Actualités de l’UNIFA (Page 4)

Actualités de l’UNIFA

CLINIQUE MOBILE AUX ANGLAIS (DEPARTEMENT DU SUD) DES MEDECINS ET INFIRMIERES DIPLOMES DE L’UNIVERSITE DE LA FONDATION DR ARISTIDE (UNIFA)

Les médecins diplômés de l’UNIFA n’abandonnent pas à leur sort les victimes du séisme du 14 août 2021 dans les Départements du Sud, des Nippes et de la Grande Anse.
Les cliniques mobiles sont le fruit de réflexions et d’actions concertées de médecins, professeurs et responsables de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Le Docteur Jean Marie Aubourg qui était dans la ville des Cayes le 14 août 2021 au moment du séisme affirme que » L’idée m’est venue pendant que j’étais sur place et j’ai tout de suite suggéré à l’UNIFA d’utiliser les internes et les étudiants en service social pour organiser des cliniques mobiles afin de venir au secours des victimes du séisme »
Le Docteur Edmond Pierre, Directeur Médical de l’Hôpital Universitaire de la Fondation Dr Aristide confie pour sa part « j’ai participé à une rencontre après le séisme du 14 août 2021 devant conduire à un plan de travail et une coordination avec les unifaristes dans le Sud pour organiser des cliniques mobiles. Dès lors un stock de médicaments est disponible pour les cliniques mobiles ».
Des médecins et infirmières plus expérimentés ont accompagné les médecins à la clinique mobile aux Anglais. Les médecins et infirmières : Docteur Lucette Séide, Docteur Wyclive Jean Pierre, Miss Marie Loondya Misère et Miss Evelyne Eugène ont contribué à fournir des soins à la population des Anglais.

Enfants et adultes en ont profité pour recevoir des soins au cours de la clinique mobile réalisée aux Anglais par les médecins de l’UNIFA.

Deux anciennes de l’UNIFA mettent toute leur attention pour  écouter les patientes en consultation.

Des femmes (jeunes et âgées)  attendent patiemment leur tour.

A part les soins médicaux, une séance de formation pour des conseils  en termes de prévention et autres  avant de commencer avec les consultations.

La demande en soins médicaux est très élevée aux Anglais tenant compte du nombre de personnes en attente. En attendant, les médecins  unifaristes offrent leur compétence en vue de combler ce vide.

Une foule en attente de soins. La demande  est importante dans cette communauté

Des patients  debout, en majorité des femmes  attendent  leur tour.

Bien équipé en matériel avec le support de l’Université de la Fondation Dr Aristide, les  médecins font une première évaluation des patients à travers un contrôle de leurs signes vitaux.

Les enfants sont pris en charge sous le regard attentif de leur parent.

Une concentration hors pair de ce médecin au moment de la prise en charge de cette fillette.

La neurologie, un acteur incontournable du bien-être

La neurologie a été au centre des débats à l’auditorium du campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide au cours de l’édition du 11 novembre des Jeudis de l’UNIFA. Dans une salle archicomble composée en grande partie d’étudiants en médecine, odontologie, Sciences infirmières physiothérapie, le neurologue et chef de service de Médecine interne à l’Hôpital de l’Université Dr Aristide, Dr Quénold Désiré a exposé, dans une ambiance de débat intense, l’importance de la neurologie dans une société.
Avoir des connaissances en neurologie, soutient le docteur Quénold Désiré, permet à des êtres humains de savoir quand il y a des signes d’alarmes au niveau du système nerveux, quand il faut s’inquiéter à cause d’un problème neurologique. Tenue autour du thème « La neurologie
est un acteur incontournable pour le bien-être de plus d’un », cette conférence-débat a permis à l’assistance de mieux comprendre pour certains et connaitre pour d’autres, certains signes et symptômes liés à des maladies neuro-vasculaires.
Professeur de son état, le spécialiste a utilisé un langage basique et clair pour transmettre le message. Ce qui a facilité la participation des étudiants des différentes disciplines. La neurologie, fait-il savoir, est l’étude des maladies du système nerveux. Ces dernières peuvent être de natures diverses. Dr Désiré parle des maladies vasculaires comme l’hypertension qui peut déboucher sur une atteinte au système nerveux, entrainant ainsi des complications graves avec l’obstruction d’une artère par un caillot de sang.
Ces complications, poursuit le neurologue, suivant la partie touchée, peuvent affecter la parole, l’audition, la vue, le mouvement, la sensibilité (…). Dans tous les cas précise-t-il, il faut une prise en charge par un neurologue dans les 270 minutes qui suivent cette atteinte. Passé ce délai, on ne pourra pas déboucher le vaisseau en question.
Mise à part des complications neuro-vasculaires, le professeur a mis l’accent sur des maladies infectieuses telles la méningite, l’encéphalite, la névrite ; les maladies tumorale qui sont liées à la prolifération de cellules désordonnées pouvant entrainer la mort du patient et les maladies neuro-dégénératives qui affectent le système nerveux, entraînant la mort des cellules nerveuses. Les plus fréquentes sont la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson mais il en existe bien d’autres.
Tout au long de son intervention, le docteur a tenu à expliquer l’importance de la neurologie. C’est le système nerveux, insiste-t-il, qui coordonne les actions de tous les autres systèmes du corps. La mémoire, la compréhension, l’apprentissage dépendent tous du cerveau. Si la faiblesse musculaire, la perte de la sensibilité, les troubles du langage, les problèmes de vision, les problèmes d’audition et d’équilibre, apparaissent brusquement, il y a une forte possibilité qu’il s’agisse d’un caillot pouvant conduire un infarctus cérébral.
Le stress a été également abordé au cours de cette riche conférence-débat. À bien comprendre le chef de service de Médecine Interne à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, le stress affecte à la fois le système cardiovasculaire et le système nerveux central. Aussi poursuit-il qu’il a un effet direct sur le système nerveux en stimulant la sécrétion d’adrénaline qui entrainera une augmentation de la fréquence cardiaque et une augmentation de la tension au niveau des artères susceptibles d’aboutir à un accident vasculaire cérébral (AVC).
Tout compte fait, cette édition de Jeudis de l’UNIFA a été succès. L’interaction qui existait entre les étudiants et l’intervenant témoigne l’intérêt que ces derniers accordent à la recherche et au sujet qui a y été amplement débattu. Ils ont compris qu’il y a un lien direct entre la productivité, le bien-être et la neurologie.

Dr Graciela Limonta Vidal, membre du Décanat de la faculté de Médecine, introduisant l’intervenant du jour, le Dr Quénold Désiré.

Dr Quénold Désiré, le conférencier.

Près d’un millier d’étudiants ont pris part à l’édition des Jeudis de l’UNIFA du 11 Novembre 2021.

Vue partielle de la salle.

Remarquable participation des étudiants_es à la Conférence.

Beaucoup d’étudiants veulent interagir et poser des questions au neurologue.

Regard sur la dentisterie du futur

Les Sciences de la santé regroupent différentes disciplines. L’importance de leur articulation de même qu’une vraie connaissance de leur interaction, devraient permettre de mieux appréhender la place de ces dites disciplines dans la vie quotidienne de l’être humain. Le bien-être de ce dernier est la finalité de cette harmonisation.

À l’Université de la Fondation Dr Aristide, l’une de ces disciplines est l’Odontologie. Ainsi, dans le cadre des « Jeudis de l’UNIFA », le 21 octobre 2021, le Dr Daniel Gabriel, Doyen de la Faculté d’Odontologie a prononcé une conférence.

 

Dr Daphnée Benoît Delsoin, Doyenne de la Faculté de Médecine, introduit le Dr Daniel Gabriel.

Dr Daniel Gabriel, Doyen de la Faculté d’Odontologie.

Une vue de l’assistance.

Dorveline Georges, étudiante en troisième année des Sciences Infirmières, préocupée par le lien existant entre l’Odontologie et les Sciences de la Santé.

Woodny Sildeas, étudiant en 1ère année d’Odontologie.

L’UNIFA À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE

Dr Dodley Sévère, Responsable des Affaires Académiques dans son allocution d’ouverture du premier Jeudi de l’UNIFA, le 14 Octobre 2021 :« L’UNIFA À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE ».


L’élaboration des cursus implique : Innovation pédagogique et praxis des étudiants.


De la gauche vers la droite : Ing. Rony Bien Aimé, professeur à l’UNIFA, Me Joselaine Mangnan, Doyenne de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques et l’Ing. Jean Philippe Moyse.


Les étudiants prêtent une attention soutenue à l’exposé de la Doyenne de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Elle profite de cette occasion pour rappeler le programme de Droit en ligne de cette dite Faculté.


Une visite du site de l’Université offre à tous l’opportunité de mieux connaître l’UNIFA.


A l’Université de la Fondation Dr Aristide, le numérique est perçu comme un levier pouvant contribuer à la rénovation des pratiques d’enseignement supérieur.

L’UNIFA au secours des victimes et rescapés du séisme du 14 août 2021

L’Université de la Fondation Dr Aristide apporte sa contribution et vole au secours des victimes et rescapés du séisme du 14 août 2021 survenu dans les départements des Nippes, du Sud et de la GrandeAnse.


L’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) à travers les Facultés de Médecine, des Sciences Infirmières et son Ecole de Physiothérapie ne reste pas indifférente aux victimes du séisme du 14 août 2021 qui a ravagé les départements desNippes, du Sud et de la Grande Anse.




A travers une solide équipe médicale composée de médecins hautement qualifiés, de cadres en santé, de diplomés en médecine, en Sciences Infirmières et enPhysiothérapie, l’UNIFA participe à la réponse d’urgence en santé dans les départements touchés par le séisme du 14 Août 2021. L’usage de la télémedecine est au cœur de cette activité et s’avère très efficace au moment de cet élan de solidarité avec les victimes des départements des Nippes, du Sud et de la GrandeAnse.




Disposant d’équipements, de matériels sanitaires suffisants, ajouté à une technologie appropriée, l’équipe médicale de l’UNIFA est bien présente au chevet des victimes du séisme dévastateur du Grand Sud. Des diplomés de l’UNIFA qui étaient déjà sur place dans le sud ont rejoint l’équipe médicale et tous sont à pied d’œuvre apportant leur pierre et réconfort aux victimes du Grand Sud.







Un médecin de l’équipe médicale de l’UNIFA donnant des soins à un adolescent gravement blessé au pied gauche au cours du séisme du 14 août 2021.





Une infirmière, membre de l’équipe médicale de l’UNIFA en train de réaliser un pansement pour cet homme victime du séisme.






Une consultation pour cette femme fracturée au visage.







Un jeune rescapé fracturé au genou recevant les premiers soins d’un membre de l’équipe médicale de l’UNIFA.







Un médecin de l’équipe parlant à une victime afin de mieux poser son diagnostic.






Une prise de vue des fiers médecins diplômés de l’UNIFA, prêtant leur service aux populations du Grand Sud, victimes du séisme du 14 août 2021.







L’équipe dispose de matériel nécessaire et des médicaments qui sont offerts par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide pour répondre aux besoins des victimes







Une équipe polyvalente avec des compétences diversifiées. Avec calme et patience, ces deux femmes de l’équipe médicale prennent le temps pour soulager la douleurde ce jeune garçon dont les deux jambes sont fracturées.







Un travail d’équipe! Les médecins unitaristes se concertent pour poser le bon diagnostic et accorder le meilleur soin aux blessés.







Des médecins et infirmières alertes! des diplômés de l’UNIFA, une équipe bien soudée. Des professionnels de la santé pleins d’énergie et sans aucun signe de fatigue malgré les nombreuses tâches qui les attendent.


Bravo Unifaristes!







L’équipe médicale de l’UNIFA, sous la supervision de spécialistes étrangers partenaires de l’institution, les jeunes médecins apportent des soins d’urgence aux survivants du séisme du 14 août 2021.







Prêts, comme des scouts, les médecins diplômés de l’UNIFA sont debout pour apporter des soins aux rescapés et blessés.







L’équipe médicale fait le porte à porte, visite les rescapés pour leur fournir des soins sur place.







Des rescapés s’approchent de ce médecin de l’équipe médicale de l’UNIFA.







Les membres de l’équipe bougent, sillonnent les espaces où sont logés les victimes pour leur apporter des soins d’urgence.



Enfin, un petit moment de répit, un casse-croute, pas dans des conditions idéales, pour reprendre des forces et recommencer à nouveau.







La prise en charge d’une fillette fracturée au genou.







Les enfants ne sont pas négligés par l’équipe médicale de l’UNIFA.

Semaine Scientifique du 17 Mai au 22 Mai 2021/ Diagnostic : Entre Sciences et Escroquerie

Ce lundi 17 mai 2021 s’ouvre sur la Semaine Scientifique à l’UNIFA autour du thème ‹‹ Diagnostic : entre Science et Escroquerie ››. Comme prévu par le calendrier, c’est une semaine riche en activités : les conférences, les présentations des différentes Facultés qui forment l’université, les concours et les expositions se conjuguent pour donner à cette semaine d’atmosphère scientifique l’essence qui lui est due.

La Semaine Scientifique débute à l’Auditorium, après que les étudiants aient entonné l’Hymne national et celui de l’UNIFA. Après l’exécution de deux morceaux par un étudiant de la Faculté de Génie et d’Architecture, Mme Aristide prononce les mots de bienvenue et, au nom du Président de l’UNIFA, le Dr Jean-Bertrand Aristide, lance officiellement la Semaine Scientifique.

Elle en profite pour adresser ses vœux à la doyenne de la Faculté de Médecine, Dr Daphnée Benoît Delsoin, à l’occasion de son anniversaire de naissance. Dr Daphnée Benoît Delsoin reçoit un bouquet de fleurs de la part du Conseil de l’Université et prend la parole pour leur adresser ses vifs remerciements et du même coup, introduire la première conférence de la semaine.

Semaine Scientifique du 17 Mai au 22 Mai 2021/ Diagnostic : Entre Sciences et Escroquerie/ Photos de la première journée

Mme Mildred Aristide dans les mots de bienvenue au commencement de cette semaine de célébration de la Science à l’UNIFA
Dr Daphnée Benoît Delsoin, doyenne de la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, introduisant l’intervenant du jour, le Dr Audie Métayer
Dr Audie Métayer, Vice-Doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de l’Université Quisqueya (UNIQ), néphrologue
Entre Mme Aristide et Dr Daphnée Benoît Delsoin : Dr Doodley Sévère, Responsable des Affaires académiques
Dr Francis Saint-Hubert, Professeur à l’UNIFA
Le Révérend Père Wesner Nérée, Responsable de Discipline

La deuxième journée scientifique : une journée de double célébration et de don de sang à l’UNIFA

Le mardi de la semaine scientifique aurait pu se dérouler comme un autre jour de la Semaine Scientifique à l’UNIFA. Mais il ne s’agit pas uniquement d’un mardi de Semaine Scientifique : on est le mardi 18 mai 2021. Une date importante dans l’Histoire d’Haïti. Le mardi qui marque la 218ème année de la création de notre drapeau et journée de l’Université, donc un mardi à commémorer.

A journée spéciale, programmation spéciale : C’est donc un gai couplet de l’hymne à la jeunesse qui retentit dans l’assistance, à savoir ‹‹ Nous te voulons, chère Patrie, puissante et forte à tous les yeux. Nous te voulons, terre bénie, digne à jamais de nos aïeux. Libre et prospère, ils t’ont léguée à leurs enfants, nous qui t’aimons. Avec ardeur dans la mêlée, pour ton salut nous lutterons. C’est nous, jeunesse étudiante. C’est nous, les grands, nous, les petits. Demain, la gloire d’Haïti. Les cœurs joyeux, l’âme fervente, toujours en avant nous irons la tête altière et hauts les fronts. ››

Après avoir prononcé ces belles paroles qui répandent le parfum du patriotisme, le Dr Ernst Noël, Directeur du Programme National de Sécurité Transfusionnelle, introduit par Dr Daphnée Benoît Delsoin, fit un diagnostic patriotique après avoir mis en lumière les différents problèmes du pays qui non seulement fragilisent la vie des haïtiens, mais les obligent également à côtoyer la mort. A chaque instant. De manière constante.

Il montra combien les demandes en pochettes de sang sont fréquentes et nombreuses et comment il est difficile d’y pourvoir : ‹‹ Un accident de la route, une blessure par balles, un accouchement par césarienne, autant d’imprévus qui mettent chaque jour des patients.es sur la fine ligne entre la vie et la mort et où une transfusion sanguine peut se révéler indiscutablement indispensable. La demande en pochette de sang par année est d’ordre de 110.555, alors qu’en moyenne nous ne disposons que de 6.250 par année ››.

Mais ce n’est pas le seul souci lié à la transfusion sanguine en Haïti : ‹‹ Nous ne faisons pas payer pour donner des pochettes de sang aux accidentés.es, aux femmes enceintes en situation d’accouchement difficile ou à quiconque dont l’état requiert une transfusion sanguine, il est clairement indiqué qu’au Centre, nous ne recevons pas d’argent pour cela. Si à un moment ou à un autre, vous dûtes payer pour obtenir du sang, c’est ce vous avez été victime d’escroquerie ››.

En ce jour de la fête du drapeau et de l’Université, il convia la communauté étudiante de l’UNIFA à poser un geste citoyen, pour reprendre ses mots, un geste d’appartenance à la communauté : ‹‹ Il n’est pas essentiel de savoir ce qu’on a fait de nous, mais ce qu’on fait de ce qu’on a fait de nous. Tout savoir exige une concession. Je vous invite à poser cet acte d’abnégation ce matin alors qu’on célèbre notre drapeau. Faire don de votre sang si vous êtes en état de le faire, c’est sauver la vie de huit bébés ou de trois adultes en situation d’urgence ››.

A ce cri du cœur, l’UNIFA a répondu avec joie car le 14 Mars dernier, le Président de Aristide avait déjà dit : Don de sang, don de soi. Entre diagnostic patriotique, chants, danses, morceaux exécutés à l’instrumental, des pochettes vides se remplirent avec des gouttes de don de soi afin de servir les autres comme l’ont fait nos ancêtres. Afin qu’aujourd’hui nous soyons en mesure de fêter deux centenaires de la création de notre drapeau.

Car ce que nous rappellent notre drapeau et notre rôle en tant qu’aspirants.es à l’excellence c’est le devoir, l’honneur, l’amour, l’unité et la solidarité entre tous les fils et toutes les filles d’Haïti, y compris entre ceux/celles qui ont besoin de sang et ceux/celles qui peuvent en donner. En un mot, les Universitaires se dirigent vers la Science et non vers l’escroquerie.

Semaine Scientifique du 17 Mai au 22 Mai 2021/ Diagnostic : Entre Sciences et Escroquerie/ Photos de la deuxième journée

Dr Edelyne Francisque, Professeure à l’UNIFA
Dr Ernst Noël, Directeur du Programme National de Sécurité Transfusionnelle
Concours de chimie organique
Don de sang à l’UNIFA

Semaine Scientifique du 17 Mai au 22 Mai 2021/ Diagnostic : Entre Sciences et Escroquerie/ Troisième journée

Après deux journées remplies, la Semaine Scientifique se poursuit à l’UNIFA. Ce mercredi 19 mai 2021 marque donc la troisième journée de cette période particulière pour la communauté estudiantine de l’Université de la Fondation Dr Aristide.



Les deux conférences de la troisième journée

Deux conférences viennent agrémenter la matinée de cette journée. La première est une intervention de l’Ambassadeur Cesar Alberto Faes suivie de la Pharmacienne Marie Ener Jean Jacques.

‹‹ Vérité scientifique et changement de paradigme ›› est le sujet autour duquel s’axe l’intervention de M. Faes. Il montre dans son discours comment les voies Science et Paradigme se croisent souvent et combien est important le rôle des paradigmes dans les avancées de la science : ‹‹ La science n’est pas linéaire. Elle fait des progrès et ces progrès s’effectuent d’abord par les discussions. Les paradigmes révolutionnent la science ››.

Cependant, explique-t-il, autant que les paradigmes éclairent la route de la science, autant ils peuvent lui faire de l’ombre. Autant ils sont bénéfiques et sont à la base de grands progrès scientifiques, autant ils savent être des obstacles et s’avèrent parfois être des causes de troubles et de confusion au sein de la communauté scientifique. Situations qui favorisent également des occasions d’escroquerie dans le milieu. A cela, l’Ambassadeur Faes donne une explication : ‹‹ La science est soumise aux paradigmes. Quand les paradigmes changent, il est difficile de savoir de quel côté se trouve la vérité scientifique ››.

Après de bonnes minutes passées à apprécier la prise de parole de l’ambassadeur argentin qui a exposé l’étroite corrélation entre vérité scientifique et paradigmes, l’heure vient où Mme Marie Ener Jean Jacques présente le bon usage des médicaments et les dangers pouvant sévir dans leur utilisation.

L’utilisation des médicaments dans un contexte médical est un fait normal et complémentaire pour le traitement de maladies et même quelques fois, leur prévention. Cependant, en Haïti, les précarités dans les familles au sein de la population ne permettent pas de normaliser une visite à l’hôpital à chaque malaise. Les gens se tournent donc vers l’automédication. L’automédication est la prise de médicaments sans avis médical. C’est ce qui fait l’essence de la conférence de Mme Marie Ener Jean Jacques ce matin.

Cette pratique de l’automédication n’est pas sans danger sur la santé de ceux/celles qui l’adoptent. Leur organisme peut être intolérant à un médicament à leur insu, et sans qu’ils/elles le sachent aggravent leur état au lieu de l’améliorer. Et quand enfin, ils/elles se rendent chez le médecin, l’usage de ces médicaments provoque un retard dans le diagnostic.

Prendre du thé non dosé, boire du sirop sans consultation préalable, prendre des médicaments qui ont été prescrits à quelqu’un d’autre ayant des malaises identiques à ceux en question, sont autant de formes que revêt l’automédication dans le contexte haïtien.

L’utilisation incontrôlée de ces médicaments fait grandir une autre activité en parallèle : la vente des dits médicaments, déplore la pharmacienne : ‹‹ Pour chaque symptôme, vous serez en mesure de trouver toutes sortes de médicaments dans les rues, dans les bus ››. L’ignorance des uns/unes les fait poser des actes d’imprudence en se fiant à ceux/celles qui vendent et fabriquent des médicaments.

Non seulement, nous apprend Mme Jean Jacques, ces médicaments sont souvent sans rapport avec ce dont ils/elles souffrent, et les vendeurs.ses leur en fournissent, parfois ils/elles agissent en escrocs en les leur faisant payer plus que de raison ; ces médicaments ne sont pas non plus conservés dans les conditions adéquates, ce qui fait que ces médicaments sont périmés même s’ils n’ont pas encore atteint leur dâte d’expiration.


Les présentations des Facultés

Après ces deux conférences survenues à l’Auditorium, l’attention est portée sur la Salle Polyvalente où l’UNIFA accueille des étudiants.es de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture qui présentent la théorie de l’Enseignement agricole, sa pratique ainsi que les actions et stratégies à mettre en place.

Pour ce faire, ils/elles se servent des résultats de leurs travaux à la ferme agricole de l’université où ils/elles passent beaucoup de temps en vue de pratiquer les théories relatives à leurs études. Ils/elles parlent également des exigences liées aux travaux dans la ferme, des difficultés qu’ils/elles ont rencontrées, les actions qu’ils/elles ont posées, les stratégies qu’ils/elles ont employées afin d’atteindre leurs objectifs ; et de l’escroquerie des marchands de plants et de semences qui trompent souvent la vigilance des acheteurs.es en les mélangeant.

Ce n’est pas tout : ils/elles doivent encore craindre les activités des bestioles et des insectes qui gâtent des récoltes. Ce qui les amène à débattre de l’escroquerie dont usent aussi certains.es travailleurs.es agricoles quand ils/elles disent que leurs produits sont totalement bio alors qu’ils se sont servis de produits chimiques, de pesticides et d’insecticides aux différents stades de leurs travaux.

La dernière présentation de cette journée est celle de la Faculté des Sciences Economiques et Administratives qui fait un rapport sur la cafétéria dont les premiers balbutiements remontent au précédent Semaine Scientifique de l’UNIFA en 2019. Les étudiants.es de cette Faculté avaient alors fait des recommandations en vue de dynamiser la gestion de la cafétéria dans le but de mieux combler les attentes des clients.es et d’en élargir la clientèle.

Ils veulent à travers ce rapport, montrer si oui ou non, des changements ont été apportés à cet effet, si les services se sont améliorés depuis, où en est le degré de satisfaction de la clientèle. Et c’est de ces grands points qu’ils/elles ont discuté parlant des suivis, des évaluations et des nouvelles perspectives pour une fidélisation de la clientèle actuelle et potentielle.

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