Clinique mobile à la Fondation Dr Aristide
La santé est le bien le plus précieux dans la vie d’un individu. La Fondation Dr Aristide en est consciente et organise de manière régulière des cliniques mobiles pour répondre aux besoins des plus nécessiteux de la commune de Tabarre et de celles des communautés avoisinantes.
Le Décanat de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) a mobilisé toutes les ressources humaines de ce département ce 22 Décembre 2021 en vue d’offrir des services à la communauté tabarroise et à tous ceux et celles qui sont en quête de soins de santé.
Mme Mildred T. Aristide accompagnée de la Doyenne de la Faculté des Sciences de la Santé, la Docteure Daphnée Benoit Delsoin au moment de l’ouverture de la clinique mobile à la Fondation Dr Aristide.
Le Directeur médical, Dr Joseph Edmond Pierre, accueille les bénéficiaires des soins de la clinique mobile.
Quel sourire ! Il traduit bien cette volonté de l’équipe médicale de rendre service à la communauté haïtienne.
L’équipe médicale de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Une vue des patients de la clinique mobile du 22 Décembre 2021 à la Fondation Dr Aristide. La demande est importante en soins de santé dans la commune de Tabarre.
Quand les Infirmières et médecins de l’Université de la Fondation Aristide prêtent leur service à la communauté.
Les signes vitaux des patients sont importants pour bien poser le diagnostic.
Dans la sérénité, nous prenons soin de nos patients et patientes.
A côté des soins médicaux, des cadeaux sont offerts aux enfants.
Les enfants attendent calmement leur tour pour recevoir leurs cadeaux et les soins dont ils nécessitent.
Les médecins cubains font partis de l’équipe médicale.
Le Droit de vote
Le 16 décembre 2021, l’Université de la Fondation Dr Aristide a consacré sa conférence hedomadaire sur le thème « Le Droit de vote » à la date symbolique du 16 décembre qui représente pour le peuple haïtien, les progressistes en particulier, le symbole de l’expression de la volonté populaire à travers son vote du 16 décembre 1990 et son choix pour vivre dans une société démocratique et choisir librement ses dirigeants.
Un panel a expliqué aux jeunes en quoi consiste le droit de vote mais aussi leur a décrit la situation sociopolitique d’alors qui avait conduit aux élections du 16 décembre 1990 considérées comme la première élection libre et démocratique réalisée en Haiti.Le Docteur Dodley Sévère, Responsable des Affaires Académiques, présentant la thématique de la conférence du jeudi 16 décembre 2021.
Le Père Wesner Nérée, Professeur et responsable de discipline à l’UNIFA, lance l’ouverture de la conférence du 16 décembre 2021 sur le Droit de vote.
Les panélistes, de gauche à droite : Madame Laura Vorbe, Architecte Leslie Voltaire, responsable de la section Architecture et Marie Claudèce Joseph, Professeure de Sciences Sociales et Humaines.
Une vue de l’assistance composée de Doyens et Doyennes des différentes Facultés et de Mme Mildred T. Aristide qui paie toujours de sa présence aux conférences des jeudis de l’UNIFA.
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« Nous avons déjà dix-huit ans » en réponse à la question de l’Architecte Leslie Voltaire pour voir le nombre d’étudiants ayant déjà atteint l’âge les habilitant à exercer leur droit de vote.
Attentifs-ves à la présentation des aînés et professeurs sur non seulement le thème « Le Droit de vote » mais aussi à leurs témoignages sur l’exercice de ce droit, le 16 décembre 1990, pour la première fois.
Toujours avides de questions, de préoccupations, les Unifaristes questionnent leurs aînés et cherchent à comprendre cette page de la vie politique haïtienne.
Soutenance de thèse à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de la Fondation Dr Aristide
UNIFA, soutenance de Larson Eder Achemé comme licencié en droit
Sous la direction de Me Norah Jean François, Me Jean Eugène Pierre Louis et Me Loubens Elysée, respectivement présidente du jury, lecteur critique et directeur de mémoire, Larson Eder Achemé a soutenu, le 15 décembre dernier, à la salle polyvalente de l’Université de la Fondation Dr Aristide, son mémoire pour l’obtention du grade de licencié en droit. Après avoir obtenu une note de 73 sur 100, il est désormais licencié en droit et a l’opportunité de poursuivre ses études dans ce champ disciplinaire.
En présence d’étudiants et d’amis réunis à la salle polyvalente de l’Université de la Fondation Dr Aristide Larson Eder Achemé a bien défendu son mémoire de sortie. « Du statut des couples non-mariés », tel a été le sujet de recherche de Larson Eder Achemé. Un sujet qui a retenu l’attention des membres du jury qui n’a pas été du tout clément à son égard.
Selon les statistiques présentées par l’étudiant, en Haïti le nombre de personnes placées avoisine les 59%. Malgré le nombre important de ce groupe, il n’y a pas encore un texte de loi traitant spécifiquement leurs situations. Certaines lois dans le droit positif haïtien parlent de couples non-mariés. Malgré la stabilité et l’air émerillonné qu’on peut lire sur le visage des placés, ils sont ravagés par une grande inquiétude ; il s’agit de la question de la séparation des biens. C’est pour cela qu’il est conseillé aux « couples placés » de conserver les fiches de transactions. En absence de fiche ou de titre de propriété, le placé ne va pas pouvoir faire valoir ses droits en justice.
Larson Eder Achemé explique que dans le plaçage, la séparation de biens est souvent source de conflit. Cela crée souvent des déchirements regrettables. Le plus souvent, ajoute-t-il, la partie la plus faible économiquement est la grande perdante. Dans la société haïtienne, l’homme en général se charge de tout ce qui concerne les achats. Ce qui fait que les fiches et les titres mentionnent uniquement le nom de l’homme. À la dissolution de l’union, par la rupture ou par la mort, la femme, même si c’est elle qui était à l’origine des fonds, ne va rien en bénéficier.
L’étudiant-chercheur a fait usage de plusieurs textes de lois pour étayer ses points de vue sur le sujet. Il a surtout fait mention de l’article 260 de la Constitution haïtienne qui fait l’obligation aux autorités établies de prendre des mesures en vue de protéger la famille, qu’elle soit constituée ou non dans les liens du mariage.
Dans la société haïtienne, lorsqu’on parle de couples non-mariés, on fait référence, soit aux couples concubins ou aux couples placés. Selon le nouveau licencié, les juristes et les avocats ont toujours tendance à les confondre, pourtant ils sont différents l’un de l’autre. « En Haïti, le plaçage est traité en grande partie par la coutume et la coutume prévoit des rites, des formalités à remplir pour se mettre en plaçage », a-t-il soutenu ajoutant que le plaçage qui est l’union par excellence en Haïti est appelé mariage coutumier en raison de son rapprochement du mariage. La seule chose qui les différencie, c’est la portée officielle qui y est absente.
Pour le nouveau licencié de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, la soutenance de ce travail de recherche lui sert de stimulant pour approfondir ses connaissances dans le champ du droit civil. Ainsi, tous les Unifaristes souhaitent du succès continu à Larson Eder Achemé.
Le 15 décembre 2021, l’étudiant Larson Eder Achemé de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques a soutenu sa mémoire pour l’obtention de son grade de licencié en droit.
Issu de la promotion 2015-2019 et sous la direction de Me Loubens Elysée, Larson Eder Achemé a réalisé son travail de mémoire et l’a soutenu sous le thème « Du statut des couples mariés au regard de la législation haïtienne ».
De gauche à droite, Me Blanchard Jean Baptiste présentant les trois membres du jury : Me Eugène Pierre Louis, Me Norah Jean Francois et Me Loubens Elysée.
L’impétrant Larson Eder Achemé argumentant et soutenant sa thèse sur le Statut des couples mariés en Haïti.
Les membres du jury face à une assistance composée de professeurs et d’étudiant-tes de l’UNIFA.
Une vue de l’assistance au moment de la soutenance. À la première rangée, de gauche à droite: Mme Mildred Aristide, Dr. Dodeley Sévère, Me Joselaine Mangnan, doyenne de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques et Me Blanchard Jean Baptiste.
La présence et l’attention des autres étudiants comme leitmotiv et stimulant à l’apprentissage.
JEUDI DE L’UNIFA DU 9 DECEMBRE 2021
Le jeudi de l’UNIFA du 9 décembre 2021 a eu une touche bien particulière. Des étudiants et étudiantes de toutes les facultés ont analysé et interprété l’hymne de l’UNIFA, leur université. Hymne dont les paroles et la musique sont composées par le Docteur Jean Bertrand Aristide, Président de l’UNIFA.
Le panel composé des représentants de l’Ecole de Physiothérapie, des Facultés de Médecine, d’Odontologie, des Sciences Infirmières, de Génie et d’Architecture, des Sciences de la Nature et d’Agriculture, des Sciences Politiques et Juridiques ont ébloui l’assistance par la qualité de leur intervention.
La maitresse de cérémonie pour la circonstance.
Avec brio, ils, elles ont tous et toutes interprété-es un couplet de l’hymne de l’UNIFA, (leur trait d’union) au sein de leur université. Leur insistance et analyse pointue sur des concepts et/ou affirmations comme « UNIFA, Notre Alma Mater », institution d’offre de formation sans Exclusion ou « Sin pa Sove Diyite n, Diyite n ap Sove kite n » pour ne citer que ceux-là ont charmé le public composé de professeurs mais surtout d’étudiant-es.
Quel Plaisir d’écouter ses camarades ! Cette attention, cet intérêt pour l’activité du jour et ce petit sourire complice traduit bien le niveau de satisfaction et de fierté des participant-tes pour la qualité de la présentation des panélistes.
L’attention est soutenue au moment de la présentation des étudiant-es panélistes. Quelle joie d’apprendre de ses pairs, de ses camarades de classe !
L’insécurité
La famille haïtienne peine, depuis bon nombre années, sous le poids de multiples situations, tantôt sous forme de catastrophes naturelles, tantôt à caractère socio-économique et/ou politique. Cependant, à l’instar des autres nations, elle espère pouvoir continuer à s’adonner aux activités du quotidien. Aujourd’hui, plus que jamais, toile de fond de toutes ces situations vécues, un fléau occupe l’espace et bouleverse la quiétude d’esprit : l’insécurité.
Me James Boyard, éminent avocat du Barreau de Port-au-Prince, auteur et Professeur d’Université, se penche sur ce sujet poignant, qui angoisse la famille haïtienne.
Me Jean Baptiste Blanchard, Décanat de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques /UNIFA
Me James Broyard, Professeur à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques /UNIFA
« La sécurité est la fonction première de l’État. Un État légitime et souverain doit accorder une importance capitale à la sécurité de la nation, car un peuple qui n’est pas en sécurité sur sa propre terre ne peut contribuer à la croissance de son pays »
Les ophtalmologues se font de plus en plus rares en Haïti
Dans le cadre du rendez-vous hebdomadaire baptisé « les Jeudis de l’UNIFA », une conférence débat s’est tenue à l’auditorium de l’Université de la Fondation Dr Aristide le jeudi 25 novembre 2021 autour de l’ophtalmologie. C’est le Dr Réginald Réjouis, ophtalmologue et professeur d’université qui a animé cette conférence à laquelle des centaines d’étudiants, dont ceux en ophtalmologie, en odontologie, en médecine et en sciences infirmières ont pris part.
D’entrée de jeu, le spécialiste en faisant la genèse de cette branche médicale qui s’occupe des problèmes de la vue « Ophtalmologie », a permis à l’auditoire de mieux cerner la définition d’ophtalmologie, l’évolution de cette science et la mission de quelqu’un qui a étudié cette discipline et la situation du pays à ce niveau.
L’ophtalmologie, dit-il, est une discipline qui s’occupe de la maladie des yeux. « Ces derniers font partie des organes de l’homme et contiennent des milieux transparents permettant de voir », a fait valoir le médecin, ajoutant que pour pouvoir voir normalement, il faut avoir des yeux avec des milieux bien transparents.
Cependant, à l’ombre de l’ophtalmologie qui s’occupe des yeux, Dr Réginald Réjouis soutient qu’il y a d’autres sciences connexes qui prennent en compte certains problèmes oculaires. Parmi ces sciences, il cite, entre autres, optométrie, une discipline qui, explique-t-il, étudie la réfraction de l’œil. Cette discipline, souligne le spécialiste, s’occupe uniquement de la prescription des verres. Il a aussi mentionné l’opticien qui se spécialise dans la fabrication et la vente des verres. « Ces deux spécialisations peuvent travailler de concert avec un ophtalmologue », a-t-il précisé.
L’ophtalmologie en tant que science est divisée en plusieurs sous spécialités. Après une spécialisation de 4 ans en résidence hospitalière en ophtalmologie, quelqu’un peut s’orienter vers une sous-spécialité pour acquérir des connaissances approfondies en matière de santé visuelle, a renchéri le professeur d’universités, indiquant qu’il y a également la chirurgie-olfactive comme sous-spécialités qui s’occupent de la défaillance visuelle.
Les dates importantes de cette science
Au cours de son exposé, Dr Réginald Réjouis a cité quelques dates qui ont marqué cette discipline qui s’occupe de la vue. Selon le médecin, le premier livre d’ophtalmologie a été rédigé en 1583 par un médecin Allemand.
Le docteur en a profité pour présenter la situation du pays dans le domaine médical. Ainsi, les informations rapportées laissent croire qu’Haïti ne dispose rien que 3 354 médecins pour 11 millions d’habitants. Le pire, déplore le professeur, est qu’il n’y a même pas 100 ophtalmologues. Pourtant, cette science est apparue en Haïti au cours de la période de l’occupation américaine, période à laquelle ce service a été débuté à l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti, d’après Dr Réjouis.
Faisant l’état des lieux de la situation, le conférencier se dit consterné de voir la dégradation du système de santé haïtien. Pour lui, le système est traité en parent pauvre par les autorités haïtiennes. Le professeur a mis un accent particulier sur le nombre de médecins dont des ophtalmologues qui fuient le pays. Cette situation, de l’avis du médecin, est préoccupante. Ce qui pousse le spécialiste, à encourager les autorités concernées à prendre les décisions qui s’imposent afin de créer un climat sécuritaire dans le pays dans l’optique de pallier ce problème.
Les étudiants font des « les jeudis de l’UNIFA », un rendez-vous à ne pas manquer. Les thématiques choisies sont d’intérêt général. Les conférenciers sont parmi les plus chevronnés sur le marché. La conférence du 25 novembre traduit encore une fois la volonté des responsables de ce centre universitaires de permettre aux étudiants d’avoir une meilleure compréhension des sciences médicales et leur évolution dans le pays.
Depuis Aristote, philosophe grecque de l’antiquité, il est admis que l’être humain possède cinq sens représentés par leurs organes sensoriels inhérents : les oreilles, les yeux, le nez, la langue et la peau. Pendant longtemps en Haïti, une spécialité médicale a regroupé les trois premiers : l’ORL-O (l’otho-rino-laryngologie-ophtalmologie). Depuis déjà une bonne vingtaine d’années, l’Ophtalmologie s’est singularisée chez nous : Nos premiers Ophtalmologues ont été formés à l’unique centre hospitalier universitaire de l’époque.
Le Jeudi 25 novembre, à l’auditorium du campus, le « Jeudi de l’UNIFA » a accueillit le Dr Réginald Réjouis, Ophtalmologue, Professeur d’Université.
Dr Réjouis, le conférencier.
De droite à gauche : Prof Claudèce Joseph, Dr Daniel Gabriel, Doyen de la Faculté d’Odontologie, Mme Mildred Aristide, Dr Francis St Hubert.
Programme de Licence en droit en ligne
L’Université de la Fondation Dr. Aristide (UNIFA) porte à la connaissance du public en général que les inscriptions pour la prochaine session de son programme de licence en droit en ligne se tiendront du 15 novembre 2021 au 15 janvier 2022.
Retrouvez le formulaire d’inscription en cliquant sur ce lien : https://unifa-edu.info/contenu/licence-en-droit-en-ligne
Documents à soumettre au moment de l’inscription en ligne:
- Acte de naissance ou extrait des archives de date récente;
- Certificat de fin d’études secondaires (Bacc I et II) ou équivalents;
- Certificats et/ou diplômes préalablement obtenus;
- Lettre de motivation;
- Une photo d’identité de date récente;
- Carte d’identification nationale ou première page du passeport.
N.B. Tous les documents sont obligatoires au moment de l’inscription. Aucune inscription ne sera prise en compte si le dossier est incomplet.
Frais d’inscription
Les frais d’inscription sont de 1,500.00 HTG, non-remboursables.
Pour toutes informations supplémentaires, les intéressé(e)s sont prié(e)s d’appeler au (+509)2810 0409, ou d’envoyer un courriel à l’adresse suivante : inscription@unifa.edu.ht
CLINIQUE MOBILE DES MEDECINS DIPLOMES DE L’UNIFA A CAMP-PERRIN
Les photos parlent d’elles-mêmes et montrent comment des médecins, infirmières de l’Université de la Fondation Dr Aristide sont dynamiques, dévoués et se mettent au service de la population du Grand Sud, spécifiquement, celle de Trouillard dans la commune de Camp-Perrin.
Bien équipé en matériel médical, la jeune médecin de l’Université de la Fondation Dr Aristide mesure le niveau d’oxygénation, contrôle le rythme cardiaque de cette patiente du troisième âge.
Les médecins de l’Université de la Fondation Aristide innovent, s’adaptent aux réalités de l’heure : N’importe quel espace est rapidement aménagé et transformé en lieu de consultation.
Le plus important est de Servir !
Nous, médecins diplômés de l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA), mettons notre compétence au service des plus vulnérables et nécessiteux, victimes du séisme du 14 août 2021. Nous parcourons les départements du Sud, de la Grande Anse et des Nippes pour offrir des soins, des médicaments, de la formation et des conseils.
Une tonnelle transforme en centre de consultation. Les médecins de l’UNIFA pratiquent une médecine de proximité et vont plutôt vers les patients.
Nous médecins, sommes soudés les uns aux autres par le sceau de notre Alma Mater, notre Amour : « UNIFA. »
CLINIQUE MOBILE AUX ANGLAIS (DEPARTEMENT DU SUD) DES MEDECINS ET INFIRMIERES DIPLOMES DE L’UNIVERSITE DE LA FONDATION DR ARISTIDE (UNIFA)
Les médecins diplômés de l’UNIFA n’abandonnent pas à leur sort les victimes du séisme du 14 août 2021 dans les Départements du Sud, des Nippes et de la Grande Anse.
Les cliniques mobiles sont le fruit de réflexions et d’actions concertées de médecins, professeurs et responsables de l’Université de la Fondation Dr Aristide.
Le Docteur Jean Marie Aubourg qui était dans la ville des Cayes le 14 août 2021 au moment du séisme affirme que » L’idée m’est venue pendant que j’étais sur place et j’ai tout de suite suggéré à l’UNIFA d’utiliser les internes et les étudiants en service social pour organiser des cliniques mobiles afin de venir au secours des victimes du séisme »
Le Docteur Edmond Pierre, Directeur Médical de l’Hôpital Universitaire de la Fondation Dr Aristide confie pour sa part « j’ai participé à une rencontre après le séisme du 14 août 2021 devant conduire à un plan de travail et une coordination avec les unifaristes dans le Sud pour organiser des cliniques mobiles. Dès lors un stock de médicaments est disponible pour les cliniques mobiles ».
Des médecins et infirmières plus expérimentés ont accompagné les médecins à la clinique mobile aux Anglais. Les médecins et infirmières : Docteur Lucette Séide, Docteur Wyclive Jean Pierre, Miss Marie Loondya Misère et Miss Evelyne Eugène ont contribué à fournir des soins à la population des Anglais.
Enfants et adultes en ont profité pour recevoir des soins au cours de la clinique mobile réalisée aux Anglais par les médecins de l’UNIFA.
Deux anciennes de l’UNIFA mettent toute leur attention pour écouter les patientes en consultation.
Des femmes (jeunes et âgées) attendent patiemment leur tour.
A part les soins médicaux, une séance de formation pour des conseils en termes de prévention et autres avant de commencer avec les consultations.
La demande en soins médicaux est très élevée aux Anglais tenant compte du nombre de personnes en attente. En attendant, les médecins unifaristes offrent leur compétence en vue de combler ce vide.
Une foule en attente de soins. La demande est importante dans cette communauté
Des patients debout, en majorité des femmes attendent leur tour.
Bien équipé en matériel avec le support de l’Université de la Fondation Dr Aristide, les médecins font une première évaluation des patients à travers un contrôle de leurs signes vitaux.
Les enfants sont pris en charge sous le regard attentif de leur parent.
Une concentration hors pair de ce médecin au moment de la prise en charge de cette fillette.
La neurologie, un acteur incontournable du bien-être
La neurologie a été au centre des débats à l’auditorium du campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide au cours de l’édition du 11 novembre des Jeudis de l’UNIFA. Dans une salle archicomble composée en grande partie d’étudiants en médecine, odontologie, Sciences infirmières physiothérapie, le neurologue et chef de service de Médecine interne à l’Hôpital de l’Université Dr Aristide, Dr Quénold Désiré a exposé, dans une ambiance de débat intense, l’importance de la neurologie dans une société.
Avoir des connaissances en neurologie, soutient le docteur Quénold Désiré, permet à des êtres humains de savoir quand il y a des signes d’alarmes au niveau du système nerveux, quand il faut s’inquiéter à cause d’un problème neurologique. Tenue autour du thème « La neurologie
est un acteur incontournable pour le bien-être de plus d’un », cette conférence-débat a permis à l’assistance de mieux comprendre pour certains et connaitre pour d’autres, certains signes et symptômes liés à des maladies neuro-vasculaires.
Professeur de son état, le spécialiste a utilisé un langage basique et clair pour transmettre le message. Ce qui a facilité la participation des étudiants des différentes disciplines. La neurologie, fait-il savoir, est l’étude des maladies du système nerveux. Ces dernières peuvent être de natures diverses. Dr Désiré parle des maladies vasculaires comme l’hypertension qui peut déboucher sur une atteinte au système nerveux, entrainant ainsi des complications graves avec l’obstruction d’une artère par un caillot de sang.
Ces complications, poursuit le neurologue, suivant la partie touchée, peuvent affecter la parole, l’audition, la vue, le mouvement, la sensibilité (…). Dans tous les cas précise-t-il, il faut une prise en charge par un neurologue dans les 270 minutes qui suivent cette atteinte. Passé ce délai, on ne pourra pas déboucher le vaisseau en question.
Mise à part des complications neuro-vasculaires, le professeur a mis l’accent sur des maladies infectieuses telles la méningite, l’encéphalite, la névrite ; les maladies tumorale qui sont liées à la prolifération de cellules désordonnées pouvant entrainer la mort du patient et les maladies neuro-dégénératives qui affectent le système nerveux, entraînant la mort des cellules nerveuses. Les plus fréquentes sont la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson mais il en existe bien d’autres.
Tout au long de son intervention, le docteur a tenu à expliquer l’importance de la neurologie. C’est le système nerveux, insiste-t-il, qui coordonne les actions de tous les autres systèmes du corps. La mémoire, la compréhension, l’apprentissage dépendent tous du cerveau. Si la faiblesse musculaire, la perte de la sensibilité, les troubles du langage, les problèmes de vision, les problèmes d’audition et d’équilibre, apparaissent brusquement, il y a une forte possibilité qu’il s’agisse d’un caillot pouvant conduire un infarctus cérébral.
Le stress a été également abordé au cours de cette riche conférence-débat. À bien comprendre le chef de service de Médecine Interne à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, le stress affecte à la fois le système cardiovasculaire et le système nerveux central. Aussi poursuit-il qu’il a un effet direct sur le système nerveux en stimulant la sécrétion d’adrénaline qui entrainera une augmentation de la fréquence cardiaque et une augmentation de la tension au niveau des artères susceptibles d’aboutir à un accident vasculaire cérébral (AVC).
Tout compte fait, cette édition de Jeudis de l’UNIFA a été succès. L’interaction qui existait entre les étudiants et l’intervenant témoigne l’intérêt que ces derniers accordent à la recherche et au sujet qui a y été amplement débattu. Ils ont compris qu’il y a un lien direct entre la productivité, le bien-être et la neurologie.
Dr Graciela Limonta Vidal, membre du Décanat de la faculté de Médecine, introduisant l’intervenant du jour, le Dr Quénold Désiré.
Dr Quénold Désiré, le conférencier.
Près d’un millier d’étudiants ont pris part à l’édition des Jeudis de l’UNIFA du 11 Novembre 2021.
Vue partielle de la salle.
Remarquable participation des étudiants_es à la Conférence.
Beaucoup d’étudiants veulent interagir et poser des questions au neurologue.