La présomption d’innocence : Soutenance de mémoire !

L’étudiant en sciences juridiques à l’Université de la Fondation Dr Aristide, Adelson Content, a soutenu avec succès, le mercredi 23 avril 2025, son mémoire de sortie intitulé : « Droit à la présomption d’innocence face à l’émission “Allo la police” : enjeux, analyse et perspectives ». Un travail ambitieux qui explore avec rigueur la tension existante entre l’exercice du droit à l’information et le respect fondamental de la présomption d’innocence en Haïti.

Adelson Content a expliqué avoir choisi ce sujet après une recherche approfondie sur la présomption d’innocence et ses implications dans le contexte haïtien. C’est en examinant de près l’émission « Allo la police » qu’il a constaté un écart manifeste entre le traitement réservé aux suspects et les exigences juridiques de la présomption d’innocence. Il a vu dans cette problématique une opportunité non seulement d’atteindre son objectif académique — l’obtention de son diplôme de licence en droit — mais aussi de contribuer à la promotion des droits humains dans le pays.

Dans son exposé, l’étudiant a rappelé que le droit à la présomption d’innocence suppose que toute personne accusée doit être considérée comme innocente tant qu’elle n’a pas été condamnée de manière définitive par une décision de justice. De ce fait, aucune affirmation publique ou formelle de culpabilité ne saurait précéder une telle décision.

Cependant, selon son analyse, l’émission « Allo la police », créée en 2005, s’éloigne de ce principe fondamental. Si elle vise à garantir le droit à l’information, la manière dont elle diffuse les images et identités des personnes en cours d’enquête porte gravement atteinte aux droits humains, en particulier au droit à la présomption d’innocence. Les suspects y sont souvent présentés comme des criminels avérés, sans aucune précaution de langage, ce qui entretient dans l’opinion publique une présomption de culpabilité.

Partant de ce constat, Adelson Content a formulé sa question de recherche : En quoi l’émission « Allo la police » est-elle préjudiciable aux droits humains et spécifiquement au droit à la présomption d’innocence ? L’hypothèse avancée stipule que la diffusion publique d’images et d’identités de suspects contribue directement à leur stigmatisation, violant ainsi leurs droits fondamentaux. « L’émission « Allo la Police » constitue une entrave aux droits humains spécifiquement au droit à la présomption d’innocence dans la mesure qu’elle divulgue l’image et l’identité des suspects consistant les faire passer pour coupable avant toute condamnation irrévocable. »

S’appuyant sur les théories du libéralisme juridique et du positivisme juridique, il a combiné des méthodes qualitatives et quantitatives pour mener son enquête. Parmi les outils utilisés : observation, recherche documentaire, technique exégétique, entretiens semi-directifs, enquêtes individuelles et focus groups. Toutefois, il a mentionné quelques limites à son étude, notamment l’impossibilité d’obtenir un entretien avec le responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) et de tenir un focus group avec des victimes de l’émission.

Les résultats de son travail sont édifiants : 80,99 % des personnes interrogées considèrent systématiquement les individus présentés dans l’émission comme des criminels notoires, confirmant ainsi l’impact négatif de cette exposition publique sur l’opinion.

En guise de solution, Adelson Content propose que l’émission soit réaménagée de manière à protéger l’identité des suspects. Il recommande également l’usage systématique du terme « suspect » plutôt que des expressions telles que « présumé criminel » ou « chef de gang », afin de respecter la présomption d’innocence jusqu’à décision de justice irrévocable.

Par ce travail de recherche engagé et rigoureux, Adelson Content démontre son attachement aux valeurs de justice et de droits humains, tout en soulignant l’urgence d’une réforme dans la manière dont l’information criminelle est diffusée en Haïti.

Un jeudi pas comme les autres à l’UNIFA : cap sur la restitution de la dette de l’indépendance

L’édition du « jeudi de l’UNIFA » du 10 mars 2025 n’avait rien d’ordinaire. Elle s’est inscrite dans une série de rencontres préparatoires à la Semaine scientifique de l’Université de la Fondation Dr Aristide, prévue du 12 au 17 mai 2025, autour du thème : « Restitution et Réparation : Deux cents ans après ».

Dans une salle attentive et déjà en effervescence, la Doyenne de la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Dr Daphnée Benoît Delsoin a donné le ton. Avec une force tranquille, elle a rappelé l’essence même du combat historique de nos ancêtres : « En effet, il y a déjà plus de 225 ans depuis que, sur une île de la Caraïbe, des hommes et des femmes se sont mis ensemble pour prendre en main leur destin. Cette volonté de dire non à tous ceux qui n’avaient pas saisi le bien-fondé de l’existence humaine et ce besoin de recouvrer leur dignité, ont provoqué l’une des plus grandes batailles de l’humanité  ».

Un pont a ensuite été dressé entre ce passé de lutte et une revendication contemporaine portée haut par l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide. « Il y a aujourd’hui 21 ans, depuis que le Président Aristide allait oser exprimer haut et fort, à travers les mots ‘restitution et réparation’, cette volonté de réclamer. Depuis le 7 avril 2003, date à laquelle, le Président a officiellement formulé cette demande de restitution, un long chemin a été parcouru. Lors de la cérémonie de collation de diplômes, le dimanche 2 mars 2025, le Président l’a encore rappelé », a poursuivi la Doyenne. « Aujourd’hui, nous avons compris que ce cri de 2004 ne devait pas s’éteindre. Car ce qui avait été injustement infligé est devenu ce lourd fardeau qui continue à nuire à l’éclosion de cette nation ».

C’est dans cette dynamique de mémoire active et d’engagement intellectuel que les étudiants, regroupés par départements d’origine, ont été invités à entamer un travail en atelier. L’objectif : réfléchir, débattre, créer, imaginer des pistes de réflexion et des formes de restitution symbolique ou concrète de la dette dite de l’indépendance, en vue de les présenter durant la semaine scientifique.

Installés en cercles, les groupes se sont lancés avec enthousiasme dans cet exercice stimulant. Les idées fusaient, les débats étaient passionnés, l’ambiance, studieuse mais animée. À la fin de la séance, chaque département avait désigné trois représentants pour poursuivre l’aventure.

Ce jeudi-là à l’Université de la Fondation Dr Aristide, les voix du passé ont rencontré celles du présent. Une mémoire ravivée, une jeunesse engagée, et surtout, une volonté commune : amplifier le cri de 2004 pour qu’il ne se perde jamais dans le silence.

 

Décès de Me Mario Joseph

L’Université de la Fondation Dr Aristide, le cœur endeuillé, salue la mémoire d’un Membre de son Conseil d’Administration, Me Mario Joseph et adresse ses condoléances aux membres de sa famille, et à ses collègues du Bureau International des Avocats.

Défenseur acharné de la justice et de la dignité humaine, avocat d’une rare bravoure, Me Mario a été emporté trop tôt, à la suite d’un terrible accident de voiture.

Sensible à la souffrance des victimes du choléra et de l’injustice sociale, il n’a jamais hésité à affronter les dangers pour défendre ceux et celles dont les droits sont violés au quotidien.

Nous lui rendons un hommage solennel et lui exprimons notre profonde gratitude.

Au-delà de sa mort, unis par et pour la Patrie commune, la lutte pour le respect des droits de la personne se poursuivra à jamais.

Respè pou ou,
Mèt Mario, Frè nou!
Requiescat in pace!

Quand le « jeudi de l’UNIFA » illumine les trésors de la musique haïtienne

C’est autour du thème « La musique haitienne et ses particularités » que s’est tenu, ce jeudi, à l’auditorium de l’Université de la Fondation Dr Aristide, la dernière édition des « jeudi de l’UNIFA » pour le mois de mars 2025. Présentée par Geneviève Louissaint Boncy, musicienne talentueuse, cette conférence a captivé l’auditoire en explorant les singularités d’un patrimoine culturel aussi dynamique qu’envoûtant.

La soirée a débuté avec une prestation remarquable : une étudiante, accompagnée par la Chorale de l’UNIFA, a interprété « Ayiti se » de Mikaben, émouvant l’assistance par cette ode à l’amour de la patrie. Une performance qui a su mettre en lumière l’émotion et la fierté portées par les compositions nationales.

Dans son exposé, la pianiste a d’abord rappelé que la musique, « art d’harmoniser sons et silences de manière organisée », évolue selon les époques et les cultures. Mais la création haïtienne, a-t-elle souligné, se distingue par trois piliers majeurs : sa richesse, son authenticité et sa vibration fédératrice.

Née d’un métissage entre influences coloniales, africaines et indigènes, cette musique a donné naissance à une pluralité de genres – compas, racine, troubadour, meringue, les styles urbains comme le rap et le « rabòday », et la musique classique. La conférencière a retracé leur évolution, évoquant aussi l’essor des orchestres, passés de formations spontanées à des ensembles professionnels. Parmi les instruments emblématiques, le piano, le violon, ou encore la trompette occupent une place centrale dans ces compositions.

L’authenticité de ces rythmes réside dans leur singularité : « Contrairement aux autres musiques qui sont inspirées d’autres plus anciennes, on a su créer des sons propres à nous. Notre musique a des rythmes et des sons », a affirmé Mme Louissaint Boncy. Mais au-delà de l’art, la musique haïtienne agit comme une vibration fédératrice. « Elle ne se limite pas à un simple divertissement, elle est aussi un vecteur de la mémoire. C’est un élément qui est témoin de chaque époque », a-t-elle expliqué, soulignant son rôle social.

A la fin de la séance, la musicienne a encouragé les futurs professionnels à cultiver leur sensibilité artistique : « La musique peut-être un atout multi fonction pour vous qui serez des professionnels. Elle impacte sur la créativité et l’expression. […] Ce sont deux qualités qui peuvent être très importantes dans un milieu professionnel. »

Pour couronner l’événement, les membres de la Chorale ont partagé un moment convivial autour d’une collation offerte par l’administration. Une attention spéciale leur a été réservée : chacun recevra un bon pour des repas gratuits à la cafétéria durant une semaine, marque de reconnaissance pour leur contribution au développement de cette jeune structure.

Cette édition des « jeudi de l’UNIFA » a confirmé que la musique, miroir de l’âme haïtienne, reste un langage universel – à la fois héritage et promesse d’avenir.

 

  

AVIS : Publication en ligne des Résultats des épreuves de connaissances de la 1ère session

Le Rectorat de l’Université informe les étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) et de la Faculté de Pharmacie et des sciences biologiques (FPSB) que les résultats des évaluations de connaissances de la première session de l’année académique 2024-2025 sont désormais disponibles sur le site web de l’institution.

Les étudiants ayant satisfait aux exigences administratives peuvent consulter leurs résultats à l’adresse suivante : https://unifa-edu.info/contenu/bulletin/.

AVIS : publication en ligne des Résultats des épreuves de connaissances de la 1ère session

Le Rectorat de l’Université informe les étudiants de la Faculté des sciences économiques et administratives (FSEA), que les résultats des évaluations de connaissances de la première session de l’année académique 2024-2025 sont désormais disponibles sur le site web de l’institution.

Les étudiants ayant satisfait aux exigences administratives peuvent consulter leurs résultats à l’adresse suivante : https://unifa-edu.info/contenu/bulletin/.

Jeudi de l’UNIFA : des médecins résidents racontent leurs parcours : la relève unifariste.

Un panel composé de quatre médecins résidents a partagé, ce 20 mars 2023, dans le cadre des « jeudi de l’UNIFA », leurs expériences et parcours académiques. Ces anciens diplômés de l’Université de la Fondation Dr Aristide, désormais en résidence dans diverses spécialités médicales, ont offert des témoignages poignants et des conseils précieux aux étudiants, les encourageant à persévérer malgré les défis.

Dr Adonaï Joseph Boyer : une expérience riche et unique

Le premier intervenant, Dr Adonaï Joseph Boyer, a ouvert la séance en racontant son parcours depuis ses débuts à la Faculté de Médecine jusqu’à son statut actuel de médecin résident. Il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont contribué à sa formation et a mis en avant les opportunités offertes par l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, où les résidents peuvent se spécialiser dans des domaines variés tels que la médecine interne, la pédiatrie, l’urologie, la radiologie, et bien d’autres. « A l’Hôpital Universitaire Dr Aristide, vous aurez la chance de devenir des apprentis spécialistes en médecine interne, en pédiatrie, en neurologie, en radiologie, en ophtalmologie, gynéco-obstétrique, en dermatologie, en anesthésiologie. Maintenant, dites-moi quel autre centre hospitalo-universitaire permet de se spécialiser dans autant de domaines, si ce n’est l’Hôpital Universitaire Dr Aristide ? », a-t-il lancé à l’assistance.

Dr Pierre-Gilles Jonathan Ulrick : la radiologie, un choix réfléchi

Le deuxième intervenant, Dr Pierre-Gilles Jonathan Ulrick, résident en radiologie, a insisté sur l’importance de la résilience dans le parcours médical. « Ce que je veux que vous reteniez aujourd’hui, c’est que pour pratiquer la médecine en Haïti, il vous faut surtout ce qu’on appelle la résilience. Ce parcours est vraiment difficile, mais pas impossible. Nous en sommes la preuve : nous l’avons fait », a-t-il affirmé.

Dr Ulrick a ensuite partagé son évolution depuis sa passion initiale pour la chirurgie jusqu’à son choix final de se spécialiser en radiologie, une décision qu’il a prise après avoir réfléchi aux besoins de son pays. Il a encouragé les étudiants à prendre le temps de choisir leur spécialité en fonction de leurs objectifs personnels et des besoins de leur communauté.

Dr Kattia Joseph : une histoire de courage et de ténacité

Dr Kattia Joseph, résidente en pédiatrie, a captivé l’audience avec son histoire personnelle. Née dans une famille sans antécédents universitaires, elle a réalisé son rêve de devenir médecin grâce à une détermination sans faille. Malgré les défis, y compris une grossesse pendant son internat, elle a obtenu son diplôme tout en élevant ses deux enfants. « Je suis là pour vous dire, à chacun d’entre vous, que vous soyez agronome, ingénieur, économiste ou avocat, dites-vous ceci : j’ai quelque chose à apporter à ce pays, et je dois le faire en devenant la meilleure version de moi-même. », a-t-elle déclaré avec émotion. Son message a résonné profondément parmi les étudiants présents.

 

Dr Kertz Cantave : surmonter les obstacles pour atteindre ses rêves

Enfin, Dr Kertz Cantave, résidente en urologie, a raconté son expérience marquée par des défis académiques et personnels. Elle a évoqué les difficultés rencontrées pendant la pandémie de COVID-19, qui a perturbé sa cinquième année d’études. Grâce à la décision de l’université de dispenser les cours en ligne, elle a pu poursuivre sa formation.

Elle a ensuite mentionné son passage en internat, une étape qu’elle considère comme cruciale dans sa carrière. « L’internat est un équilibre fragile entre vie personnelle et professionnelle, une véritable école de vie », a-t-elle souligné.

Dr Cantave a également rendu hommage à l’Université de la Fondation Dr Aristide pour les opportunités qu’elle offre aux étudiants. « Si je puis en arriver là, c’est grâce à un mélange d’efforts personnels, de sacrifices et aussi aux opportunités offertes par l’Université de la Fondation Dr Aristide, notre alma mater », a-t-elle confié.

Un message d’espoir et de persévérance

Ce panel a été une source d’inspiration pour les nombreux étudiants présents. Les intervenants ont tous insisté sur l’importance de la persévérance, de la résilience et de l’engagement envers leur pays. Leurs témoignages ont rappelé que, malgré les défis, il est possible de réaliser ses rêves et de contribuer au développement d’Haïti grâce à l’éducation et à la détermination.

L’Université de la Fondation Dr Aristide continue de jouer un rôle crucial dans la formation des futurs professionnels de santé, offrant des opportunités uniques et un environnement propice à l’excellence. Ces jeunes médecins résidents à l’Hôpital Universitaire Dr Aristide en sont la preuve vivante, et leurs parcours inspirent une nouvelle génération à suivre leurs traces.

Publication en ligne des Résultats des épreuves de connaissances de la 1ère session

Le Rectorat de l’Université informe les étudiants de la Faculté des sciences de la nature et de l’agriculture (FSNA) et de la Faculté de Génie et d’Architecture (FGA), que les résultats des évaluations de connaissances de la première session de l’année académique 2024-2025 sont désormais disponibles sur le site web de l’institution.

Les étudiants ayant satisfait aux exigences administratives peuvent consulter leurs résultats à l’adresse suivante : https://unifa-edu.info/contenu/bulletin/.

Le discours du Président Aristide décrypté par les Unifaristes

Un panel composé de neuf étudiants issus des différentes facultés de l’Université de la Fondation Dr Aristide, a analysé et interprété, ce jeudi 13 mars, le discours prononcé par le Président Jean-Bertrand Aristide lors de la 7e cérémonie de collation de diplôme. Chaque intervenant a apporté un éclairage unique, mettant en lumière la richesse et la profondeur de cette allocution, qui va bien au-delà d’un simple discours de graduation.

Mackendjy Remond, représentant de la Faculté de Médecine, a ouvert les débats en se focalisant sur les aspects scientifiques du discours. Il a souligné l’insistance du Président sur l’impact cognitif et émotionnel du mot “merci”, qui stimule la sécrétion de sérotonine et des hormones du bonheur, augmentant ainsi l’activité préfrontale et du striatum de 10 à 25%. Une analyse qui rappelle l’importance de la gratitude dans le bien-être individuel et collectif.

Bendjy Julien, de la Faculté d’Odontologie, a quant à lui vu dans ce discours bien plus qu’un message de félicitations. Pour lui, il s’agit d’une véritable leçon de vie et d’un manifeste politique pour une Haïti meilleure. Une vision partagée par Cassaïna, représentante de la Faculté des Sciences Infirmières, qui a mis en avant les liens établis par le Président entre éducation et santé. Elle a notamment relevé que l’apprentissage d’une nouvelle langue étrangère pourrait contribuer à réduire les risques de maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer, soulignant ainsi l’importance d’un système éducatif diversifié et inclusif.

Jean Carly, de la Faculté des Sciences de Réhabilitation, a appréhendé le discours dans sa globalité, y voyant un mélange harmonieux d’émotion, de culture, de science et de vision pour l’avenir. Il a particulièrement apprécié les valeurs de solidarité, de respect et de reconnaissance mises en avant par le Président, qui a rendu hommage à tous ceux qui ont permis aux étudiants d’atteindre ce cap important de leur parcours.

Jean Nerby, représentant de la Faculté de Pharmacie et des Sciences Biomédicales, a résumé l’essentiel du discours en quatre points clés : l’apprentissage comparé à une symphonie harmonieuse, le pouvoir cognitif du mot “merci”, la complexité du rapport entre langue et apprentissage en Haïti, et une conclusion poétique reliant science, conscience et identité nationale. Une analyse qui montre la dimension à la fois pédagogique et philosophique du discours.

Charléus, de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, a quant à lui mis en lumière les aspects sociaux, juridiques et politiques de l’allocution. Il a souligné que le Président a abordé sans détour l’instabilité et l’insécurité qui affectent Haïti, tout en plaidant pour un changement radical du système politique et juridique. Selon lui, le Président propose un modèle de justice sociale où les lois servent à combattre les injustices structurelles plutôt qu’à simplement contrôler.

Dupervil, représentant de la Faculté de Génie et d’Architecture, a apporté une touche légère en mettant en avant l’humour utilisé par le Président comme outil pédagogique. Ses blagues, stratégiquement placées, renforcent son message, notamment en illustrant le rôle fondamental des parents dans la réussite de leurs enfants.

Enfin, les représentants des Facultés des Sciences Économiques et Administratives (Mikerlens), ainsi que des Sciences de la Nature et de l’Agriculture (Aïcha), ont respectivement noté la maîtrise linguistique du Président – qui s’est exprimé en français, créole et chinois – et son appel à l’engagement des diplômés pour construire une Haïti fondée sur la dignité, la science et la conscience. « Ce discours est une exhortation à devenir des acteurs éclairés du développement national prêt à relever des défis actuels et futurs pour le bien de la nation », a souligné Aïcha, étudiante finissante à la FSNA

Ce « jeudi de l’UNIFA », riche en réflexions et en émotions, a une fois de plus démontré la qualité et la diversité des formations offertes par l’Université de la Fondation Dr Aristide. Véritable phare de l’éducation en Haïti, cette institution continue de former des esprits éclairés, prêts à relever les défis actuels et futurs pour le bien de la nation. Sans aucun doute, l’Université de la Fondation Dr Aristide reste un modèle d’excellence et un pilier essentiel pour l’avenir du pays.

   

Publication en ligne des Résultats des épreuves de connaissances de la 1 ère session

Le Rectorat de l’Université informe les étudiants des filières des sciences de la santé (FM, FDO, FSI, FSR) que les résultats des évaluations de connaissances de la première session de l’année académique 2024-2025 sont désormais disponibles sur le site web de l’institution. Les étudiants ayant satisfait aux exigences administratives peuvent consulter leurs résultats à l’adresse suivante : (https://unifa-edu.info/contenu/bulletin/).

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