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Cinquième cérémonie de collation de diplômes à l’Université de la Fondation Dr Aristide
L’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) a organisé, ce dimanche 26 mars, à l’auditorium du campus, sa cinquième cérémonie de collation de diplômes. 230 étudiants issus des Facultés de Médecine, d’Odontologie, des Sciences Infirmières, des Sciences de Réhabilitation, de Génie et d’Architecture, des Sciences Économiques et Administratives ont reçu leur diplôme de premier cycle.
Vêtus de toges (blanches pour les étudiants en sciences de la santé et noires pour les autres), les récipiendaires ont donné un éclat particulier à cet événement rehaussé par la présence du Président de l’UNIFA, Dr Jean-Bertrand Aristide, et son épouse Mme Mildred Aristide, des membres du Conseil d’Administration, du Rectorat, des Décanats, du corps professoral et du personnel administratif. Ont également pris part à cette cérémonie les parents des récipiendaires, des étudiants, des représentants de la presse et d’autres invités.
Dans son allocution, le Président de l’UNIFA a d’abord remercié son épouse pour le dévouement et la passion dont elle fait montre à l’égard de l’Université de la Fondation Dr Aristide. Il a ensuite adressé des mots de remerciement aux membres du Conseil d’Administration pour leur bienveillance et générosité. Dr Aristide a également témoigné sa gratitude envers les professeurs, les membres du Rectorat et du corps médical de l’hôpital. Il en a profité pour faire une brève présentation des services offerts à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide.
Le Président de l’UNIFA a, par ailleurs, adressé des mots de félicitation aux parents des récipiendaires qui, selon lui, sont des champions et méritent le trophée de la reconnaissance. « Jodi a, chanpyon an se pa ekip Ajantin nan, se nou menm menm manmi ak papi ke nou renmen anpil anpil. Chapo ba pou nou. Bravo pou nou ! Pou jan nou fè sakrifis. Pou jan nou redi. Brezil chanpyon senk fwa. Ajantin twa fwa. Nou menm paran, nan edikasyon pitit nou, bon ! jodi a, nou chanpyon, nou chanpyon nèt », a-t-il dit.
Un peu plus loin dans son discours, Dr Aristide a félicité les récipiendaires et les a exhortés à poursuivre leurs études. « Ta graduation, loin d’être une fin d’études, t’invite à un apprentissage continu. Jodi a, ou fò. Demen, w ap vin pi fò. Paske yon Unifariste se moun ki fò. Moun ki fò merite bravo ki pi fò. UNIFA deja anwo, l ap monte pi wo, pandan oumenm w ap vin pi fò », a-t-il déclaré.
L’ex Président d’Haïti n’a pas oublié le peuple haïtien. Il a eu une pensée spéciale pour cette nation qui souffre. « Lanfè kidnapping, ensekirite k ap fin detwi peyi a jodi a, se rezilta koudeta 2004 la. Lavi tout moun menase anba ensekirite kontra sosyal sa a. Plis ke jamè, fòk nou solidè paske soufrans yon Ayisyen se soufrans tout Ayisyen. Respè ak bonjan sewòm patriyotik pou chak sè n ak frè n ki viktim nan lanfè kidnapping san parèy sa a », a-t-il martelé.
Le discours du Dr Aristide a successivement fait place à tout une kyrielle d’activités : la remise des parchemins, le serment des gradués, le discours des lauréats-es, la passation de flambeau et la remise de cadeaux aux étudiants et lauréats, sans oublier bien entendu les contributions de l’Orchestre Philharmonique Sainte-Trinité qui a charmé l’assistance par d’excellentes compositions musicales. Des étudiants de l’UNIFA ont aussi profité de cet événement pour faire éclore leurs talents en interprétant de beaux morceaux de musique.
Ce fut une cérémonie de graduation digne d’une prestigieuse université. L’agenda de la cérémonie, le décor, les écrans géants, les tentes, etc., tout a été pensé et bien réfléchi pour faire de cette cinquième cérémonie de collation de diplômes un moment gravé en lettres d’or dans la mémoire et le cœur des récipiendaires.
De l’eau traitée à l’Université de la Fondation Dr Aristide
Le jeudi de l’UNIFA du 16 mars 2022 a été consacré à la gestion de l’eau traitée sur le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide. « L’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental, dit-on. Pour garantir la jouissance effective de ce droit à la communauté universitaire, le Conseil d’Administration a rendu l’eau potable disponible sur le campus. Cependant, il s’avère nécessaire de faire une bonne gestion de cette ressource rare », a déclaré l’Ing Almathe Pierre Louis, membre du corps professoral à l’ouverture de la séance.
Le panel était composé du Doyen de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture, l’Ingénieur-Agronome Arlan Lecorps, du Vice-Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et Administratives, l’Ingénieur-Agronome Jean Bosco Ducasse, et d’une étudiante sortante de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture à l’UNIFA, Djely Lindor.
Selon le Doyen, l’eau c’est la vie. « Le corps humain est composé de 65% d’eau. Le melon, c’est 90% d’eau. Le cerveau, également, c’est 90% d’eau. C’est pourquoi lorsqu’on ne boit pas suffisamment d’eau on manque d’énergie », a-t-il dit.
« Au nom du principe qu’il y a des droits humains fondamentaux et que l’on doit assurer ces droits ; au nom du principe que l’université doit être un modèle pour la société ; nous nous sommes arrangés pour fournir une eau de qualité à la communauté universitaire. Pour cela, des investissements importants pour creuser le puits, installer une pompe, mettre des tuyaux ont été consentis », a-t-il ajouté.
D’après l’Ingénieur-Agronome Lecorps, d’autres dépenses ont été effectuées pour construire un citerne, mettre en place une station de traitement d’eau, installer un chlorinateur sur les circuits et mettre en œuvre un système de purification par osmose inverse. « Pour faire marcher tout ce système, il y a un coût. Il faut de l’entretien. Il y a des fournitures : du sel, et d’autres choses à acheter de temps en temps, le courant à payer, etc. Donc, il faudra récupérer ces coûts si l’on veut continuer à jouir de ce droit d’avoir accès à une eau de qualité », a-t-il expliqué.
« J’ai l’impression que c’est ce qui se reflète quand les compagnies qui vendent de l’eau traitée font payer jusqu’à 100 gourdes pour la bouteille. Dans ce coût-là, il y a celui de la bouteille qui dépasse parfois celui de l’eau. Dans un souci de protection de l’environnement, nous voulons encourager un système où les étudiants viennent avec leur propre contenant », a précisé le Doyen.
Pour l’Ing.-Agronome Ducasse, le groupe qui assure la gestion de l’eau progresse dans la mise en place d’un système de distribution efficace. « En parlant de gestion, je peux confesser qu’il y a des progrès notables. Pour le moment nous sommes dans une approche de remplissage, c’est-à-dire l’étudiant vient avec sa thermos et on lui distribue de l’eau en échange d’une cotisation. On ne parle pas de prix parce qu’on n’est pas dans une approche commerciale. C’est juste une participation pour la pérennisation du système », a-t-il indiqué.
De son côté, Djely Lindor, qui coordonne le comité des étudiants assurant la gestion de l’eau, a précisé la cotisation que chaque étudiant doit payer. Selon elle, le prix est fixé non à 75 gourdes comme ailleurs, mais à 25 gourdes pour ½ litre d’eau.
Les Unifaristes, nous voici!
Je réponds au nom de Fleuranvil Fania, étudiante en 4ème année de Génie Civil. Dès mon plus jeune âge, j’ai rêvé de devenir quelqu’un de grand. Après mes études secondaires, choisir un établissement d’enseignement supérieur où étudier était une tâche difficile pour moi. C’est à ce moment-là que j’ai pris connaissance de tout ce que l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) réalise dans notre société. L’UNIFA m’aide à voir les choses différemment et à progresser.
Mon nom est Tamie Loudemia Joseph, étudiante en 4ème année à la Faculté de Génie et d’Architecture (FGA).
Depuis mon enfance, j’observais le paysage haïtien et celui des autres pays, je voyais une très grande différence au niveau de l’environnement bâti. Après mes études classiques, j’ai donc choisi l’UNIFA pour faire des études dans le domaine du génie civil et de l’architecture.
Les quatre années passées à la FGA m’ont permis de gagner en clarté d’esprit et en confiance. Durant cette période, j’ai pu faire la rencontre de professeurs et d’amis me permettant de progresser sur le plan professionnel et personnel. Sincèrement, à l’UNIFA, ce n’est pas seulement un programme d’études qui nous est offert, mais un lieu de vie où l’on peut apprendre et s’épanouir.
Je suis Thibaud Roger Mya, étudiant en 4ème année à la Faculté de Génie et d’Architecture (FGA).
Depuis ma tendre enfance, je rêvais de devenir ingénieur civil. Après mes études secondaires, j’ai donc choisi l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) pour poursuivre mes études. A l’UNIFA, j’ai l’opportunité d’assister à des cours de haut niveau qui me permettent d’avancer petit à petit vers la concrétisation de mon rêve.
Mon nom est Jean Warens AMAZAN. Dès mon enfance, j’ai rêvé de jouer un rôle important dans la société. A présent, je suis en 4ème année de génie civil à l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA). J’avance lentement vers la réalisation de mon objectif et l’UNIFA m’aide à progresser en ce sens.
Je suis Duveau Saskia Fedora, étudiante en première année à la Faculté des Sciences Economiques et Administratives (FSEA).
Après l’obtention de mon diplôme en Sciences économiques, je souhaite poursuivre mes études de deuxième cycle en Suisse. Je compte revenir en Haïti, après avoir décroché mon diplôme de master, en vue d’apporter mes contributions au développement de l’économie nationale.
Mes études à l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) est l’une des étapes les plus importantes que je dois franchir en vue d’atteindre mes objectifs. Durant cette première étape, je n’hésiterai pas à saisir les opportunités qui me seront offertes.
Durant ces dernières années, j’étais vraiment indécise sur l’orientation que je devais donner à ma carrière. Au fil des ans, je me suis laissé charmer par le métier d’économiste. Malgré ce choix professionnel, je ne savais pas au départ vers quel établissement universitaire me tourner.
J’ai dû me confier à des amis qui m’ont suggéré l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) comme centre de formation de référence dans le pays. Je ne regrette nullement d’avoir choisi l’UNIFA. Les responsables ont tout fait pour que je me sente à l’aise sur le campus. Grâce à l’Université de la Fondation Dr Aristide, je peux envisager mon avenir professionnel avec sérénité.
Carla Djénhalissa Décejour, étudiante en 1ère année
Je suis François Alens, étudiant en première année à la Faculté des Sciences Economiques et Administratives (FSEA) de l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA). Je rêve de devenir le propriétaire de la plus grande entreprise de production en Haïti. Je compte sur la formation offerte par la FSEA pour atteindre ce but. Je suis certain qu’au cours du cycle d’études j’apprendrai tous les principes et les caractéristiques du bon administrateur.
Je suis Wensky Anderson Gaëtan JEAN-LOUIS, étudiant en 4ᵉ année à la Faculté d’Agronomie de l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA).
L’UNIFA dispose d’une cour aérée et bien arborée. Comme futur Ingénieur-Agronome et étudiant de la première promotion d’agronomie, j’aime vraiment l’architecture moderne du campus et souhaite à l’avenir participer aux travaux d’aménagement du paysage de l’UNIFA.
On me nomme Fabrice Tanis Etienne. Je suis en 4ème année à la Faculté de Génie et d’Architecture. Certains jeunes choisissent une profession selon leurs goûts et leurs aptitudes, mais, malheureusement, je n’ai pas eu ce privilège. Mon choix a été fait après la regrettable tragédie du 12 janvier 2010 qui a causé la mort de plusieurs centaines de milliers d’Haïtiens.
Quelques années après le séisme, je me suis posé cette question : « Pourquoi un bilan aussi lourd de pertes en vies humaines ? ». Après des recherches approfondies, j’avais finalement compris que cette catastrophe était principalement due à l’absence de construction et d’infrastructures solides respectant les normes parasismiques. En fouillant un peu plus, j’ai appris que le génie civil est la spécialité qui s’intéresse aux ouvrages d’infrastructure. J’ai donc décidé de devenir un ingénieur civil en vue d’apporter mes contributions à la réalisation de constructions solides et fiables pouvant limiter les dégâts en cas de séisme de forte magnitude.
En ce qui concerne mes objectifs, je veux devenir l’un des ingénieurs les plus compétents de mon pays. J’aimerais marquer mon époque, être une personne qui impose le respect et qui force l’admiration des autres. Mais le plus important pour moi, c’est de devenir un modèle pour la jeunesse haïtienne. Et c’est précisément pour cela que j’ai fait choix de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Je suis persuadé que la formation que je reçois à l’UNIFA me permettra d’atteindre les objectifs que je me suis fixés.
Je réponds au nom d’Emmanuel Pierre, étudiant en génie civil à l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA). C’est un honneur et un privilège pour moi de parler un peu de mes études et de la façon dont elles vont contribuer à la réalisation de mes rêves et à la concrétisation de mes objectifs (projets).
Pour faire simple, le génie civil regroupe l’ensemble des techniques de construction civile. Les ingénieurs civiles s’occupent de la conception, de la réalisation, de l’exploitation et de la réhabilitation d’ouvrages de construction et d’infrastructures dont ils assurent la gestion, afin de répondre aux besoins de la société, tout en garantissant la sécurité du public et la protection de l’environnement.
J’ai fait le choix de cette profession par amour et pour contribuer du mieux que je peux à l’amélioration des ouvrages de construction. En Haïti, la plupart des maisons, des routes, des bâtiments et d’autres ouvrages sont mal construits. Lors de passage de cyclones, de tempêtes et d’autres phénomènes naturels, il y’a assez souvent des dégâts considérables et des pertes en vies humaines. Ces destructions découlent généralement de la construction des infrastructures qui ne respecte pas les normes.
J’aime le génie civil et l’UNIFA me donne la possibilité de me spécialiser dans ce domaine. Les connaissances acquises durant le cycle de formation me permettront d’atteindre mon objectif de devenir un ingénieur compétent et respecté.
Je suis Saurayard Joseph, étudiante en 4ème année à la Faculté de Génie et d’Architecture (FGA). Mon objectif est de devenir l’un des meilleurs ingénieurs dans le pays et d’aider à la reconstruction d’une Haïti meilleure. L’Université de la Fondation Docteur Aristide contribue grandement à la réalisation de mes objectifs. Elle m’offre la formation nécessaire pour devenir un bon ingénieur.
Je réponds au nom de DIE Launy. Je suis en 4ème année de génie civil à l’Université de la Fondation Dr Aristide. C’est un immense plaisir pour moi d’étudier à l’UNIFA. L’Université de la Fondation Dr Aristide me donne la possibilité de mieux planifier mon avenir professionnel. Elle façonne mon esprit afin que je puisse construire mes plus humbles projets. Merci.
Je réponds au nom de Bazil Jean Rigobert. Je suis en deuxième année à la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture. Comme étudiant en agronomie, le paysage de l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) m’offre la possibilité de vérifier et de compléter les connaissances acquises dans les cours théoriques. L’UNIFA dispose de salles de cours spacieuses et d’une cour qui exhibe un environnement de paix favorable au bien-être intellectuel.
Plaidoyer pour la restitution par la France de la dette de l’indépendance
Le Dr Francis St Hubert a prononcé, ce 16 février 2023, dans le cadre des Jeudi de l’UNIFA, son « Plaidoyer pour la restitution par la France de la dette de l’indépendance ». Calme et souriant, il n’a pas manqué d’exprimer, au début de l’exposé, sa passion pour le sujet. « C’est un sujet qui me tient à cœur. C’est le sujet dont je parle le plus souvent », a-t-il dit.
Selon Dr St Hubert, pour comprendre sa démarche, il faut faire un saut dans le passé. Particulièrement, il faut remonter à une quinzaine d’années après l’indépendance d’Haïti. A l’époque, la France n’était plus au sommet de sa gloire. Après les différentes batailles perdues par Napoléon, elle était sur une pente descendante. Toutefois, en 1815, les autres pays européens allaient lui procurer un peu de sa gloire ancienne. Quelques années plus tard, elle a envoyé dans la rade de Port-au-Prince une flotte de 14 navires de guerre. Celle-ci avait pour mission d’imposer au nouvel État une indemnité de 150 millions de francs.
D’après Dr St Hubert, le budget de l’Etat haïtien à l’époque était d’environ 15 millions de francs. Pour payer le premier versement, les autorités étatiques ont dû recourir, en France, à un prêt de 30 millions. Le taux d’intérêt, à l’époque, était fixé à 7%. A ce moment, Haïti était débitrice d’une double dette envers la France : l’indemnité et l’emprunt. Pour Dr St Hubert, les 150 millions versés aux autorités françaises ont été utilisés pour construire de nombreuses infrastructures, dont la Tour Eiffel et la statue de la liberté.
« Le montant de l’indemnité m’a intrigué. Comme économiste, j’ai dû faire des recherches pour savoir ce que valaient réellement les 150 millions de francs. Après avoir fait des calculs, j’ai trouvé que cette somme équivalait à 500 millions de dollars US en 1825 et à 54 milliards de dollars en 2000. Le Président Jean-Bertrand Aristide est le seul qui a eu le courage de demander à la France de restituer la rançon de l’indemnité », a-t-il expliqué.
Suite à la demande du Président Jean-Bertrand Aristide, la France a délégué en Haïti une commission présidée par Régis Debray pour discuter, a révélé Dr St Hubert. « Régis Debray était venu pour nous dire que la demande d’Haïti était illégale et stupide, et que les Haïtiens n’avaient aucun droit de demander la restitution de cet argent. Il disait ensuite que la dette de la France envers Haïti est une dette morale, pas une dette financière », a-t-il indiqué. « J’ai su un peu plus tard que Régis Debray n’était pas vraiment venu pour cela. Il était venu pour nous avertir que la France allait enlever le Président Aristide si l’on continuait à demander la restitution de la rançon. Et finalement, c’est ce que la France a fait le 29 février 2004 », a-t-il ajouté.
Dr St Hubert a également rappelé qu’après le coup d’État de 2004, le Premier Ministre Gérard Latortue a tout bonnement décidé d’ignorer la demande de restitution en répétant les mêmes propos de Debray. « Gérard Latortue est allé en France. A sa sortie de l’Élysée, il eut à dire que la demande de restitution est illégale et stupide, et que son gouvernement allait l’annuler », a-t-il raconté.
C’est ainsi qu’une requête de principe, traduisant la volonté de rendre à toute une nation cet inaliénable droit à la vie dans les conditions dignes et respectables, a été jetée aux oubliettes.
Les Unifaristes, nous voici!
L’Université de la Fondation Dr. Aristide prône l’éducation sans exclusion. Elle offre aux jeunes une formation de qualité dans plusieurs domaines.
J’ai toujours cru que de bons investissements peuvent sortir Haïti de la pauvreté. Ainsi, je rêve de contribuer au développement du pays en créant mon entreprise et en me faisant connaître dans le monde des affaires. L’UNIFA, par sa méthode d’enseignement, me fait croire à la concrétisation de ce rêve. Je suis sincèrement reconnaissante à cet établissement universitaire qui continue de façonner mon esprit.
Toutes mes salutations à vous qui êtes en train de me lire.
Je suis May Kerlens Lovitz ROMAIN, étudiant à la Faculté des Sciences Economique et Administratives. Dès mon plus jeune âge, mon rêve était de devenir économiste. Aujourd’hui, je me vois plus près de ce but. Un rêve qui est sur le point d’être réalisé grâce à l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Puissent mes yeux scientifiques s’ouvrir et faire briller l’éclat des bonnes choses apprises à l’UNIFA !
Accepter d’étudier dans un pays où tout va de travers est un choix difficile. Comme future gestionnaire, je pense que cette décision me donne l’opportunité de faire germer des graines de potentiel, de les arroser afin qu’elles puissent grandir et être utiles à la société.
Je suis très confiante quant à mon choix. Avec les compétences que j’acquiers à l’Université de la Fondation Dr Aristide, je serai un gestionnaire exemplaire qui guidera sa société vers le développement.
Je crois que je suis sur la bonne voie et que mon avenir brille déjà au plus haut point.
Je tiens à exprimer mes remerciements et ma profonde gratitude au Dr Jean-Bertrand Aristide pour avoir offert l’opportunité à tous ces jeunes d’avoir accès à une éducation de qualité.
Je suis également reconnaissante aux professeurs de l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) qui nourrissent et embellissent mon esprit. Grâce à leurs partages, mes rêves les plus chers sont sur le point d’être concrétisés.
Mes remerciements vont aussi à l’endroit du personnel de l’UNIFA.
Pour développer notre chère Haïti, l’éducation est notre seul espoir, d’où l’importance de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Charles Glorie Ruthnie , 1ère année FSEA
Etudiante en gestion à la Faculté des Sciences Economiques et Administratives, je me vois exercer comme experte dans mon domaine dans les prochaines années.
Après l’obtention de mon diplôme, je compte offrir mes contributions à la communauté haïtienne en vue d’identifier les manques et d’y apporter des éléments de solution. Les compétences acquises à l’UNIFA m’aideront à atteindre mon objectif.
Je suis Milady C. Guerrier, étudiante à la Faculté des Sciences Economiques et Administratives.
Je suis une fière étudiante de l’Université de la Fondation Dr Aristide. L’UNIFA est une grande université. Je m’attends à recevoir une formation adaptée aux réalités mondiales, celle-ci me permettra d’aborder le marché du travail avec confiance.
Je suis en première année à la Faculté des Sciences Economiques et Administratives. Étudier à l’UNIFA est un rêve que je caressais depuis des années. Maintenant, je peux tranquillement visionner le fil déroulant de mon avenir comme future professionnelle.
Je suis très reconnaissante à l’UNIFA pour tout ce qu’elle m’apprend. Il est rare de rencontrer une équipe aussi dévouée et digne de confiance
.UNIFA est la meilleure !
Orné Juline, 1èère année FSEA
La physiothérapie n’a pas été mon premier choix. Au départ, je ne savais pas que ce domaine existe. Depuis le jour où j’ai fait sa connaissance, je ne regrette pas ma décision de l’étudier. Cette discipline m’a appris ce que sont les limites de notre corps.
Étant donné que la physiothérapie n’est pas très connue en Haïti et que certains ignorent son importance, je suis prête à sensibiliser les gens sur son rôle dans le système de santé.
Faizah Witchama Faustin, étudiante en 3ème année à la Faculté des Sciences de Réhabilitation.
Je suis Cazeau Roudmiyah Lendsey, étudiante en première année de médecine à l’Université de la Fondation Dr Aristide.
L’université est, par définition, le lieu de reproduction, de production et de transmission du savoir. Cependant, beaucoup d’établissements universitaires en Haïti n’accomplissent pas ces missions.
Après mon baccalauréat, il était difficile pour moi de choisir où étudier. Je n’ai pas regretté le fait d’avoir choisi l’UNIFA. Un choix qui, bientôt, me permettra de faire carrière dans la médecine.
Avec le jeudi de l’UNIFA, je commence à avoir le goût du débat, l’esprit beaucoup plus ouvert et une bonne culture générale.
L’UNIFA est le lieu idéal pour les gens qui veulent acquérir une solide formation.
La période des examens de la première session approche
Le 30 janvier prochain marque le début des examens de la première session à l’Université de la Fondation Dr Aristide. Une semaine avant cette date, les cours ont pris fin. Les étudiants bénéficient ainsi d’une bonne pause pour réviser.
Durant ce temps de battement, c’est le calme plat à l’Université de la Fondation Dr Aristide. Le vide est perceptible au niveau des facultés. Les salles de cours sont désertes. Les rares étudiants qui fréquentent encore le campus pour régler certaines formalités administratives ou pour étudier sont éparpillés dans les moindres recoins de la cour. Il faut se diriger vers la Place Dignité pour retrouver un minimum d’ambiance. Plusieurs étudiants s’y réfugient pour travailler. C’est le cas de Cednic Louissaint, étudiant en deuxième année à la Faculté d’Odontologie.
Cednic habite à quelques mètres du campus, mais vient souvent profiter du calme qu’offre le vaste paysage de la Place Dignité pour étudier. Seul, éloigné de ses camarades, il marmonne entre les dents ses notes de cours. « La période des examens est stressante. Elle exige une grande concentration et de la patience. On a beaucoup de notes à étudier. Cependant, il est difficile de tout mémoriser. Pour réussir, il faut faire preuve d’intelligence. Moi, je me prépare à l’avance et n’attends pas la dernière minute pour le faire », explique Cednic.
De son côté, Wesley Belony, étudiant en troisième année de médecine, s’empresse de quitter le campus. Il vient d’accomplir les dernières démarches en vue de l’obtention de sa vignette. Selon lui, les examens tombent dans une période où tout le monde est stressé par la situation d’insécurité qui règne en Haïti. « Il n’est pas possible de bien se préparer dans de telles conditions. Mais je vais déployer tous les efforts possibles et imaginables pour réussir », affirme-t-il.
Nathanaëlle Conserve, 19 ans, étudiante en deuxième année de médecine, est assise devant l’auditorium. Calme et sérieuse, elle tient en main un cahier et griffonne tranquillement sur un bout de papier. Même le bruit le plus retentissant ne semble pas pouvoir la déranger. Elle se voue entièrement à ce qu’elle fait. « J’ai raté plusieurs séances de cours à la rentrée. J’essaie de recueillir le maximum de notes possible avant les examens et me préparer du mieux que je peux », dit-elle. « Je tente de garder mon calme, mais je suis influencée par le stress qu’éprouvent mes camarades », ajoute-t-elle.
La période de contrôle génère inquiétude, stress, angoisse voire panique chez les étudiants. Pour atténuer ces émotions, Nathanaëlle prodigue un conseil précieux. « Je conseille aux étudiants d’avoir confiance en eux, de ne pas attendre la dernière minute pour se préparer et de se concentrer sur les notes de cours », préconise-t-elle.
Avis de décès
Le Rectorat a appris avec infiniment de peine le décès de Mme Marinie Joseph Ducasse, mère de Mr Jean Bosco Ducasse, Membre du Décanat de la Faculté des Sciences Economiques et Administratives et de Me Marinie Agathe Ducasse, Chargée de Mission au Rectorat.
Le Rectorat se joint au personnel administratif, au corps professoral et à la communauté estudiantine pour présenter ses sincères condoléances à la famille éprouvée.
Les funérailles de Mme Marinie Joseph Ducasse seront célébrées le samedi 4 Février 2023 à l’Eglise Sainte Thérèse à 8 hres AM.
Le cadre réglementaire de l’Université de la Fondation Dr Aristide exposé aux étudiants
Les règlements généraux de l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) ont été présentés, ce jeudi 19 janvier, aux étudiants. Ces derniers ont eu l’opportunité d’apprécier plusieurs sections de ce document qui définit les objectifs et les principes fondamentaux de l’institution ; un cadre réglementaire établi en vue de permettre aux étudiants de mieux appréhender les différentes facettes de la vie administrative et le profil académique de l’UNIFA.
« Aujourd’hui, le jeudi de l’UNIFA sera très particulier. On va vous présenter ce que la majorité d’entre vous connait déjà, à savoir les règlements généraux de l’institution. Dans toute société fonctionnelle, il y a des règlements. Et ces règlements sont faits pour être respectés », a d’abord expliqué le Responsable des Affaires Académiques, Docteur Dodley Sévère, dans son exposé.
« Ce document que vous allez retrouver sur le site de l’institution a une table des matières et contient plusieurs chapitres. Nous n’allons pas insister sur tous les chapitres. Une certaine sélection a été faite. Nous allons parler des sanctions des études, de la structure administrative de l’enseignement et de la discipline », a-t-il ensuite souligné.
Après l’intervention du Dr Sévère, des étudiants ont exposé les chapitres II, III et IV des règlements. Ils ont successivement passé en revue les sections qui traitent des épreuves d’évaluation, de la correction des textes d’évaluation écrite (et des évaluations pratiques/stages), du travail de fin d’études, du profil de l’année académique, de la tenue et du comportement, et de l’environnement universitaire.
A la fin de la présentation, Dr Sévère a invité les étudiants à consulter le texte intégral des règlements généraux sur le site web de l’UNIFA et a lancé un appel au respect strict de ces principes. « Nul n’est censé ignorer ces règlements », a-t-il précisé.
La Place Dignité : clef du vivre ensemble à l’Université de la Fondation Dr Aristide
Fraîchement bâtie, la Place Dignité est implantée en plein cœur du campus, sur plusieurs mètres carrés. Ce nouvel espace, entièrement réservé aux étudiants, est enclavé dans un rideau de verdure. Il est encadré à l’est par la Faculté de Génie et d’Architecture, au sud par la cafétéria et au nord par une haie d’arbustes divers.
Il faut franchir la barrière d’entrée, refuser la voie menant au bâtiment qui abrite la Faculté de Médecine, contourner l’auditorium, puis arpenter le passage en terre battue situé en face de la cafétéria. Devant, une multitude de tables de pique-nique en béton ciré, cachées sous le feuillage des arbres, vous attendent. C’est ici que les étudiants se retrouvent, loin des nuisances sonores, pour travailler en groupe, échanger ou étudier.
Inauguré en décembre 2022, cet endroit porte le nom de Place Dignité. Son nom nous rappelle le titre de l’un des livres du Président Aristide : DIGNITÉ.
Il est dix heures du matin, des dizaines d’étudiants s’y sont déjà installés. Cahier en main, un groupe prépare tranquillement un devoir de recherche. Un autre, joyeux, profite du calme pour échanger entre amis. Certains préfèrent rester seuls soit pour réviser des notes de cours ou pour effectuer des travaux individuels.
La Place Dignité est non seulement une zone de repos, mais c’est également un endroit privilégié qui allie loisir et travail académique pour l’épanouissement et la réussite de tous.
La Faculté des Sciences Economiques et Administratives
La Faculté des Sciences Economiques et Administratives (FSEA) est l’une des différentes entités de l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA). C’est l’un des plus importants sites académiques du pays en matière d’enseignement et de recherche dans les domaines de l’économie, de la finance, du management et de la comptabilité. Elle est créée en 2018. Sa principale mission est de former des professionnels compétents capables d’observer, d’analyser et d’apporter des éléments de réponse aux problèmes de gestion des entreprises d’une part, et du pays d’autre part.
La FSEA abrite un groupe dynamique de professeurs dont l’expertise s’étend à un large éventail de domaines. Présentement, elle dispense trois programmes d’étude de premier cycle : la Licence en Sciences économiques, la Licence en Sciences comptables et la Licence en Sciences de la gestion. Ces programmes se préparent sur une période de quatre années : deux ans de tronc commun et deux autres en option. Ils offrent une formation de haut niveau conduisant les futurs licenciés vers une variété de carrières dans les secteurs public et privé.
A la fin du cycle d’étude, l’étudiant doit présenter un mémoire de sortie en vue de l’obtention de son diplôme de licence. Pour faciliter sa réussite dans cet exercice, la Faculté des Sciences Economiques et Administratives met à sa disposition un staff de professeurs-chercheurs qui l’accompagnent pendant une période de deux ans. A part ce service d’encadrement, la FSEA fournit d’autres appuis aux étudiants. Elle expérimente un dispositif qui offre le service de recherche d’emploi et de stage aux finissants.
Comme perspective, le décanat réfléchit sur la mise en place du système LMD (Licence-Master-Doctorat) à la Faculté des Sciences Economiques et Administratives. Il compte ouvrir dans un futur proche deux programmes de Maîtrise (un Master en Business Administration et un Master en Sciences économiques) et procéder très prochainement à la création d’une école Doctorale devant offrir des cursus en économie et en management.
La FSEA est dirigée par le Doyen, Dr Eddy Labossière. Dr Labossière est titulaire d’un Doctorat en Economie monétaire effectué conjointement à City University of New York (CUNY) et à l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG). Il détient un Master en Business Administration (MBA) obtenu à l’Université de Montréal (au Canada). Il est ingénieur civil, professeur des universités, ancien cadre du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) et ex-consultant de plusieurs ministères (dont le Ministère de l’Economie et des Finances). Dr Labossière travaille comme consultant pour la Banque de la République d’Haïti (BRH) et donne depuis dix ans des consultations en Economie et Budget au Parlement haïtien (Sénat et Chambre des députés). Il est membre du conseil scientifique de l’Université d’Etat d’Haïti et assure la présidence de l’Association Haïtienne des Economistes (AHE).