La semaine dernière, l’atmosphère sur le campus de l’Université de la Fondation Dr Aristide a été chargée d’une tension palpable. Les couloirs empreints d’effervescence, les salles de classe emplis de silence, et les visages anxieux des étudiants ont créé une toile complexe d’émotions pendant cette période d’examens.
Débutées le lundi 29 janvier, les épreuves de la première session offrent l’opportunité aux Responsables des différentes facultés d’évaluer les connaissances acquises par les étudiants au cours de la période allant du mois d’octobre 2023 au mois de janvier 2024. Pour ces derniers, elles représentent, par contre, une étape cruciale dans leur parcours académique, une opportunité de démontrer non seulement leur compréhension des sujets, mais aussi leur capacité à les appliquer de manière réfléchie.
Les salles de classe, d’habitude bruyantes de discussions et d’échanges, ont été plongées dans un silence profond. Les étudiants se sont retirés dans leurs manuels, leurs cahiers et leurs ordinateurs, cherchant à consolider les connaissances accumulées au fil des mois. Les pauses entre les examens ont été des moments de réunion. Des groupes de camarades en ont profité pour partager des révisions de dernière minute et des encouragements mutuels.
La fin de chaque examen a engendré une gamme d’émotions. Certains étudiants ont célébré avec exubérance, convaincus d’avoir relevé le défi avec succès. Tandis que pour d’autres, ce moment a été accompagné de sentiments plus nuancés, reflétant peut-être des instants d’incertitude ou de difficultés rencontrées pour répondre aux questions.
Selon Came-suze Pompée, étudiante en 5ème année de médecine, les épreuves ont exigé du bon sens et ont largement porté sur le matériel enseigné en classe. C’est un avis partagé par de nombreux étudiants qui estiment que la préparation approfondie dans les salles de cours était la clé pour avoir de bons résultats.
Cependant, tous les étudiants n’ont pas pu se concentrer pleinement sur leurs examens, en raison du contexte d’insécurité qui prévaut dans la capitale. Certains ont exprimé que les inquiétudes liées à la sécurité ont été une source de distraction pendant leurs révisions, impactant potentiellement leurs performances lors des évaluations.
Alors que la dernière journée d’examens approche, l’optimisme règne parmi la majorité des étudiants, qui espèrent clôturer cette première session avec succès. La date butoir du samedi 3 février a marqué la fin de cette période intense d’évaluation académique.
En définitive, les examens de la première session à l’UNIFA ont été bien plus qu’une simple épreuve académique. Ils ont été le reflet de la détermination, de la résilience et de la diversité qui caractérisent cette institution d’enseignement supérieur. Les étudiants ont fait preuve de courage face aux défis, laissant derrière eux une semaine mémorable où le campus s’est transformé en un terrain d’apprentissage intense et stimulant.