrie, Radiologie, et Urologie. Sur la base du mérite et des résultats combinés des deux épreuves, jusqu’à cinq résidents seront retenus par service. L’objectif est clair : sélectionner les jeunes médecins les plus prometteurs et leur offrir un cadre idéal pour se perfectionner et servir la population.

Au-delà d’un simple concours, c’est l’avenir de la médecine en Haïti qui se joue. Car dans un pays où les opportunités de formation post universitaire sont limitées, l’Université de la Fondation Dr Aristide et son hôpital universitaire se démarquent comme de rares institutions à offrir un programme complet de résidence hospitalière. Une initiative qui, chaque année, façonne la relève médicale et répond à un besoin criant : former localement des spécialistes capables de servir efficacement la population.

En ouvrant ses portes à cette nouvelle cohorte, l’Hôpital Universitaire Dr Aristide ne se contente pas de former des médecins : il investit dans l’avenir sanitaire du pays. Et pour ces jeunes postulants, chaque épreuve est bien plus qu’un concours — c’est la promesse d’une carrière au service de la vie.

 

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