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De l’eau traitée à l’Université de la Fondation Dr Aristide

Intervention d’un membre du panel

Le jeudi de l’UNIFA du 16 mars 2022 a été consacré à la gestion de l’eau traitée sur le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide. « L’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental, dit-on. Pour garantir la jouissance effective de ce droit à la communauté universitaire, le Conseil d’Administration a rendu l’eau potable disponible sur le campus. Cependant, il s’avère nécessaire de faire une bonne gestion de cette ressource rare », a déclaré l’Ing Almathe Pierre Louis, membre du corps professoral à l’ouverture de la séance.

Le panel était composé du Doyen de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture, l’Ingénieur-Agronome Arlan Lecorps, du Vice-Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et Administratives, l’Ingénieur-Agronome Jean Bosco Ducasse, et d’une étudiante sortante de la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture à l’UNIFA, Djely Lindor.

Le Panel et une vue partielle de l’assistance

Selon le Doyen, l’eau c’est la vie. « Le corps humain est composé de 65% d’eau. Le melon, c’est 90% d’eau. Le cerveau, également, c’est 90% d’eau. C’est pourquoi lorsqu’on ne boit pas suffisamment d’eau on manque d’énergie », a-t-il dit.

« Au nom du principe qu’il y a des droits humains fondamentaux et que l’on doit assurer ces droits ; au nom du principe que l’université doit être un modèle pour la société ; nous nous sommes arrangés pour fournir une eau de qualité à la communauté universitaire. Pour cela, des investissements importants pour creuser le puits, installer une pompe, mettre des tuyaux ont été consentis », a-t-il ajouté.

D’après l’Ingénieur-Agronome Lecorps, d’autres dépenses ont été effectuées pour construire un citerne, mettre en place une station de traitement d’eau, installer un chlorinateur sur les circuits et mettre en œuvre un système de purification par osmose inverse. « Pour faire marcher tout ce système, il y a un coût. Il faut de l’entretien. Il y a des fournitures : du sel, et d’autres choses à acheter de temps en temps, le courant à payer, etc. Donc, il faudra récupérer ces coûts si l’on veut continuer à jouir de ce droit d’avoir accès à une eau de qualité », a-t-il expliqué.

« J’ai l’impression que c’est ce qui se reflète quand les compagnies qui vendent de l’eau traitée font payer jusqu’à 100 gourdes pour la bouteille. Dans ce coût-là, il y a celui de la bouteille qui dépasse parfois celui de l’eau. Dans un souci de protection de l’environnement, nous voulons encourager un système où les étudiants viennent avec leur propre contenant », a précisé le Doyen.

Le Panel et une vue partielle de l’assistance

Pour l’Ing.-Agronome Ducasse, le groupe qui assure la gestion de l’eau progresse dans la mise en place d’un système de distribution efficace. « En parlant de gestion, je peux confesser qu’il y a des progrès notables. Pour le moment nous sommes dans une approche de remplissage, c’est-à-dire l’étudiant vient avec sa thermos et on lui distribue de l’eau en échange d’une cotisation. On ne parle pas de prix parce qu’on n’est pas dans une approche commerciale. C’est juste une participation pour la pérennisation du système », a-t-il indiqué.

De son côté, Djely Lindor, qui coordonne le comité des étudiants assurant la gestion de l’eau, a précisé la cotisation que chaque étudiant doit payer. Selon elle, le prix est fixé non à 75 gourdes comme ailleurs, mais à 25 gourdes pour ½ litre d’eau.

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