Actualités de l’UNIFA (Page 3)

Actualités de l’UNIFA

L’Université de la Fondation Dr Aristide honore ses professeurs et scrute la didactique à la lumière des neurosciences.

L’Université de la Fondation Dr Aristide a organisé, ce vendredi 4 octobre 2024, une cérémonie d’hommage en l’honneur des membres du rectorat, des décanats et du corps professoral. Cet événement, qui s’est tenu à l’auditorium du campus, a réuni de nombreux membres du rectorat, doyens et professeurs. Il a mis en lumière le travail de ceux qui contribuent, depuis plusieurs années, à l’excellence académique de cette noble institution.

Dans son discours d’ouverture, le Président de l’université, Dr Jean-Bertrand Aristide, a d’abord rendu hommage à six personnalités marquantes de la communauté universitaire qui sont décédées. Il s’agit de deux doyennes, Dr Michaelle AméeGédéon et Dr Ginette R. Lubin, et des professeurs : Mme IdaliaDiaz, Jean Roger Petit-Frère, Patrice Michel Derenoncourt et Dr Sonia Jean. « Vous êtes toujours absents depuis votre départ, mais toujours présents au cœur de nos cœurs. Nous n’oublierons jamais ce que vous avez apporté à l’UNIFA. Toujours vous serez présents dans nos cœurs. Un petit moment de recueillement en leur mémoire », a-t-il dit avec émotion.

Dr Aristide a ensuite orienté son discours vers une réflexion profonde sur la didactique, en insistant sur l’importance de l’enseignement actif. « Le 3 mars, lors de la graduation, j’avais dit qu’à l’instar des neurochirurgiens qui utilisent les méthodes stéréotaxiques pour cibler des régions spécifiques du cerveau, nos éminents professeurs utilisent la méthode didactique qui éveille l’esprit critique et le potentiel cognitif », a-t-il rappelé. Pour illustrer cette approche, il a posé une question centrale : « Qu’est-ce que la didactique apporte à nos étudiants ? », suivie de trois autres questions : « Nous enseignons quoi ? », « Nous enseignons pourquoi ? », et « Nous enseignons comment ? ».

L’ancien Président de la République a mis l’accent sur les bienfaits de l’enseignement actif, qui, selon des études scientifiques, stimule certaines régions du cerveau, notamment les lobes frontal et pariétal. Il a expliqué que cette méthode conduit à une augmentation significative de l’activation cérébrale et, par conséquent, améliore les performances académiques des étudiants de 15 à 20 %. Les succès des étudiants de la Faculté de Médecine, notamment lors desexamens pour se faire admettre comme résidents, en sont un témoignage, a-t-il précisé.

Il a ensuite souligné un avantage clé de l’enseignement actif pour les enseignants. En effet, selon les chercheurs, l’adoption de cette méthode permet de réduire de 40 % le risque de déclin cognitif rapide chez ces personnes, en particulier celles qui approchent ou dépassent la cinquantaine. Cette découverte met en lumière les bienfaits mutuels de cette approche, tant pour les étudiants que pour les enseignants.

Le leader du parti politique FANMI LAVALAS a conclu son intervention en lançant une réflexion essentielle pour l’avenir de l’Université de la Fondation Dr Aristide : « Comment évaluer le thermomètre didactique à l’UNIFA ? » Cette question, accompagnée d’un support visuel, a servi de fil conducteur à une riche discussion entre les participants. Ces derniers ont échangé pendant une trentaine de minutes leurs idées sur les moyens de mesurer l’impact de l’enseignement actif sur le développement intellectuel des étudiants.

La cérémonie s’est achevée dans une ambiance conviviale autour d’un repas, où les discussions sur l’évaluation du « thermomètre didactique » se sont poursuivies, marquant ainsi un moment important pour la communauté universitaire. Cet événement, alliant hommage et réflexion pédagogique, a rappelé à tous l’engagement de l’Université de la Fondation Dr Aristide pour un enseignement de qualité, axé sur l’innovation et l’amélioration continue.

 

Déroulement des examens de la deuxième session à l’Université de la Fondation Dr Aristide

Les examens de la deuxième session à l’Université de la Fondation Dr Aristide se sont déroulés du lundi 3 au samedi 8 juin 2024, dans une atmosphère de concentration et de calme. Durant cette semaine intense, le campus a été témoin d’une effervescence particulière, marquée par la détermination et l’assiduité des étudiants.

Sur la cour de l’institution, de petits groupes d’étudiants se sont formés, chacun révisant ses notes. L’ambiance mêlait nervosité et camaraderie, avec des discussions souvent centrées sur les épreuves récemment passées. Certains étudiants préféraient une approche plus individuelle, déambulant tranquillement avec une tablette, un téléphone ou un cahier à la main, essayant de mémoriser le maximum d’informations.

À l’auditorium, le climat était différent. Des étudiants en médecine, plongés dans leurs textes, réfléchissaient en silence. La salle était paisible, propice à la concentration. Dehors, cependant, la scène était plus vivante. Des groupes joyeux se préparaient activement, espérant être fin prêts pour les défis à venir.

Dans la salle dédiée aux étudiants de la quatrième année des sciences de la nature et de l’agriculture, le silence régnait en maître. Les étudiants, sereins, composaient tranquillement. Selon Mityl Guerby, futur ingénieur agronome, les examens étaient abordables, bien que la période ait été, d’après lui, marquée par des hauts et des bas, notamment à cause du climat socio-politique tendu du pays qui a influencé les conditions d’étude.

La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques était plongée dans un calme absolu. Les couloirs, habituellement animés, étaient désertés. Les étudiants se concentraient à l’intérieur sur leurs épreuves.

A la Faculté de médecine, la situation n’était pas différente. Les couloirs vides témoignaient de l’intensité des examens. Les sacs d’étudiants étaient soigneusement alignés dans le hall, tandis que sous les arbres, des groupes de camarades discutaient et révisaient ensemble, partageant leurs connaissances et stratégies.

Louis Mary Elie, Gorvengton Eugène et Woodny Chery, trois étudiants en cinquième année de médecine, ont trouvé l’épreuve du cours de “Maladie infectieuse” à leur portée. Les questions portaient sur les sujets abordés en classe, offrant une certaine familiarité avec le texte d’examen.

Des étudiants de quatrième année de médecine, ont, de leur côté, souligné un manque de temps pour une préparation optimale et des difficultés de concentration. Malgré ces défis, ils ont apprécié d’avoir eu plus de temps pour composer durant cette session.

Cette période d’évaluation à l’Université de la Fondation Dr Aristide s’est déroulée dans un climat de travail intense et sérieux, où chaque étudiant a tenté de donner le meilleur de lui-même. Les différentes facultés, chacune avec son ambiance particulière, ont su créer un environnement propice à la concentration et à la réussite. Malgré les difficultés liées à la situation socio-politique du pays, les étudiants ont montré une résilience remarquable, déterminés à réussir et à avancer dans leur parcours académique.

L’Université de la Fondation Dr Aristide a fait preuve de détermination sans faille, surmontant tous les défis, pour offrir une formation de qualité et respecter son calendrier universitaire. L’institution a su s’adapter en dispensant des cours à distance durant les périodes de troubles, permettant ainsi aux étudiants de continuer leur apprentissage sans interruption. Cette flexibilité a non seulement garanti la continuité des études, mais aussi renforcé la résilience des étudiants face aux imprévus.

Ineffectivité du droit à l’éducation en Haïti : analyse d’une étudiante en Sciences juridiques

L’étudiante à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de la Fondation Dr Aristide, Wesfarly Hude Cavine Germain, a brillamment soutenu, le vendredi 31 mai 2024, son mémoire de sortie en vue de l’obtention du grade de Licenciée en Sciences juridiques. Intitulé « Ineffectivité du droit à l’éducation en Haïti : Cas de la localité de Pernier de 2009 à 2019 », son travail a été défendu devant un jury présidé par Me Joseph Ducasse, avec Me Alcilien Ed et Me Frédéric Donelet comme membres.

Dans cette recherche, Germain met en lumière un problème fondamental de la société haïtienne : l’ineffectivité du droit à l’éducation dans la localité de Pernier, un droit pourtant garanti par la constitution haïtienne et plusieurs conventions internationales. Selon elle, les articles 32 et suivants de la constitution, l’article 13 alinéa 2 du cadre international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que l’article 24 de la convention relative aux droits des personnes handicapées, imposent à l’État haïtien des obligations claires. Il s’agit notamment de rendre l’enseignement primaire gratuit, d’établir un système éducatif inclusif pour les personnes handicapées, et de renforcer les campagnes d’alphabétisation.

La future juriste formule ainsi la question centrale de son mémoire : en quoi l’ineffectivité du droit à l’éducation dans la localité de Pernier paralyse-t-elle le système éducatif ? À partir de cette question, elle avance l’hypothèse suivante : l’ineffectivité du droit à l’éducation en Haïti est liée au non-respect et à la non-réalisation des obligations de l’État, qui s’est déresponsabilisé malgré les engagements constitutionnels et internationaux.

L’objectif principal de son étude était de réaliser une analyse socio-juridique des aspects liés au droit à l’éducation dans la localité de Pernier. Pour ce faire, elle a adopté une méthodologie combinant la recherche documentaire et des entretiens individuels semi-directifs. Cette approche lui a permis de recueillir des données qualitatives et quantitatives pertinentes pour son étude.

Les résultats de sa recherche sont édifiants. Germain constate un désintéressement manifeste de la part des autorités étatiques à Pernier, ce qui a conduit à de sérieuses difficultés pour les parents, les professeurs et les directeurs d’écoles. Cette négligence de l’État a entraîné un sous-développement notable de la zone, avec des répercussions directes sur la qualité et l’accessibilité de l’éducation.

L’ineffectivité du droit à l’éducation à Pernier, comme l’a démontré l’impétrante, n’est pas seulement une question de manque de ressources, mais surtout de volonté politique et d’engagement étatique. Son mémoire appelle à une prise de conscience et à une action urgente de la part des autorités pour respecter et réaliser les droits fondamentaux garantis par la constitution et les conventions internationales.

En conclusion, le travail de Wesfarly Hude Cavine Germain souligne un enjeu crucial pour Haïti : la nécessité de renforcer le cadre juridique et institutionnel afin de garantir le droit à l’éducation pour tous, et en particulier dans les zones défavorisées comme Pernier. Son mémoire représente un appel à l’action pour un avenir où chaque enfant haïtien pourra bénéficier d’une éducation de qualité, gratuite et inclusive.

 

          

NEUROSCIENCES ? AVEC PLAISIR !

 

C’est avec fierté, joie, reconnaissance et amour que l’Université de la Fondation Dr Aristide a accueilli, ce dimanche 3 mars, sa sixième cérémonie de collation de diplômes. Cet événement solennel a été l’occasion pour 389 récipiendaires de recevoir leurs précieux parchemins, symboles d’efforts et de dévouement durant leur parcours académique.

La cérémonie a débuté sous les auspices d’un magnifique morceau de musique interprété par l’Orchestre Philharmonique Sainte-Trinité, alors que les récipiendaires faisaient leur entrée à l’auditorium.

            

Sous les regards bienveillants du Président de l’UNIFA, Dr Jean-Bertrand Aristide, de son épouse, Mme Mildred Aristide, des membres du Conseil d’administration, du rectorat, des décanats et du corps professoral, la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé a lancé les festivités en annonçant avec un éclat de fierté le nombre impressionnant de récipiendaires qui allaient être honorés ce jour-là.

Le moment le plus attendu de la journée a été le discours du Président Aristide, dont les paroles ont captivé l’auditoire. Dans un geste empreint de tendresse, il a rendu hommage à sa femme, saluant son dévouement indéfectible envers l’institution. « Chaque jour, ta contribution illumine la beauté resplendissante de l’UNIFA. Chaque année, nos cœurs t’offrent les mêmes roses de gratitude que tu adores recevoir de Christine et Michaëlle. Merci infiniment. Que cette salve d’applaudissements retentisse au chœur de ton cœur », a-t-il dit.

Il a ensuite partagé avec l’assistance une résolution prise à l’unanimité par le Conseil d’Administration, le 12 août 2023. Selon cette décision, l’étudiant malade sur le campus sera immédiatement pris en charge par l’Hôpital Universitaire Dr Aristide. Il ne paiera ni les frais d’hospitalisation, ni les honoraires des médecins. L’assurance médicale de l’université offre une couverture à hauteur de 200% de la cotisation annuelle. Cette nouvelle a suscité des acclamations d’approbation de la part de l’assemblée.

Après avoir exprimé sa gratitude envers les membres du rectorat, des décanats, du corps professoral, et les conseillers juridiques, il s’est tourné vers les parents pour leur adresser ses remerciements.

 

 

«Mèsi  nou rezève pou paran n yo,

Se yon mèsi nou ekri ak kreyon

Ki gen min dyaman ; dayè depi

Gen gradyasyon tout kreyon sa yo                                                    

Tounen kreyon sousi pou pitit fi

Fè sousi manmi ; konsa papi gen

Mwens sousi pou peye kòb lekòl.                                                                  

Pou lanmou ak tout sakrifis paran n yo

Fè pou nou, nou pral kòmanse ekri mèsi

Depi nan premye paj kaye rekonesans la

Jis nou rive san pran souf nan dènye paj la.

An natandan, ann depoze kreyon n yo pou n

Ofri paran n yo yon aplodisman an dyaman.», a-t-il indiqué.

Une bonne partie du discours a été consacrée aux étudiants, et a mis en lumière le rôle de la dopamine, l’hormone du plaisir, dans le processus d’apprentissage. « Au cours de votre cycle d’études, chaque pas franchi, chaque succès, chaque connaissance acquise est célébrée par une libération de dopamine favorisant ainsi le renforcement des connexions neuronales associées à l’apprentissage. Le plaisir est une composante essentielle de la vie humaine », a révélé le fondateur de l’UNIFA.

L’ancien Président de la République a également captivé l’audience en partageant un exemple concret illustrant la façon dont un souvenir peut déclencher la libération de cette hormone du plaisir. Il a, par ailleurs, saisi cette opportunité pourune question pertinente. « Plezi fè bèl foto nan gradiyasyon, se plezi ki chaje batri memwa w nan priz kouran enèji dopamin. Kidonk alavni, bèl foto sa yo pral fè dopamin nan remonte pou fè w reviv plezi gradiyason an ankò. Plezi etidye pou gradye nan UNIFA, se plezi ki dous tankou mizik Zafèm. Plezi koute ʺdyaman nan bidonvilʺ, se plezi ki bay zèl avyon pou vin admire dyaman nan UNIFA. Se avèk plezi nou koute Zafèm k ap chante pou mande : kilè rat kay ap sispann manje pay kay ? Nou ka ajoute : kilè rat mòde soufle ap sispann mouye n pou vale n ? », a-t-il déclaré.

A la fin de son allocution, Dr Aristide a rappelé aux récipiendaires leur responsabilité éthique en tant que futurs professionnels, les exhortant à être des modèles d’intégrité et de professionnalisme dans leurs domaines respectifs. « Comme vous le savez, chers récipiendaires, chaque ordre professionnel a un code de déontologie. Il vous incombe à tous la responsabilité de veiller au respect des principes éthiques et de probité indispensables à l’exercice de la profession. Je sais que vous, médecin, dentiste, infirmière, physiothérapeute, avocat, ingénieur, architecte, économiste, gestionnaire, comptable et agronome Unifaristes, souhaitez tous être des références d’intégrité et de professionnalisme pour votre communauté », a-t-il confié.

L’atmosphère festive de la cérémonie a été accentuée par les performances musicales de l’Orchestre Philharmonique Sainte-Trinité et des étudiants de l’Université de la Fondation Dr Aristide, qui ont charmé l’assistance et créé des souvenirs inoubliables pour les parents et les diplômés. La remise des parchemins, le serment des gradués, le discours de remerciements des lauréats, et la passation de  flambeau ont été des moments chargés d’émotion, symbolisant la fin d’un chapitre et le début d’une nouvelle aventure professionnelle.

 

                              

                               

La journée s’est conclue dans une ambiance de reconnaissance, d’appréciation et de célébration, avec la remise de cadeaux aux lauréats des différentes facultés. Mme Mildred Aristide a profité, au nom de l’Université, de cette occasion pour honorer six valeureux professeurs, pour leur engagement exceptionnel envers la formation de qualité, et onze commerçantes, pour leur contribution significative à la commercialisation des produits de la Ferme Agricole de l’UNIFA.

 

                               

                               

Par le biais de cette cérémonie de collation de diplômes, l’Université de la Fondation Dr Aristide renforce son engagement envers l’excellence académique et le développement professionnel de ses étudiants. Dotée de programmes de qualité, elle se distingue par son approche éducative novatrice. Elle offre une éducation de classe mondiale qui respecte les normes internationales les plus élevées. En fournissant un environnement d’apprentissage dynamique et stimulant, l’Université de la Fondation Dr Aristide prépare ses étudiants à réussir dans un monde en constante évolution.

 

Examens de la première session

La semaine dernière, l’atmosphère sur le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide a été chargée d’une tension palpable. Les couloirs empreints d’effervescence, les salles de classe emplis de silence, et les visages anxieux des étudiants ont créé une toile complexe d’émotions pendant cette période d’examens.

Débutées le lundi 29 janvier, les épreuves de la première session offrent l’opportunité aux Responsables des différentes facultés d’évaluer les connaissances acquises par les étudiants au cours de la période allant du mois d’octobre 2023 au mois de janvier 2024. Pour ces derniers, elles représentent, par contre, une étape cruciale dans leur parcours académique, une opportunité de démontrer non seulement leur compréhension des sujets, mais aussi leur capacité à les appliquer de manière réfléchie.

Les salles de classe, d’habitude bruyantes de discussions et d’échanges, ont été plongées dans un silence profond. Les étudiants se sont retirés dans leurs manuels, leurs cahiers et leurs ordinateurs, cherchant à consolider les connaissances accumulées au fil des mois. Les pauses entre les examens ont été des moments de réunion. Des groupes de camarades en ont profité pour partager des révisions de dernière minute et des encouragements mutuels.

                     

La fin de chaque examen a engendré une gamme d’émotions. Certains étudiants ont célébré avec exubérance, convaincus d’avoir relevé le défi avec succès. Tandis que pour d’autres, ce moment a été accompagné de sentiments plus nuancés, reflétant peut-être des instants d’incertitude ou de difficultés rencontrées pour répondre aux questions.

Selon Came-suze Pompée, étudiante en 5ème année de médecine, les épreuves ont exigé du bon sens et ont largement porté sur le matériel enseigné en classe. C’est un avis partagé par de nombreux étudiants qui estiment que la préparation approfondie dans les salles de cours était la clé pour avoir de bons résultats.

Cependant, tous les étudiants n’ont pas pu se concentrer pleinement sur leurs examens, en raison du contexte d’insécurité qui prévaut dans la capitale. Certains ont exprimé que les inquiétudes liées à la sécurité ont été une source de distraction pendant leurs révisions, impactant potentiellement leurs performances lors des évaluations.

Alors que la dernière journée d’examens approche, l’optimisme règne parmi la majorité des étudiants, qui espèrent clôturer cette première session avec succès. La date butoir du samedi 3 février a marqué la fin de cette période intense d’évaluation académique.

En définitive, les examens de la première session à l’UNIFA ont été bien plus qu’une simple épreuve académique. Ils ont été le reflet de la détermination, de la résilience et de la diversité qui caractérisent cette institution d’enseignement supérieur. Les étudiants ont fait preuve de courage face aux défis, laissant derrière eux une semaine mémorable où le campus s’est transformé en un terrain d’apprentissage intense et stimulant.

Cérémonie de prise de coiffe et d’habit à l’Université de la Fondation Dr Aristide

L’Université de la Fondation Dr Aristide a organisé, ce jeudi 18 janvier 2024, une cérémonie de « prise de coiffe et d’habit » pour 122 étudiants issus des promotions 2023-2027 et 2022-2026 de la Faculté des Sciences Infirmières (FSI). Cet événement empreint de solennité marque leur accès officiel au milieu hospitalier. Sous le regard bienveillant des Responsables de la FSI, de leurs parents et amis, ces futurs professionnels de la santé ont franchi un nouveau cap vers leur carrière prometteuse.

 

La cérémonie a débuté par une procession des étudiants vêtus de leurs uniformes blancs. Dans son allocution, la Directrice de la FSI, Miss Marjorie Gaussaint, a souligné l’importance cruciale de cette étape dans leur carrière. Elle a ensuite mis l’accent sur le rôle essentiel des infirmiers et infirmières dans des équipes soignantes multidisciplinaires. « Vous êtes à l’aurore de votre carrière professionnelle, et tout au cours de l’exercice de votre profession, vous serez aux premières lignes de la prestation de service, apportant une réponse aux besoins sanitaires des individus et des communautés. Les infirmiers, les infirmières sont les membres clés, souvent les chefs de file d’équipes soignantes multidisciplinaires. Ils assurent une vaste gamme de services à tous les niveaux du système de santé », a-t-elle déclaré.

Miss Gaussaint a également mis en lumière la diversité des soins infirmiers, allant de la promotion de la santé à la prise en charge des malades et des personnes à besoins spéciaux. Elle a insisté sur la nécessité pour les futurs-es infirmiers-ères de faire preuve d’empathie, de cultiver la compassion, et de placer la qualité et la sécurité des soins comme boussole de leur pratique. « La prise de coiffe est une cérémonie solennelle marquant votre entrée officielle dans la profession infirmière. Le pays, les patients, UNIFA attendent beaucoup de vous, de vos compétences. Soyez toujours fiers de votre profession, chers étudiants. Exercez-la avec passion. Cultivez la compassion. La qualité et la sécurité des soins en tout temps seront votre boussole. Vous aurez, infirmiers, infirmières, à administrer des soins continus », a-t-elle dit.

De son coté, Mme Maritza Firmin, infirmière, ancienne étudiante de l’UNIFA et professeure à la FSI, a pris la parole pour présenter Marie Emilie Damier comme modèle dans la pratique de cette profession. Selon elle, Mme Damier, experte en santé publique, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la profession infirmière en Haïti, incarnant les valeurs d’excellence et de dévouement. « Experte en santé publique, gestionnaire et spécialiste en communication, Marie Emilie Damier née à Maïssade le 16 avril 1948 et décédée le 11 octobre 2009 à Montréal. Elle a travaillé tant au Canada qu’en Haïti », a-t-elle indiqué.

Après ces émouvantes allocutions, les responsables de la FSI ont procédé à la coiffe des étudiantes et à la remise d’habit aux étudiants, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre dans leur parcours professionnel.

                           

La Faculté des Sciences Infirmières de l’Université de la Fondation Dr Aristide se distingue comme un établissement dédié à la formation de professionnels de la santé engagés et compétents. Son programme d’études est connu pour son excellence académique et sa rigueur. Grâce à un cursus axé sur des stages pratiques à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, elle s’efforce de façonner la prochaine génération d’infirmiers-ères, les préparant à relever les défis complexes du secteur de la santé.

Règlements Généraux de l’UNIFA 2023-2024

REGLEMENTS GENERAUX UNIFA 2023-2024

Une réussite totale pour la huitième édition de la Semaine Scientifique à l’UNIFA

Après cinq jours d’activités, la Semaine Scientifique organisée par l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) autour du thème « Intelligence Collective » a pris fin ce vendredi 19 mai 2023. Cette huitième édition, regroupant un nombre important de participants, a connu un succès retentissant et laissera des souvenirs impérissables au public.  

Cette manifestation scientifique a débuté, le lundi 15 mai, avec l’intervention du Recteur de l’Université Notre Dame d’Haïti (UNDH), Dr Jean-Mary Louis, qui a présenté une conférence sur le thème : Université et Culture de l’intelligence collective. Dans son exposé, il a passé en revue les énoncés de quelques auteurs sur le sujet, défini le concept d’intelligence collective et précisé la mission de l’université dans toute société. Il en a profité pour établir le lien entre université et intelligence collective. Cette première journée a pris fin avec l’exposition des étudiants des départements du Centre, du Sud-Est et de l’Ouest autour de l’approche émanant du principe de l’intelligence collective. Chaque département, composé d’étudiants de discipline différente, a présenté un projet axé sur l’achèvement et la valorisation de la Tour 2004, inaugurée le 1er janvier 2004 par le Président Jean Bertrand Aristide.

   

« De l’ineffectivité de la protection sociale de la famille en Haïti : regard sur la monoparentalité », mémoire soutenu avec succès par Wideline Clerjoux

L’étudiante Wideline Clerjoux a soutenu avec succès, le mercredi 3 mai 2023, son mémoire de sortie intitulé « De l’ineffectivité de la protection sociale de la famille en Haïti : regard sur la monoparentalité », en vue de l’obtention du grade de Licencié en Sciences Juridiques. Les résultats de cette recherche montrent l’insuffisance des textes spécifiques à la monoparentalité et l’inapplication des normes juridiques portant sur la protection sociale des familles en Haïti.

Cinquième cérémonie de collation de diplômes à l’Université de la Fondation Dr Aristide

L’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) a organisé, ce dimanche 26 mars, à l’auditorium du campus, sa cinquième cérémonie de collation de diplômes. 230 étudiants issus des Facultés de Médecine, d’Odontologie, des Sciences Infirmières, des Sciences de Réhabilitation, de Génie et d’Architecture, des Sciences Économiques et Administratives ont reçu leur diplôme de premier cycle.

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